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vendredi 27 mars 2015

Soccer libre à l’université Moncton?

Par Abdelmalek Zahzam

Pour certain, cela semble n’avoir aucune importance qu’il y ait ou non du soccer libre à l’université. Pourtant présent dans la communauté universitaire, un grand nombre d’adeptes de soccer souhaite voir davantage. Quelle est l’importance de ce sport dans la communauté universitaire? Pourquoi est-ce aussi important du côté administratif?

Il n’est pas nécessaire d’apporter de preuve lorsqu’il s’agit d’affirmer que le soccer est l’un des sports les plus pratiqués dans le monde. Dans une université telle celle de Moncton, où une bonne partie des étudiants sont d’origine internationale et qui proviennent de régions où le «foot» est non un sport, mais une culture, il est inconcevable de penser qu’il n’y a pas d’endroit où ce sport ne peut être pratiqué. En effet, l’université détient 2 gymnases pouvant être configurés de plusieurs manières afin d’accueillir différentes disciplines sportives, incluant le soccer. Mais, lorsqu’il s’agit de pratiquer ce sport, cela est impossible. Lorsqu’on se rend au CEPS, pourtant, il y a des heures disponibles pour le basketball, badmintons et tennis. Des sports, certes, pratiqués, mais lorsque nous comparant la demande de ces derniers, la différence est complètement disproportionnée. 

Pourquoi venir dans une université? Pour étudier, c’est inévitable… mais étant jeune étudiant, il est difficile de concevoir notre vie universitaire d’être composée uniquement de l’étude. D’où l’importance de telle activité permettant de réunir la communauté et de partager de bon moment, pour se relâcher de cette ambiance stressante qu’est celle des études. Pourquoi est-ce aussi important du côté administratif? On ne se le cachera pas, des étudiants heureux et comblé dans une université aideraient celleci (parlant en bien de l’université). Si les étudiants sont toujours en train de reprocher quelque chose à l’université, cela donnerait une mauvaise image de celle-ci. Or, les activités sportives ne sont qu’une petite partie de ce qui pourrait aider la situation actuelle de l’université de Moncton. Il ne faut pas être sceptique à toute idée malgré tout cela, tout est possible.

Voici deux témoignages d’étudiant souhaitant que les choses changent : «Depuis tout petit, je joue au soccer. Le soccer, c’est mon passetemps et il me permet de me sentir bien d’être en relation avec d’autres personnes. Je me sens bien quand je pratique le foot! Et nombreux sont mes camarades à être dans la même situation que moi! !», lance Sirima Bandere, de la Faculté d’administration, concentration gestion des opérations, 1re année.

«Le soccer est un sport comme les autres. Je ne peux pas comprendre qu’on puisse valoriser d’autre sport comme le basketball et le tennis, et laisser le soccer tomber. Le soccer unit les hommes, c’est un moyen pour nous de montrer une facette de notre culture dans le cadre d’échanges (...), car c’est le sport le plus populaire dans mon pays. Le soccer, c’est l’activité la plus courante chez nous les étudiants internationaux et c’est le seul que nous voulons pratiquer ici, car il n’y a rien d’autre qui est intéressant. Dans toutes les autres universités du Canada, les étudiants sont libres de pratiquer le soccer comme bon leur semble. Même ici à Moncton que ça soit à l’Odyssée ou au CCNB (Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick) il est possible de jouer au soccer. Or, pourquoi ne peut-on pas avoir du temps à l’université de Moncton où on paie déjà assez cher», intervient Mamadou Traoré, de la faculté d’administration, B.A.A finance en 2e année.

Ces témoignages en sont deux parmi plusieurs qui sont frustrés de cette situation qui dure depuis trop longtemps. Donnant à la communauté ce qu’elle veut et arrêtons d’éviter le débat, si débat il y a. Une pétition est déjà en circulation dans le campus et sera présentée à la prochaine assemblée générale de la FÉÉCUM par des étudiants de la communauté.

mercredi 19 novembre 2014

Denis Ross : faire des Aigles Bleues les futures championnes du Canada
par Malek Zahzam

L’équipe féminine de hockey de l’Université de Moncton est l’une des équipes les plus constantes de la ligue des sports universitaire de l’Atlantique (SUA). Elle est en effet une équipe qui excelle le plus dans ce sport et cet attrait historique attire beaucoup d’étudiantes du Canada qui voit en l’équipe de Moncton un bon nid pour établir leur carrière universitaire.

Menées depuis plus de quatre ans par l’entraîneur Denis Ross, les Aigles Bleues ont su enchainer de bonnes saisons pour toujours rester constantes et cela vient surtout d’un recrutement qui s’échelonne tout au long de l’année. C’est dans l’entretien avec M. Ross que j’ai justement voulu comprendre quelles sont ces attentes pour ses recrues et ses vétéranes.

L’équipe est composée de recrues et d’anciennes, quelles sont les attentes individuelles, envers les deux types de joueuses, de l’entraîneur ? « Les recrues vont avoir fait le tour de toutes les arènes, vont avoir visité, vont avoir joué avec toutes les équipes. Elles vont commencer à prendre confiance en elles-mêmes ça c’est sûr. Pour les vétéranes, de bien s’impliquer, de transporter l’équipe avec l’expérience qu’elles ont puis qu’elles soient toujours constantes durant les matchs puis l’exécution des jeux techniques et tactiques ».

Or, le début de la saison est un bon présage pour les Aigles qui se classent présentement à la 2ième place de la ligue derrière les X-Women de l’Université St-Francis Xavier qui selon M. Ross est l’équipe à battre. Les Aigles ne sont qu’à trois points de la première place, ses points sont difficiles à aller chercher selon l’entraineur. Il a, en effet, spécifié : « Ça ne va pas être facile, ça va être en fonction de si l’équipe progresse. Par exemple, l’équipe progresse de match en match, malgré une défaite dimanche, […] on mise sur une deuxième place pour la fin de la saison et il reste encore beaucoup de matchs. Donc tout peut se produire d’ici ce temps-là. Mais sinon c’est plutôt la préparation pour les séries qui prend le dessus, mais on veut se placer dans le top deux, c’est sûr ».

C’est justement le point qui m’intéresse : lors du championnat canadien l’année dernière, les bleues et or avaient terminé troisième, une place qui leur avait permis de participer aux séries qu’elles ont emportées avec succès. Néanmoins, l’équipe n’a pas réussi avec brio son championnat canadien (SIC). L’entraineur commente : « C’est plutôt la fatigue mentale, le coté physique était bon. Pour le coté mental, on venait d’avoir un début de saison correct, puis les vacances d’hiver … en d’autres mots, nos athlètes n’ont pas eu la chance de savourer la victoire des séries. On n’a pas eu le temps. Nous avions terminé samedi soir, dimanche soir avec l’équipe, lundi sur la glace puis mercredi matin nous étions déjà partis pour Fredericton.»

L’objectif de cette année est une deuxième place en ligue SUA et remporter les séries, ce qui devient habituel. Or, le meilleur classement en championnat canadien des bleues et or étant une médaille de bronze, sont-elles capables d’aller chercher la médaille d’or ? : « Cette saison, si on gagne les séries, on n’ira pas là pour le plaisir, on ira jusqu’au bout. Mais encore comme la saison dernière, les finalistes vont finir le weekend et puis ils vont à Calgary lundi».

Un évènement qui est semblable à la saison dernière, sauf que cette fois-ci, « si nous l’avons cette année, les filles auront appris. Certaines ont de l’expérience donc ça va être plus facile». 

Pas si facile que cela, il y a en effet quelques universités qui partagent les mêmes intérêts. L’entraineur a tenu à commenter sur ce point « Ça va être difficile, McGill, Montréal …ce qui arrive avec Montréal c’est que la plupart d’entre elles arrivent du Cégep à 18,19 ans tandis que nous elles arrivent à 17ans… ce n’est pas impossible, c’est faisable, mais il faut vraiment travailler. Pas de blessure, il faut y aller doucement. Il faut aussi bien manager l’équipe. »

La vitesse, le point fort des Aigles, n’est pas le seul point auquel il faut se fier. Il faut bien sûr un élément qu’il faut travailler selon M. Ross : « L’exécution des jeux, il y a des lacunes, on est une équipe rapide et ça nous ralentit. »

M.Ross a montré de la confiance et une certitude. Il officie depuis plus de huit ans à l’Université dont ses quatre dernières en tant que coach permanent. Cela nous permet de constater que nos athlètes de hockey féminin sont entre de bonnes mains. L’équipe va sans doute se rendre loin. La prochaine rencontre à domicile des Aigles sera le vendredi 21 novembre 2014 à 19h00.

mercredi 5 novembre 2014

Saison terminée pour les équipes de soccer de l’U de M, place au bilan
par Malek Zahzam

C’est avec une victoire et une nulle que la saison des équipes de soccer de l’Université de Moncton se termine. Le samedi 25 octobre 2014 était la date du dernier match des Aigles de la saison 2014. Les résultats des deux équipes ne sont pas ceux qu’avaient espérés les adeptes du soccer universitaire. Or, il faut se poser des questions pour effectuer un bilan de la saison.

La saison 2014 de l’équipe masculine a subi des hauts et bas et l’équipe avait pourtant les éléments pour se rendre en haut du tableau. L’année dernière, les Aigles se sont hissés à la 2e place pour finalement retomber à la 7e place faute d’une erreur administrative. Reste que l’équipe a récolté 11 points cette année et fini sa saison par une victoire 1-0 contre les Huskies de l’Université Saint-Mary’s. Elle pense désormais qu’à gagner la saison prochaine. 
Une motivation qu’a exprimée le capitaine Antonie Godin : «On termine avec un gain et l’on va bâtir sur cela. On est déçus, on avait un bon noyau de joueurs et de bonnes recrues, mais on pense maintenant à l’année prochaine». Trois victoires, neuf défaites et deux nulles pour un total de onze points et une 8e place pour les Aigles bleus.
«On est contents d’être allés chercher le dernier match pour les gars de 5e année et les spectateurs qui ne nous ont pas lâchés avec nos hauts et nos bas cette saison», a ajouté le capitaine des bleus et or.

C’est intéressant de la part du capitaine d’avoir cité les spectateurs qui certes viennent encourager leur Université, leurs amis ou leurs athlètes, mais le nombre de spectateurs n’est pas impressionnant. Est-ce un élément qui pourrait changer les résultats ? Peut-être. Il est certain qu’une ambiance plus achalandée dans les estrades du stade de l’université de Moncton rendrait les rencontres plus intéressantes, mais surtout, rendrait les joueurs plus compétitifs avec l’appui des spectateurs. On entend, parfois, plus les encouragements des équipes adverses que ceux de Moncton ce qui, à domicile, est difficile à digérer. L’exemple; les chants de l’équipe masculine de l’Acadia qui encouragent leurs homologues féminins tandis que les spectateurs locaux restent monotones à regarder la rencontre.

Pour les Bleues, la saison a vraiment été difficile et le travail, il en faut pour pouvoir atteindre un haut niveau. Néanmoins, les Aigles ont tout donné; de plus, la majorité des joueuses de l’équipe sont des recrues. L’équipe doit gagner de la maturité avant de pouvoir enchainer de belles performances et l’on y croit du côté des joueuses. C’est en dernière place qu’atterrit les Bleue et or avec au compteur trois points dont dix défaites, trois nulles et aucune victoire.

«On termine sur une note positive même avec une nulle. On voulait terminer la saison avec au moins un point. On a bien joué et c’est ce qui compte. Notre saison a été difficile en tant que résultat, mais le moral des joueuses était très bien. On avait toujours espoir de gagner. Il y a beaucoup de potentiel pour l’année prochaine » affirme la capitaine de l’équipe féminine, Anik Gautreau. Cette capitaine qui termine sa cinquième saison et sa dernière : «Je viens de finir ma carrière de soccer universitaire». Un souhait de succès pour tous les athlètes qui ont fini leur saison cette année.

Pour sa part, l’entraineur Angelo Jean-Baptiste reste confiant et affirme que la saison n’est pas négative, il y a selon lui une reconstruction à effectuer pour avoir «une bonne équipe l’année prochaine». Il ajoute pour l’équipe masculine qu’ «avec l’équipe qu’on a là, on aurait pu terminer dans le top 4. Tout s’annonce bien pour l’année prochaine. Nos jeunes ont joué aujourd’hui. Je vais poursuivre mon recrutement ».

mercredi 24 septembre 2014

SPORT


Les Aigles s'inclinent au soccer

Les équipes de l'Université de Moncton se sont inclinées à deux reprises face aux  Panthers de University of Prince Edward Island lors de joutes de soccer de Sport universitaire de l'Atlantique au Stade Moncton 2010 Stadium, dimanche.

Les Panthers ont vaincu les Aigles Bleues, 2 à 1. Maria Scichilone, en deuxième demie et Sarah Stanley, en première, ont mené l'attaque des Panthers. Émilie Naugle a évité le blanchissage avec un filet en fin de match pour les Aigles Bleues qui ont joué un bon match.

Les Panthers ont par la suite blanchi les Aigles Bleus, 2 à 0, chez les hommes.  Mark Ashlee et Brett Hogan ont trouvé le fond du filet lors de la première demie. Trevor White a inscrit le blanchissage.
«Il faut trouver un moyen de marquer des buts », a dit l'entraîneur des Aigles, Angelo Jean-Baptiste. « Nous avons raté trop d'occasions aujourd'hui. Notre défensive joue bien chez les femmes et les hommes. Je vais regarder les matches et voir ce que nous pouvons faire à l'offensive.»


Les deux équipes de Moncton seront à St John's, Terre-Neuve et Labrador, pour deux  matches chacune, en fin de semaine, face aux Sea-Hawks de Memorial University.

jeudi 19 septembre 2013

5ième position pour le cross-country


par Catherine Dumas
C’est samedi dernier qu’avait lieu la première compétition de cross-country dans le circuit de l’Atlantique. L’Université du Nouveau-Brunswick et St.Thomas University étaient hôtesse de cette course qui se déroulait à Fredericton. Les équipes féminines devaient courir un 5km, tandis que la distance des équipes masculines était un peu plus élevée, avec 8km à parcourir.

En accumulant les points des cinq premiers coureurs, l’U de M s’est classé, tant du côté féminin que masculin, cinquième position.

La première Aigle Bleue à avoir franchi la ligne d’arrivée a été Joëlle Haché qui a terminé 18e avec temps de 21 :21. La capitaine, Anouk Pelletier la suivait de près avec un temps de 21:50. C’est Dalhousie University qui a mis la main sur la première place du côté des femmes.

Jérémie Pellerin est le seul Aigle à avoir monté sur le podium avec une troisième place lors de la compétition. Celui-ci, qui a de grands objectifs pour le reste de la saison, a fait un temps de 26 :31, soit 30 secondes après le premier. « C’était vraiment une course où j’étais confortable, mais ce n’était pas facile. Je connais le parcours depuis longtemps par contre, il avait beaucoup plu la veille et ça rendait la course plus dure. Comme notre entraineur nous a dit, il faut prendre ces courses comme des entrainements et augmenter le degré d’intensité à chaque fois pour ne pas arriver brûler au le championnat des SUA », explique le jeune coureur.

Le prochain rendez-vous pour nos Aigles Bleus sera, donc samedi prochain, le 21 septembre, à St-Francis Xavier University en Nouvelle-Écosse.

Ne pas oublier que les Championnats des SUA se dérouleront, ici même, à Moncton le 26 octobre prochain.

Une fin de semaine parfaite


par Catherine Dumas
Les deux équipes de soccer de l’Université de Moncton ont récolté six points chacune cette fin de semaine. Ce qu’on appelle une fin de semaine parfaite!

C’est dimanche dernier, contre les Varsity Red de University of New Brunswick, que le Bleu et Or féminin et masculin ont gagné 1-0.

Alexandra Maltais, la nouvelle acquisition d’Angelo Jean-Baptiste, a ouvert la marque à la 56e minute de cette partie où les tirs ont terminé 9-5 pour les Aigles. L’équipe féminine, avec sa troisième victoire consécutive, s’est installée à la première position du classement du SUA avec 9 points.

Les équipes masculines de UNB et l’U de M étaient, jusqu’avant cette partie, deux équipes qui n’avaient pas encore perdu depuis le début de la saison régulière. C’est le numéro 10 des Aigles Bleus, Philippe DeGrace qui a, assisté de Christian Yapi, marqué pour les siens dès la 38e seconde de la partie. Le Bleu et Or a gardé cette avance tout au long de cette partie où les tirs au but ont terminé 3-1 pour UNB.

Mentionnons que les gardiens Samuel Charron et Geneviève Lévesque, athlètes de la semaine du 9 septembre de l’université, se sont mérité, respectivement, deux et un blanchissages lors de cette fin de semaine.

«Dans l’ensemble je suis très satisfait, nous avons deux bonnes équipes qui veulent gagner. Nous avons dû nous ajuster, car UNB, nos rivales, joue très physiquement. Stratégiquement, nous avons, aussi bien fait. Nous avons été plus agressifs au début, puis nous avons fermé les jeux des Varsity Red lorsque nous avons pris les devants», explique l’entraîneur des équipes de Moncton.

Pour les prochaines parties, qui se tiendront le 21 septembre contre Memorial University au Stade 2010 de l’Université de Moncton, Angelo Jean-Baptiste est confiant : « Nous avons déjà battu Memorial dans les autres années. Nous avons du respect pour toutes les équipes, mais nous n'avons peur de personne d’entre elles.»

mercredi 11 septembre 2013

Qui est Super Bleu?

par Karina Langis

«Allez les Aigles!! clapclapclapclapclap!!»

À qui on pense lorsqu’on encourage nos Aigles Bleus? À Super Bleu évidemment! Mais connaissons-nous vraiment notre mascotte qui porte fièrement le logo de l’Université de Moncton? Philippe Saulnier, directeur de marketing au service de l’activité physique et sportive de l’Université de Moncton accepte de répondre aux questions du Front, concernant notre aigle préféré.

Tout d’abord, Super Bleu, la mascotte et son logo, ne représente pas seulement la section des sports à l’Université de Moncton, mais bien l’Université de Moncton et ses étudiants en entier. Super Bleu est l’image de l’Université, il est donc important qu’il garde celle-ci positive et professionnelle. Saviez-vous qu’il était possible d’avoir Super Bleu présent à votre activité étudiante? Vous n’avez qu’à contacter Philippe Saulnier, et si la mascotte est disponible, elle est à vous! Mais attention! Super Bleu ne boit pas et ne fume pas. Il faut donc s’assurer que votre activité soit digne d’être représentée par l’aigle qui fait sourire non seulement nos étudiants, mais la communauté en général.

C’est en parlant de l’image de Super Bleu que les questions les plus piquantes de mon entrevue sont sorties. Super Bleu est encore un assez jeune aigle. Né en 2005, il serait âgé de 9 ans. Déjà un peu obèse pour son âge, non? Quelle est sa diète? Philippe explique que Super Bleu n’est ni obèse, ni musclé. On conclut donc qu’il est plutôt «mâle», à comparer à sa sœur, Super Bleue, née en 2012 qui, elle, est beaucoup plus «moulée» avec une couette et des cils. Et pour ce qui s’agit de leur diète, celle-ci consiste d’une brochette assez particulière d’animaux : les Huskies de SMU, les Tigers de DAL, les Sea Hawks de Memorial, et quelques panthères d’UPEI.

Attention les cœurs sensibles, mais c’est effectivement vrai; ne vous attendez pas à voir des bébés Super Bleus courir sur le campus bientôt! Nos mascottes ne sont pas un couple, ils sont frère et sœur! La vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, Marie-Linda Lord, fut celle qui suggéra l’idée d’une Super Bleue, en raison d’équité. Plusieurs de nos sports sont représentés par des femmes, alors il n’est que normal d’avoir une mascotte féminine!

Il est aussi possible pour un étudiant de porter le costume de notre mascotte pour une rémunération de 10.00$  l’heure pendant les matchs sportifs. Simplement besoin de contacter Philippe Saulnier à
philippe.saulnier@umoncton.ca pour savoir quand il recrute des étudiants!

Bref, nos mascottes Super Bleus n’ont que pour but de représenter notre université, en plus d’entrainer la foule à encourager nos étudiants dans leurs diverses activités. Nos mascottes participent à tout! Toujours présents aux matchs sportifs, il serait peut-être intéressant de voir nos Super Bleus ailleurs comme à la Coupe FÉÉCUM ou au banquet d’administration… Un Aigle en veston, pourquoi pas?

Du positif, mais des tirs de pénalité couteux

par Catherine Dumas


Même si nos équipes de soccer féminines et masculines des Aigles Bleu(e)s n'ont pas gagné leur première partie à domicile - une défaite de 2-1 pour les filles et une nulle de 1-1 pour les gars - l’entraîneur Angelo Jean-Baptiste trouve qu’il y avait beaucoup de positif lors des parties contre les X-Women et les X-Men de l’Université St-Francis Xavier.

« Les résultats vont venir »

C’est avec un départ en force que les filles de l’U de M ont entrepris leur saison du bon pied à l'aide d'un but de Donya Salomon-Ali, à la deuxième minute de la partie. Dès le commencement, cette partie s’annonçait intense pour les joueuses des deux équipes. Revirement de situation : la numéro 9 des X-Women, Mary Macdonald égalise à la 9e minute grâce à un lancer bien placé au-dessus de la gardienne, Marie-Eve Mclauglin. Avec quelques occasions de chaque côté, dont un but sauvé par Anik Gautreau et un autre par Roxane Bernard lors d’un corner de St-Fx, l’U de M reprend la maîtrise de la rencontre et touche la barre horizontale juste avant la mi-temps.

De retour au jeu, un changement de gardienne de but se fait pour les Aigles Bleues et Geneviève Lévesque entre sur le terrain en raison d'une blessure.

À la 80e minute de jeu, une joueuse de l’U de M touche le ballon avec sa main dans la zone de réparation et St-Fx se mérite un tir de pénalité. Brittany Parks ajoute donc un but au score des X-Women.

Le Bleu et Or n’a pu revenir de l’arrière après ce but; toutefois, les joueuses ont travaillé fort jusqu’à la toute dernière minute. « Nous avons bien joué, mais il est difficile de perdre sur un tir de pénalité. On a vu des belles choses pendant la partie et je crois que nous avons un bel avenir devant nous. Maintenant il faut se concentrer sur les autres parties, garder la tête haute et c’est sûr que les résultats vont venir », affirme la défenseure Anik Gautreau.

Un arrêt clef

Ce n’est peut-être pas une victoire, mais quand-même une première pour les hommes d’Angelo Jean-Baptiste à laquelle les spectateurs ont pu assister ce samedi. L’Université de Moncton n’avait encore jamais gagné ou bien égalisé contre les X-Men depuis 2009. C’est donc avec satisfaction que l’entraineur de l’équipe de soccer masculine a pris cette partie nulle de 1-1.

Avec une première période dominée par St-Francis-Xavier University, à défaut de 9 lancers contre 2 pour ceux-ci, un premier tir de pénalité a été sifflé contre l’U de M. Un tir parfait de Randy Ribero a complètement déjoué le gardien Samuel Charron, qui a plongé à l’opposé. Néanmoins, lorsqu’un deuxième tir de pénalité a été décidé par l’arbitre, Charron, qui affrontait encore Ribero a fait l’arrêt clef de la partie et fait soulever la foule du Stade 2010. 

Ajustement offensif

Après la mi-temps, grâce à quelques ajustements de l’entraîneur, le Bleu et Or est venu mettre beaucoup plus de pression sur les X-Men, ce qui a permis à Moncton de prendre position dans la partie.

À la 50e minute, Maxime Daigle prend le direct sur une faute de StFx devant le filet et avec un tir qui traverse le mur de joueurs : il égalise pour les siens. Les deux équipes font le tout pour le tout pour prendre possession de cette partie qui se termine avec une petite altercation entre Charron et un joueur des X-Men.

« Nous avons changé de tactique de jeux à la mi-temps pour mettre plus de pression sur l’adversaire et ça a marché avec le but de Maxime Daigle, mais c’est certain que Samuel a fait l’arrêt important pour nous », explique l’entraîneur, content de la performance de ses joueurs.

« C’était bien pour notre première partie à la maison. Charron nous a vraiment gardé dans le match avec son arrêt lors du deuxième tir de pénalité. Nous avons du travail à faire, mais je crois que, cette année, notre force sera notre défensive », soutient Maxime Daigle qui a fait le seul but des Aigles Bleus.

Les deux équipes des Aigles affrontaient les Tigers de Dalhousie University, ce dimanche et la prochaine partie à domicile se tiendra le 21 septembre contre Memorial University

Faire sa place

par Catherine Dumas


Cette année l’équipe de hockey masculine attend cinq nouvelles recrues aux camps de sélection et 17 vétérans. Une chose est certaine, peu importe le statut, chacun devra faire sa place dans l’alignement.

L’entraîneur-chef de l’équipe, Serge Bourgeois, qui a comme philosophie de réaliser ses objectifs sans passe-droits ni raccourcis, ne s’attend à rien d’autre que des joueurs qui travaillent pour gagner leur poste lors du camp d’entraînement, tant sur la glace que dans le vestiaire.

« Cette année, nous avons perdu des joueurs de qualité ayant un bon leadership. Par contre, ça va donner la chance à d’autres de prendre plus de place. Je pense, entre autres, à Groulx, Lacroix, Quesnel et Jodoin », souligne-t-il.

Toutefois, l’entraineur des Aigles Bleus espère que ses nouvelles acquisitions viendront aussi prendre leur place pour ainsi pousser les plus vieux à atteindre leur plein potentiel.

Les jumeaux Allain et Alex Saulnier, Steve Lebel, Danny Chiasson et Pierre Durepos seront donc les nouveaux joueurs attendus au camp.

Ayant tous déjà joué au sein de la Ligue de hockey junior majeure du Québec, ceux-ci apporteront de la profondeur à l’équipe, en plus de beaucoup d’offensive.

« Les frères Saulnier sont évidemment des gros morceaux pour notre équipe. Ils sont intelligents avec la rondelle et ils vont nous apporter quelques choses dans notre jeu de puissance », partage l’entraîneur, qui semble fier de ses prises.
 
Changement de système

Toutefois, même si l’an passé l’équipe s’est positionnée sixième dans le classement de l’Atlantique, l’entraîneur ne changera pas sa façon de faire et il est confiant pour la saison à venir.
« Chaque année, j’apprends. Je crois que je suis dans la bonne direction et je suis meilleur d’année en année. Par contre, je suis comme les joueurs et je dois m’améliorer sur certains points », confie Serge Bourgeois.

C’est pourquoi le dirigeant des Aigles effectuera quelques changements dans les systèmes de jeux défensifs.

« Si on joue bien défensivement, ça va aider notre jeu offensif. Nous allons donc travailler fort et faire des changements défensifs pour nous créer des chances dans l’autre direction », soutient-il.

« On a le caractère et les gars pour le faire »

Avec le retour d’Alex Quesnel, qui a seulement fait quelques parties d’exhibition en raison d'une blessure l’an dernier, d’Éric Faille, de Samuel Proulx, de Simon Lacroix, de Simon Jodoin et d’Adrien Lemay, l’entraîneur croit pouvoir tenir les rênes d’une équipe offensive avec beaucoup de vitesse.

« C’est sûr qu’on vise les Championnats canadiens qui ont lieu à Saskatoon cette année, mais l’objectif est aussi de remporter le plus de matchs et de  participer aux séries. On a le caractère et les gars pour le faire », explique Serge Bourgeois.

Rien de moins que le championnat

De son côté, Éric Faille, qui entame sa quatrième année dans le Bleu et Or, met toutes les chances de son côté.

« Je n’ai pas arrêté de m’entraîner depuis juin et je suis prêt pour la saison », explique-t-il.

Celui qui a terminé, l’an passé, meilleur marqueur de son équipe et qui s’est taillé une place dans la deuxième équipe étoile de la Ligue atlantique ne vise rien de moins que le Championnat canadien.

Étant à sa dernière année, le numéro 7 des Aigles Bleus veut devenir un leader pour ses coéquipiers.

« Peu importe si je suis le meilleur pointeur ou le pire, je veux aider mon équipe à gagner. C’est ce qui compte », affirme-t-il.

Ce sera donc le 16 septembre qu’aura lieu la première partie pré-saison des hommes de Serge Bourgeois, à 19h à Cocagne, affrontant UNB.

mercredi 4 septembre 2013

Mature et expérimentée

par Catherine Dumas

Cette année, l’équipe de hockey féminin n’ajoutera que quatre à cinq filles à son alignement.  Les plus gros changements se feront donc dans l’encadrement de l’équipe et du côté des entraîneurs. C’est pourquoi l’entraîneur, Denis Ross, s’attend à remettre son équipe dans le top deux de la ligue atlantique grâce à une équipe mature et expérimentée.

« C’est bien pour nous, car nous pouvons commencer plus vite les systèmes de jeux, les unités spéciales et surtout nous allons pouvoir mieux nous préparer pour chaque équipe », informe l’entraîneur.

Avec une équipe qui ressemble bien à celle de l’an passé, les Aigles Bleus pourront se permettre de développer leur jeu en profondeur car les apprentissages des joueuses sont déjà au niveau. 

« Cette année, nous allons trouver les solutions et non seulement mettre nos énergies sur les problèmes », affirme l’entraîneur. «Notre force sera évidemment notre vitesse, mais aussi notre force de caractère. J’ai des filles qui veulent jouer à l’infini; elles n’abandonneront jamais et sauront profiter des erreurs de l’adversaire. », dit-il.

Avec un nombre de vétérans plus élevé, l'entraîneur de l’équipe des Aigles Bleus s’attend à voir plus de leadership sur la glace.

«Toutes mes joueuses sont des joueuses clefs, elles ont toutes leurs forces et elles peuvent, chacune à leur tour, changer l’allure de la partie », ajoute-t-il.

Nouvelle défensive

L’arrivée de deux nouvelles recrues à la défensive pourrait apporter une certaine profondeur à l’équipe de l’année qui se pointe, selon  M. Ross.

Roxanne Turcotte et Andréa Bélanger, toutes deux sorties de la ligue collégiale du Québec, sauront donner un bel équilibre à cette nouvelle équipe.

« Mon objectif est surtout d’avoir de la stabilité dans n’importe quelle position, n’importe quel trio et avec n’importe quelle athlète. Nous allons avoir un jeu intense.», soutient-il.

De plus, le retour de deux anciennes joueuses, Karine Roy et Janik Robichaud, est très attendu. Après un retour progressif, l’an passé, ces deux dernières visent le 100 % avec l’équipe et elles sauront compléter les trios à l’attaque.

Comme l’entraîneur le rappelle, « c’est toujours un effort collectif ».

Une équipe d’entraîneurs renouvelés

Deux nouveaux entraîneurs se joindront à la formation des Aigles Bleu: soient Kristine Labrie et Marc-André Côté. Ces deux anciens de l’Université de Moncton sauront, sans aucun doute, transmettre la culture des Aigles Bleus…«une culture qui a été quelque peu dissipée lors de la dernière année», explique M. Ross.

Avec ces petits changements dans l’alignement de l’équipe des joueuses et du côté de l’administration, l’entraîneur-chef du hockey féminin a bien hâte de revoir ses filles au camp d’entraînement, car pleins de nouveaux défis se présenteront à eux cette saison.


L’été pour se reposer?

par Catherine Dumas 


La saison estivale permet à nos Aigles Bleus de recharger leurs batteries et de se préparer pour la nouvelle année qui s’entame.

Travail, entraînement, compétitions et repos : voilà la recette parfaite de l’été d’un athlète universitaire. Tout dépend du sport qu’ils jouent, chacun d’eux se prépare à sa façon.
Voici donc le récit de quelques-uns de nos Aigles Bleus.

Jérémy Pellerin
Cross-country

Jérémy Pellerin, qui débute sa troisième année en administration, a eu la chance de performer dans une des courses les plus relevée au Canada soit le 10 km d’Ottawa.  Cette compétition fut plus que mémorable pour l’athlète, car il a réussi à se positionner 13e de la course et 3e canadiens.
Jérémy Pellerin, qui débute sa troisième année en administration, a eu la chance de performer dans une des courses les plus relevée au Canada soit le 10 km d’Ottawa.  Cette compétition fut plus que mémorable pour l’athlète, car il a réussi à se positionner 13e de la course et 3e canadiens.
«Meilleure course à vie! J’étais confortable durant la course et la foule était incroyable.  C’était un parcours très rapide et le fait qu’il y avait des africains dans celle-ci amenait un autre défi. C’était la première fois que je pouvais me mesurer à eux », affirme le coureur.

Pour Pellerin, les mois de juillet à septembre sont le moment parfait pour augmenter le nombre de kilomètres courus et se préparer à fond pour la saison de cross-country. Il a très hâte de recommencer la saison universitaire car il est, cette année, l’un des espoirs pour remporter le championnat de cross-country des universités de l’Atlantique, le 26 octobre prochain, qui se déroule ici même à l’Université de Moncton.

Maxime Daigle
Soccer

Le #7 des Aigles Bleus n’a pour sa part, pas perdu son temps, lui non plus. Même s’il a manqué les six premières parties du FC Gatineau, équipe de la ligue semi-professionnelle de soccer du Québec, Daigle est devenu un joueur important de la formation et aussi le meilleur marqueur de l’équipe. 

« C’est vraiment le fun comme ligue et en plus, il y a toujours beaucoup de partisans», explique l’attaquant, qui a eu l’occasion, cet été, de jouer avec d’anciens coéquipiers des Aigles, dont les jumeaux  Ciepela.

En plus de pouvoir pratiquer son sport tout l’été, Maxime a combiné le tout en travaillant à la banque BMO et au journal Le Droit, où il a fait son stage universitaire en y travaillant une fois par semaine.

L’étudiant du programme d’Information-Communication sera donc un joueur à surveiller lors de la saison universitaire, où celui-ci est considéré comme « un bon pilier pour la jeune équipe de soccer», selon l’entraîneur Angelo Jean-Baptiste.

Simon Jodoin et Marika Lacroix
Hockey

Pour leur part, nos hockeyeurs profitent de l’été pour pratiquer différents sports. Certains jouent dans une ligue d’été pour ne pas perdre leur habiletés, tandis que d’autre préfèrent s’investir dans d’autres activités.

Marika Lacroix, nouvelle capitaine de l’équipe des filles, complètera sa 4ème année en éducation, concentration biologie. Elle a passé l’été chez elle à Orléans, en Ontario, pour faire son stage dans son ancienne école secondaire. Elle a aussi travaillé à SAS Institute, qui est une compagnie privée d'analytique et de logiciel de programmation.

««J'ai vraiment adoré mon expérience; tant les élèves que la profession d'enseignant. Ça m'a confirmé que c'est vraiment une carrière que je veux poursuivre ! Par contre, pour le SAS Institute, je me vois mal travailler dans un bureau à journée longue.», souligne la jeune femme.

En effet, notre joueuse des Aigles Bleus n’a pas laissé de côté le sport car elle a  accompli un duathlon et un 10 km à la course durant ses vacances.

De plus, Marika a investi de son temps à organiser des tournois de volley-ball pour différentes collectes de fonds, entre autre pour amasser des fonds pour les enfants et pour la recherche contre le cancer.

De son côté, Simon Jodoin a passé l’été ici, à Moncton, afin de travailler chez Financement agricole Canada.

Jodoin en est à sa 3ème année au sein de l’équipe des Aigles et a remplacé la glace hivernale par une surface de hockey balle en participant à la ligue Goodys Ball hockey de Moncton durant les quatre mois de congé.

Comme de nombreux athlètes, le défenseur portant le #25 s’est beaucoup entrainé durant l’été. Celui-ci a même eu la chance de le faire avec un de ses coéquipiers, Samuel Groulx, ce qui s’est avéré être beaucoup plus motivant pour lui.

« J’ai très hâte de recommencer la saison.», soutient-il.

Cette phrase est universelle parmi la famille des Aigles et revient dans chacun des discours des athlètes universitaires. Ils ont tous très hâte de commencer la nouvelle saison, d’avoir de nouveaux défis et surtout retrouver leurs coéquipiers. Ils ont fait le plein d’énergie et sont prêts  à offrir des performances à l’attente de leurs entraîneurs, auxquelles vous pourrez assister au courant de l’année à venir.