mercredi 24 septembre 2014

CULTURE


100% viril ou le théâtre qui désaltère votre plaisir


Ce mercredi 17 septembre 2014 avait lieu la troisième représentation du spectacle 100% viril. Il s'agit de la seule représentation à Moncton. Pour ce, la pièce était accessible aux étudiants puisque c'était sur le campus, dans la salle de Jeanne-de-Valois. Elle était d'ailleurs presque totalement comblée, ne laissant que quelques places dans les côtés, au fond. Plutôt malheureux que peu d'étudiants fassent partie de l'assemblée, mais réellement consolant de voir autant de gens présents pour l'évènement. Personne n'a regretté son billet, sans aucun doute. Des rires tout au long de la soirée, promis juré.  
Le texte se défend très bien côté comédie. Il ne s'agit bien entendu pas de théâtre dramatique, il faut s'attendre à des plaisanteries. Parfois même à un humour plutôt gras. Le but de nos trois comédiens est d'avoir du plaisir et de le partager. Rien à craindre de ce côté.  Robert Gauvin, André Roy et Luc Leblanc ont un plaisir fou sur scène. Parlant de Luc Leblanc: une fois de plus, il nous interprète des personnages féminins inoubliables. Un interprète inspirant, comme à son habitude. L'expérience de nos artistes est frappante dans cette production. Sans oublier la touche féminine de la metteure en scène Karène Chiasson. 

Il faut tout de même avouer qu'il y a une ressemblance frappante entre 100% viril et la pièce de théâtre Broue. Cette dernière a été créée en 1979 au Québec. Le concept est sensiblement le même à la base : situé dans un bar, avec de nombreux personnages joués par seulement trois comédiens. Même la scénographie en tant que telle a ses similitudes. Il est donc possible que l'effet soit voulu. Après tout, une version acadienne à la sauce Robert Gauvin, l'auteur, a son intérêt. Surtout si l'on prend en compte le français utilisé. De nombreuses expressions acadiennes sont empruntées par les personnages. De plus, ceux-ci viennent d'un petit village nommé Pointe-au-Boute où le nombre d'habitants s'élève à 12 et où ils se connaissent tous très bien. Une réalité en Acadie? Bref, malgré les ressemblances, la pièce possède sa propre esthétique, sa propre âme.

Enfin, il s'agit du 10e anniversaire des Productions entrepôt. Pour fêter cette occasion, la pièce 100% viril est plus qu'appropriée. Représentative du bon travail qui y a été fait au cours des années. En effet, la compagnie a participé à de nombreux projets qui ont permis d'obtenir de la visibilité à la culture acadienne, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la province. Il est important de constater le cheminement qui a été parcouru. Que ce soit avec le Pays de la Sagouine ou encore avec la Revue acadienne et plus encore. Le tout a donc été fêté dans la joie. Une réussite de ce côté. Par contre, il serait intéressant de monter des productions plus sensibles aux enjeux environnementaux, politiques et culturels qui sont d'actualité présentement en Acadie. Mais bien entendu, il s'agit d'un tout autre monde. Pour l'instant, rions et oublions nos problèmes dans l'allégresse avec les Productions entrepôt, puisque c'est une autre possibilité que nous offre le théâtre.

Sophie Bouchard-Tremblay

SPORT


Les Aigles s'inclinent au soccer

Les équipes de l'Université de Moncton se sont inclinées à deux reprises face aux  Panthers de University of Prince Edward Island lors de joutes de soccer de Sport universitaire de l'Atlantique au Stade Moncton 2010 Stadium, dimanche.

Les Panthers ont vaincu les Aigles Bleues, 2 à 1. Maria Scichilone, en deuxième demie et Sarah Stanley, en première, ont mené l'attaque des Panthers. Émilie Naugle a évité le blanchissage avec un filet en fin de match pour les Aigles Bleues qui ont joué un bon match.

Les Panthers ont par la suite blanchi les Aigles Bleus, 2 à 0, chez les hommes.  Mark Ashlee et Brett Hogan ont trouvé le fond du filet lors de la première demie. Trevor White a inscrit le blanchissage.
«Il faut trouver un moyen de marquer des buts », a dit l'entraîneur des Aigles, Angelo Jean-Baptiste. « Nous avons raté trop d'occasions aujourd'hui. Notre défensive joue bien chez les femmes et les hommes. Je vais regarder les matches et voir ce que nous pouvons faire à l'offensive.»


Les deux équipes de Moncton seront à St John's, Terre-Neuve et Labrador, pour deux  matches chacune, en fin de semaine, face aux Sea-Hawks de Memorial University.

ACTUALITE


L’école de sciences infirmières accueille quatre étudiants de la Suisse


Par Emily Briand

Ce semestre, quatre étudiants de la Suisse ont accepté de venir au campus de Moncton pour effectuer un semestre de leurs études. Motivés par l’aventure, le paysage canadien et les attraits d’une petite ville, Eloïse Davet, Camille Déprés, Joachim Maury et Valerio Salvetti ont rejoint la classe des 4e années en sciences infirmières.

Un voyage qui se planifie en avance

« Je voulais déjà venir une année en arrière, mais les délais étaient trop courts, ça faisait trop rapide pour faire les démarche, du coup. J’ai repoussé à cette année et j’ai fait la demande auprès d’une professeure en Suisse qui s’occupe des relations internationales, qui a contacté M. Doucet. Je pense ça a bien pris six mois de papiers et d’attente, de visites, (…) pour valider les vaccins… », explique Mme Davet.
M. Doucet est un professeur à l’École de sciences infirmières qui avait déjà enseigné en Suisse à l’école de M. Maury « Il a gardé beaucoup de liens avec les profs », explique-t-il. «Il nous a envoyé le programme de l’année passée, comme ça on choisissait nos cours. Aussi on a déjà deux étudiants qui sont partis les deux années précédentes qui avaient fait une petite revue, en effet. Ils expliquaient comment se passaient les cours, comment c’était, l’université, où on pouvait acheter à manger… ».

Un système de soins de santé différent

Nos aventuriers n’ont pas seulement eu à faire avec une nouvelle école, mais aussi un système de santé différent. « On a une caisse-maladie obligatoire pour tout le monde. On peut avoir une assurance de base qui couvre tout ce qui est traitement dans la région où on vit. Il faut qu’on paie pour ça, en tout cas, dans mon cas, si je fais le calcul, c’est 300$ à peu près par mois », souligne M. Salvetti. « Il y a beaucoup de discussions là-dessus et maintenant ils sont en train de voir s’ils ne veulent pas changer le système du caisse-maladie et tout ça. Donc, c’est toujours en discussion, un sujet de l’actualité. », ajoute M. Maury.

Une expérience satisfaisante

« Depuis longtemps, je voulais découvrir ce pays pour ses paysages, pour sa culture, pour la langue aussi. », dit Mme Davet. Selon M. Salvetti, les Canadiens ont été très ouverts à leur présence : « Ils sont toujours prêts à nous accueillir, à nous guider, si on a besoin de l’aide… Ça, ça m’a bien frappé ». De son côté, M. Maury est du même avis : « Les relations sont tellement simples; les gens viennent vers nous pour discuter, ils sont prêts à nous aider et à nous accompagner. C’est vraiment très, très agréable.

vendredi 19 septembre 2014

ACTUALITE


Vin, fromage…et politique


Par Samuele Acca

Mercredi passé une atmosphère européenne s’est emparée du Coude, le bar étudiant de l’Université de Moncton. Non, ce ne sont pas les Anglais ni les Français qui  débarquent de nouveau au Canada, mais bien du vin et du fromage. Oui, pas la bière à laquelle notre cher bar étudiant nous à habitué, mais du vin, plus classe, plus raffiné et certainement plus adapte à l’occasion. 

Une soirée vins et fromages offerte par notre Fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) qui, autre que flatter gratuitement les palais des présents avec du vin rouge, blanc et une différentes variété de fromages, offrait aussi la possibilité à ces derniers de se confronter avec des candidats aux prochaines élections provinciales au Nouveau-Brunswick (qui se tiendront le 22 septembre prochain) provenant de trois différents partis. 

En fait, huit étaient les candidats qui ont décidé d’embrasser l’initiative de la FÉÉCUM : Jane Mitton MacLean, Carmel Brun et Normand Leger pour le Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick, Monique LeBlanc pour le Parti libéral et Luc Leblanc, Charles Doucet et Monique Robichaud pour le Nouveau parti démocratique du Nouveau-Brunswick. 

Dans une atmosphère plus accueillante, tranquille et moins formelle que l’habituelle salle de conférence ornée de vestons, cravates et formules de politesse, une cinquantaine d’étudiants ont eu la chance de se confronter avec des aspirants représentent de façon amiable et informelle : « On voulait donner la chance aux étudiants de rencontrer des politiciens et de s’y confronter face à face dans un contexte différent. Souvent les étudiants ne sont pas confortables à se lever debout lors d’un débat et prendre la parole devant toute une salle, donc ce format-ci donne une véritable chance aux étudiants de s’informer au sujet de ce qui leur tien le plus à cœur »  déclare Pascal Haché, organisateur de la soirée et Vice-président externe de la FÉÉCUM.

Donc des échanges plus personnels et amiables à la base de la soirée. Des échanges, des commentaires, des compliments et même des critiques, tout était permis et tout s’est déroulé sans aucun souci, détail surprenant compte tenu de la quantité de vin offert, ce qui témoigne davantage la sagesse et la bonne foi de ceux qui ont participé à l’évènement. Une soirée qui a donc su contenter et satisfaire les deux acteurs principaux de la soirée, les étudiants et les candidats : « Je suis très reconnaissant aux organisateurs pour cet évènement, c’est une chance extraordinaire de rencontrer des jeunes qui ont de l’enthousiasme et de l’intérêt envers la politique, j’ai déjà eu plusieurs échanges intéressants avec des étudiants et je trouve ça vraiment bien. C’est une façon beaucoup plus détendue de rencontrer les gens, non comme le porte-à-porte dans lequel souvent on sent le malaise de ceux que nous rencontrons », nous confie Charles Doucet, candidat pour le Nouveau parti démocratique du Nouveau-Brunswick. Voici comment la simplicité d’une soirée peut se révéler le secret de sa réussite, d’autant plus que de ces jours il arrive souvent que le monde politique et celui étudiant se retrouvent très distants l’un de l’autre.  

CHRONIQUE SEXE


Jouet sexuel: le nouveau meilleur ami de la femme?

Par Jessica Savoie

Avec des romans comme Fifty Shades of Grey, on croirait qu’en 2014 les femmes ne seraient plus timides à l’idée de se procurer un jouet sexuel pour satisfaire leur propre plaisir. Pourtant, lorsque j’en discute avec des amies, je réalise que les joues leur rougissent, mais qu’elles sont tout de même très curieuses sur le sujet.

Beaucoup croient qu’aller magasiner dans un sexshop est intimidant; au contraire, c’est plutôt plaisant comme activité et en plus, ça vous en apprend vachement beaucoup sur votre corps et sur vos zones de plaisir.

Posséder un vibromasseur permet à la femme de découvrir son anatomie et les endroits qui lui font du bien. Ça lui permet d’avoir un moment intime avec elle-même, où elle peut complètement se laisser aller à son petit bonheur personnel, explorer et expérimenter. Ça lui donne l’occasion de voir si elle est davantage vaginale ou clitoridienne, de situer son Point G et de trouver ce qu’elle aime et ce qu’elle n’aime pas.

Les jouets sexuels peuvent aussi être une excellente option de couple, pour ceux et celles qui désirent ajouter un peu de piquant à leurs parties de jambes en l’air. Les hommes sont souvent en désaccords parce qu’ils craignent que ces petits bidules finissent par mieux faire le travail qu’eux. Eh bien, contrairement à la croyance populaire, une femme qui utilise régulièrement des objets comme ceux-ci ne devient pas insensible à un orgasme naturel. (De toute façon, il n’y a aucun accessoire dans ce vaste monde qui peut embrasser, caresser, mordiller et exciter une femme comme peut le faire un ou une partenaire.)

Au contraire, voyez cette alternative comme un moyen pour la femme d’atteindre un orgasme supérieur et beaucoup plus intense. La gent féminine, contrairement aux hommes, a beaucoup plus de difficulté à atteindre le 8e ciel et la plupart du temps, elle ne parviendra que très rarement à atteindre un grand orgasme. Ce n’est pas la faute des messieurs, c’est tout simplement la triste réalité de l’anatomie féminine.

Alors au lieu de bouder et de faire la tête si votre partenaire vous demande d’aller faire une petite visite chez le sexshop du coin, pensez à son plaisir et savourez cette nouvelle expérience: les chances sont que vous trouverez cela aussi intéressant qu’elle!

Acheter un nouveau jouet, c’est un peu comme magasiner pour une nouvelle brosse à dents. Il y en a des tonnes, de toutes les couleurs, de toutes les formes, de toutes les grosseurs. C’est pourquoi il est recommandé de se rendre en magasin au lieu de commander via Internet. Habituellement, les vendeuses sont très gentilles et informées sur le sujet. Elles vous aideront à trouver le jouet qui vous convient, selon ce que vous cherchez. Elles vous conseilleront sur l’entretien de celui-ci (une étape TRÈS importante) ainsi que sur son utilisation, sur les lubrifiants que vous pouvez acheter, etc.


Qui sait, peut-être sortirez-vous de là avec un sac plein de surprises qui deviendront, souhaitons-le, une partie de votre quotidien!

jeudi 11 septembre 2014

Alerte au feu sur le campus !


Par Valentin Depret 

                   L’alarme incendie a résonné dans toutes les allées du campus. Dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 septembre, vers minuit, la résidence Lefèbvre, aux portes de l’université de Moncton, s’est réveillée au son strident des alarmes à feu. Une température anormalement élevée a été détectée par les capteurs présents dans la structure.

Des planchers brûlants

A l’origine de l’incident, une défaillance dans la machinerie. « Un problème mécanique a provoqué le déclenchement d’une soupape de sécurité à vapeur » précise Charles Maillet,  directeur du service d’entretien et de réparation à l’université de Moncton. « C’est ce qui a amené une chaleur plus intense au plancher près de la situation ». Mais ce dernier se veut serein : « ni l’édifice ni personne n’était en danger » assure-t-il.

Du côté du service de sécurité du campus, on dédramatise la situation. « Il n’y a heureusement pas eu de feu, juste une température excessivement chaude dans le bâtiment ». De quoi rassurer les résidents les plus anxieux.

Car pour la plupart des étudiants de la résidence, qui s’apprêtaient à se coucher, la nuit fut plus mouvementée que prévue. Evacués et accompagnés devant le pavillon Adrien J-Cormier, de l’autre côté de la route, ils racontent leur surprise. « Il y avait deux ou trois gros camions de pompiers et un 4x4 » raconte l’un deux. « Les alarmes ont sonné pendant un long moment, même après le départ des pompiers, mais personne n’a paniqué» ajoute-t-il.  

Un événement pas si nouveau

Il faut dire que ce n’est pas la première fois que ce type de mésaventure se produit. « Cette situation arrive de temps en temps dans nos édifices » admet Charles Maillet. Quelques mois plus tôt, les pompiers étaient déjà intervenus pour des faits similaires, à la résidence Lafrance, près de l’entrée du campus.

Il s’agit désormais de chercher à anticiper les dysfonctionnements à l’origine de ces incidents à répétition. De sorte qu’à l’avenir, les résidences universitaires du campus de Moncton soient épargnées par de tels scénarios. Ironie du sort, un exercice d’évacuation avait eu lieu quelques heures auparavant sur le campus, à la résidence... Lafrance.

Chronique invention : Quand la guerre des sièges fait rage en avion…


                       Connaissez-vous cette sensation désagréable ? Cette sensation de gêne extrême et de ras-le bol généralisé quand, dans l’avion, votre voisin de devant baisse, aussi subitement  que stupidement, son fauteuil sur vous. Ce moment où en plein milieu d’X-Men 3, alors que Wolverine s’apprête à sauver Jean, votre petit écran se retrouve en quelques secondes sur vos genoux. L’instant où, alors que vous tentez vainement de faire tenir votre jus d’orange sur votre plateau, le voyageur devant vous décide de faire la sieste, au grand dam de votre tout nouveau jean. Ne me dites pas que vous n’avez jamais expérimenté cela, tout le monde l’a vécu.

Une invention astucieuse

Mais c’est avec grand plaisir qu’un homme a annoncé avoir trouvé la solution qui mettra fin à ce calvaire ! Le nom de son invention ? Le Knee Defender. Le protecteur de genoux. L’objet rêvé en avion. Le graal aéronautique.

Oui, plutôt que de se lamenter sur son sort, Ira H. Goldman, 1m92, a décidé de passer à l’action en utilisant cet appareil ultra efficace. En clair, ce sont deux petites pinces à accrocher sur les branches de nos tablettes, empêchant ainsi mécaniquement le siège de devant de se baisser. Pas mal non ?
Et ce n’est pas tout. Cet objet miracle est commercialisé ! Et cela pour seulement 22 dollars américains, soit 24 dollars canadiens, 13 livres britanniques ou encore 17 euros à l’heure où j’écris ce papier. Un peu de conversion ne fait pas de mal en ce début d’année. En tout cas avec ça, finies les déconvenues et (re)bonjour le confort !

Le piège de la popularité

Mais il y a un hic ! Imaginez un avion où plus personne ne pourrait baisser son siège. Où il n’y aurait plus ce fantastique jeu des dominos. Les plus fatigués auraient à lutter devant leur écran. Et les plus joueurs ne pourraient même plus embêter la grand-mère tranquillement installée derrière eux.

Car oui, les compagnies aériennes se sont d’ores et déjà emparées du problème et ont adressé la plus dure des ripostes à notre nouvel objet magique. Le Knee Defender est désormais interdit par la plupart d’entre elles… dont Air Canada.

Ce qui devait être l’objet révolutionnaire de l’année 2014 est donc reparti aussi vite qu’il est arrivé. Faisant ainsi le bonheur des grand-mères voyageuses, et rendant la vie dure à celles et ceux qui, une fois encore, reprocheront à Wolverine de ne pas avoir couru plus vite et à eux-mêmes d’avoir choisi de mettre leur nouveau jean ce jour-là.

Ah j’oubliais, pour les chanceux détenteurs de billets en classe affaires, n’essayez pas le Knee Defender. D’une, il est inutile et sera sans effet. De deux, vous aurez perdu 22 dollars US, 24 dollars canadiens, 13 livres ou 17 euros. Et de trois, vous passerez pour un fou.

Le Party retrouvaille nous revient en force !


Par: Sophie Bouchard-Tremblay
            Encore cette année, nous avons eu droit au spectacle de la rentrée, l'attendu «Party retrouvaille». Eh oui, le moment parfait pour rassembler les premières années aux autres, puisque tous sont invités. Ce vendredi dernier, cinq septembre 2014, avait lieu la nouvelle édition au centre étudiant. Les billets étaient en vente à la FEECUM au prix abordable de 10$ pour les étudiants et 20$ pour les autres. L'Université de Moncton mettait en vedette Les jeunes d'asteure, Pierre Kwenders  ainsi que le clou du spectacle : Radio radio ! Des invités donc très diversifiés par leur style musical, ce qui est d'autant plus intéressant.
          
La première partie a été amorcé vers 22h et quelques poussières par Les jeunes d'asteure. Les jeunes d'asteure c'est un groupe qui a été formé un 15 août (des vrais acadiens !) à Bouctouche. Ils décrivent leur style musical comme étant un rock and roll chiac acoustique. Il s'agit, dans les grandes lignes, de musique acadienne contemporaine. Pour eux, ce fut assez calme comme commencement, il faut se l'avouer. Il y avait peu de gens qui étaient présents, ce qui est dommage. La soirée ne faisait que commencer et la piste de danse n'avait pas encore prit vie. Plutôt difficile, puisque tout talentueux qu'est le groupe, leur musique n'est pas très dansante. Choix donc curieux d'avoir retiré toutes les chaises de l'endroit. Certains auraient souhaités s'asseoir pour bavarder tout en sirotant une bière. Ce qui n'était malheureusement pas possible. Mais les artistes ne se sont tout de même pas laisser abattre en donnant tout ce qu'ils avaient. C'est vers la fin qu'il a été permis de voir salle comble dans le 63. Le party venait à peine de commencer que déjà il fallait déplacer tout ce beau monde dans Le coude, le bar étudiant du campus.

Quelques mètres plus loin avait lieu le spectacle de Pierre Kwenders. Son style musical s'inspirant de soul, d'électro ainsi que de rumba. L'artiste d'origine congolaise sort d'ailleurs son premier album dans moins d'un mois : Le dernier Empereur Bantou. Pour l'instant, il nous a interprété de nombreux morceaux d'une énergie forte et surprenante. Ce n'est pas un type de musique banal, donc pour plusieurs ce fut une découverte. Un choix pour le moins curieux pour le party retrouvaille. D'autant plus qu'il n'y avait toujours pas de place assise, même en ce nouveau lieu. Heureusement plus personne n'en avait besoin, puisque la danse a officiellement commencé. Tous ont donc su apprécier le spectacle à sa juste valeur. Surtout lorsque Jacques Alphonse Doucet, du groupe Radio radio, a soudainement entré en scène pour accompagné Pierre Kwenders dans un de ses rap. Les deux étant plein d'énergie, ce fut un duo pour le moins insolite, mais excellent à l'écoute.

Parlant de Radio radio, qui était LE groupe attendu de la soirée. Après un moment d'attente, il a été permis au public de retourner au 63 où nous attendait le duo en question, accompagné de leurs musiciens : soit Steve Caron comme percussionniste, batteur et DJ ainsi que Josiane Rouette à la trompette. L'énergie était d'une intensité monstre. Nos deux Néo-Écossais nous ont offerts une prestation complètement déjanté. Une excellente manière de débuter ce nouveau semestre en force. Avec leur rap chiac à saveur acadienne, Radio radio est un groupe dont nous n'avons pas finit d'entendre parler ! Les artistes ont fermés les micros vers 1h30. Mais pour certain la nuit ne faisait que commencer...

Enfin, malgré un départ plutôt faible pour cause d'un nombre trop peu élevé d'effectif dans le public, l'évènement a su toucher à son paroxysme grâce à des artistes inspirants ainsi qu'au public qui s'est finalement pointé en force. Il est maintenant temps de se plonger tête première dans ses bouquins pour amorcer ce nouveau semestre universitaire !