mercredi 26 février 2014

Soirée électorale de la FÉÉCUM : quatre postes comblés

Soirée électorale de la FÉÉCUM : quatre postes comblés

Catherine ROY COMEAU

La voix étudiante s’est prononcée : nous avons désormais un nouveau conseil exécutif pour l’année 2014-2015.



Hier soir, plusieurs étudiants se sont retrouvés au Coude afin d’assister à la soirée électorale où ont été annoncés les résultats des élections. Donc, ces deux derniers jours, soit le lundi 24 février et le mardi 25 février, la population étudiante a pu exercer son droit de vote par l’entremise de Maniweb, et ce, jusqu’à 17 h mardi soir. Le tout a été annoncé publiquement à 19 h cette même soirée. Après avoir annoncé les résultats concernant les candidats et le référendum, la soirée s’est terminée sur une note joviale où tout le monde est resté un moment pour discuter et féliciter les futurs membres de la FÉÉCUM.
Suite à leur campagne électorale, nos quatre candidats, Moncef Lakouas, Pascal Haché, Freddy Bobo et Sébastien Lord, peuvent désormais respirer et se préparer à relever les défis leurs nouvelles fonctions qui débuteront dès avril prochain.
Cependant, cette année, les résultats n’ont pas seulement dévoilé notre nouveau conseil. Bien qu’une majorité penche en faveur des candidats, une autre majorité manifeste un nombre anormal d’abstentions et de manque de participation. En effet, sur 3610 étudiants ayant le droit de vote, seulement 1252 l’ont fait, soit un pourcentage de 34,7 %, qui dépasse le quorum de 25 %. De plus, en ce qui concerne l’élection des candidats, l’abstention se chiffrait entre environ 150 et 190 voix, soit entre 13 % à 16 %, ce qui est presque équivalent au nombre de « non », voire plus élevé.

Résultats des votes

Présidence : Moncef Lakouas a remporté avec un pourcentage de vote de 69,4 % en sa faveur, soit 800 « oui », 165 « non », et 188 abstentions.
Vice-présidence exécutive : Pascal Haché a remporté avec un pourcentage de vote de 73,9 % en sa faveur, soit 814 « oui », 108 « non », et 179 abstentions.
Vice-présidence interne : Sébastien Lord a remporté avec un pourcentage de vote de 76,7 % en sa faveur, soit 852 « oui », 107 « non » et 152 abstentions.
Vice-présidence académique : Freddy Bobo a remporté avec un pourcentage de vote de 68,4 % en sa faveur, soit 781 « oui », 182 « non », et 180 abstentions.
Les 4 candidats ont reçu la confiance des étudiants- Photo Véronique LeBlanc

Résultats aux questions référendaires

Une fois sur Maniweb pour voter, les étudiants ont été invités aussi à se prononcer sur six questions référendaires posées par le conseil d’administration de la FÉÉCUM. À la fin de la soirée, on a dévoilé si celles-ci ont été adoptées ou rejetées.
1. Clarification et correction de la constitution, entre autres, le changement de son nom (désormais la Fédération des étudiantes et étudiants du campus de Moncton) : oui à 81,8 %
2.  Changement de la constitution, entre autres, une réforme de l’Assemblée générale afin d’augmenter le pouvoir démocratique de celle-ci : oui à 62 %
3. Incorporation d’une période de questions et commentaires ouverte à tous les membres de la Fédération à l’intérieur de ses réunions : oui à 81,7 %
4. Réforme du conseil d’administration afin que, au conseil de la FÉÉCUM, les vice-présidents n’aient ni droit de vote ni droit d’appui, seulement droit de proposition et d’amendement, et que la présidence n’ait le droit de trancher qu'en cas d’égalité : oui à 46,2 %
5. Les membres du comité exécutif peuvent devenir étudiant.e.s. à temps partiel afin de mieux exercer leurs fonctions : oui à 65 %
6. Qu’un frais supplémentaire de 100 $ soit ajouté à nos factures universitaires pour donner à chaque étudiant un accès illimité au service d’autobus Codiac Transpo : non à 82,6 %

L’année prochaine ne s’annonce pas de tout repos. En effet, nos quatre futurs représentants auront du pain sur la planche. Plusieurs dossiers qui ont été ouverts et travaillés auparavant par la FÉÉCUM de cette année et des années précédentes sont loin d’être terminés. Parmi eux se trouvent le besoin d’un ombudsman à l’Université, l’occupation du Centre étudiant, la lutte contre la hausse des frais de scolarité ainsi que l’abolition de programmes à l’Université. Donc, dès avril, ils pourront mettre la main à la pâte.