Etat de la mosquée : l'avis de l'Université
par La Rédaction
Le Front a joint l'Université de Moncton la semaine dernière pour connaître le point de vue de l'institution sur la situation inquiétante concernant l'état de la mosquée. Cette dernière est consciente des difficultés. "L'Université demeure à l’affût des commentaires des étudiants en ce qui a trait à la salle de prière (mosquée). Un système de ventilation a été installé il y a quelques années afin d’assurer une meilleure qualité d’air dans le local. Nous continuerons d’évaluer la situation afin de tenter de déterminer comment la salle peut mieux répondre aux besoins des utilisateurs" assure t-elle.
jeudi 4 décembre 2014
Conférence de Jean Roch Savoie sur la diversité sexuelle : Rectificatifs et précisions
par La Rédaction
Dans l’édition du Front du 26 novembre, des
maladresses d’écriture sont présentes dans l’article « Semaine nationale des
étudiant(e)s infirmier(e)s : une conférence sur la diversité sexuelle».
Erreurs au niveau de la compréhension
Les paroles de Jean Roch Savoie comme
étant :
1. «pis
parfois on a de la difficulté quand même parce qu’il faut que tu sois en crise
suicidaire. Pis on sait
qu’il y en a plusieurs de nous qui sont hospitalisés en psychiatrie au Georges
Dumont parce qu’ils ne sont pas compris [...] »
Rien de cette information n’est factuel. M.
Savoie n’avait utilisé ces paroles à titre de mise en situation ou d’exemple. Il
ne voulait pas viser qui que ce soit ou quelconque milieu.
2.
De plus, le terme « gai» serait plus approprié que le terme « homosexuel».
Cette phrase
reflète une préférence personnelle et non une déclaration factuelle.
Erreurs de précision
Par la suite, plus loin dans l’article,
quelques imprécisions se sont glissées
1. Dans le 7e paragraphe on peut lire :
« le
groupe a ensuite exploré les composante du Genderbread Person afin de
comprendre le genre. Ceci serait composé de l’identité de l’expression, de la biologie et de
l’attirance. L’identité
comprend ce qu’on ressent, ce qu’on perçoit et ce qu’on identifie.
A noter qu’à chaque fois le terme
«identité» est utilisé, il faut préciser « de genre».
L’identité
de l’expression de genre/ la biologie de genre/ l’attirance de genre/
L’identité de genre
2. Plus loin dans le 7e paragraphe on peut lire :
« En
ce qui concerne le sexe biologique, c’est les hormones et les gonades.»
À noter que le sexe biologique consiste en
plus que juste les hormones et les gonades. Il consiste en fait, aux chromosomes, aux hormones, aux gonades et organes génitaux.
Une deuxième assemblée
générale pour la FÉÉCUM
par Catherine Roy-Comeau
Ce jeudi 4 décembre se tient l’Assemblée
générale (AG) de notre fédération étudiante. Lors
des deux dernières semaines, l’entière population du campus de Moncton a pu voir
et entendre un appel général concernant ce rendez-vous.
Une assemblée générale est un moment où
les membres d’un comité ou d’une organisation vont se rencontrer. Cette
rencontre a pour but de discuter des points importants à considérer au cours de
l’année. Dans le cas de la FÉÉCUM, cet événement, qui se tiendra au 63, invite
les gens à venir et discuter avec d’autres étudiants, membres du personnel ainsi
que les membres de la FÉÉCUM, des enjeux qui les préoccupent. Le point
principal de discussion : la grève potentielle des professeurs à l’Université
de Moncton.
Pourquoi
ce sujet en particulier ?
Avec les remous de l’hiver dernier, causés
par les activités des deux campus anglophones, UNB (University of New
Brunswick) à Fredericton et de Mount Allison à Sackville, nous entendons les
échos de grèves professorales. Depuis, celle-ci plane aussi au-dessus de
l’Université de Moncton
Le président de la fédération des
étudiants, Moncef Lakouas, s’explique en
ce qui concerne l’importance du sujet abordé: «Le but est d’informer la
population étudiante bien d’avance sur ce qui peut amener à une telle grève et
se donner les moyens ensemble de bien se préparer si ça doit arriver.»
Or, la fédération étudiante du campus de
Moncton a fait sa petite enquête sur l’avis des professeurs et de
l’administration dans cette affaire. Jusqu’à présent, la FÉÉCUM a discuté avec
l’ABPPUM (Association des Bibliothécaires, Professeures et Professeurs de
l’Université de Moncton). Selon eux, il ne suffit que de maintenir l’équité au
sein des salaires des professeurs par rapport à ceux des autres universités de
la province. Ils avancent que, grâce à cela, l’Université de Moncton pourra garder
un bon plancher d’employabilité grâce à un environnement de travail adéquat et
de ce fait, augmenter la rétention et le recrutement de ses professeurs. Ce qui
consiste en leur seconde demande.
Pour le moment, il ne reste que de
dialoguer avec des représentants de l’administration afin d’avoir l’autre côté
de la médaille. Selon Sébastien Lord, vice-président aux affaires internes, ce
n’est qu’une histoire de temps, même très peu de temps. Avec de la chance, cela
pourrait se produire cette semaine, avant l’assemblée générale.
Un autre combat qui va probablement
surgir sera celui de la transparence. Encore une fois, le vice-président
interne de la FÉÉCUM soutient que ce sera un combat qui pourra, facilement être
mené par l’ABPPUM, mais surtout, avec les étudiants.
Une
question de participation
Le but ultime de cette réunion est donc de
donner le maximum d’information à la population étudiante afin de la préparer à
une possible situation de grève professorale. Ensuite, il sera question de
travailler ensemble vers des solutions et mettre en place un plan qui sera le
plus favorable pour tout le monde. Moncef Lakouas, président de la FÉÉCUM, ne
fait qu’affirmer : « mes attentes sont de voir une bonne représentation
étudiante pour nous aider dans notre réflexion par rapport aux différents
enjeux du mouvement étudiant».
Donc, la fédération étudiante démontre
des attentes positives vis-à-vis de la réponse étudiante concernant l’AG et les
sujets abordés. Comme l’explique Sébastien Lord, le sujet principal de la
possible grève professorale, à bien plus de chance d’aller toucher la masse
étudiante au grand complet qu’un autre enjeu du moment. «C’est quelques choses
qui a un impact très important sur la vie étudiante [implications ou non] [...]
». Il lance donc l’appel à la population. Il insiste sur le fait que c’est leur
devoir à la FÉÉCUM de représenter tous les étudiants, sans exception, « On a
besoin de ces gens-là qui viennent nous voir et qui nous donnent leurs opinions
[...] on veut être sûrs que leurs voix soient bien entendues», ajoute-t-il.
Il termine en disant qu’il aimerait voir
présent au moins 70 personnes à l’événement, ce qui serait suffisant pour le
quorum, mais aussi pour avoir un pouls correct de la population étudiante. « 70
personnes, c’est à peu près 5 ou 6 personnes par faculté, ce n’est pas si pire»
mesure-t-il.
mercredi 3 décembre 2014
Bienvenue aux Jeux de la Communication !
par Marie-Pier Cyr et Justin Frenette
C’est officiel, il ne reste plus que quelques mois
avant le début de la 19ème édition des Jeux Franco-Canadiens de la
Communication. Cette année, les Jeux auront lieu à l’Université du Québec à
Trois-Rivières, et la délégation de l’Université de Moncton compte bien s’y
tailler sa place.
Un bon début pour la délégation de l’UdeM
Il s’agit pour la première fois d’une délégation
complète qui se dirigera vers Trois-Rivières lors des Jeux de la Communication
en mars 2015. En effet, 32 participants de la délégation de l’Université de
Moncton y seront présents afin de concourir dans les différentes disciplines
originales telles production radio, journalisme en presse écrite et bulletin de
nouvelles. La délégation de l’Université de Moncton se frottera les coudes avec
8 autres délégations universitaires du Québec au cours de 13 différentes
disciplines qui débuteront le 4 mars 2015. Cet évènement suscite l’intérêt de
plusieurs, y compris les étudiants de première année. « Je n’ai entendu
que du bon des Jeux de la communication. C’est ma première année à l’université
et ma première participation au Jeux de la communication », partage Annie
Desjardins, étudiante en première année en information-communications. Par
ailleurs, l’équipe organisatrice derrière la délégation de l’Université de
Moncton est déjà au travail : avec la première édition du J’festival sur
ton Campus et la rumeur d’une seconde édition à venir, l’équipe composée de
Jessica Savoie, Sébastien Haché et Carole-Lyne Boucher veille non seulement au
financement de la délégation, mais aussi à son bien être : « (…) Le
plus important, c'est de créer une atmosphère d'équipe où il est ''le fun''
d'apprendre et de se dépasser. Les Jeux de la Communication peuvent être
l'expérience d'une vie, si on est bien entourés... Et l'un de nos objectifs
premiers cette année, c'est de veiller à ce que notre délégation reste comme
elle est présentement: une petite famille », explique Jessica Savoie,
coordinatrice au sein de la délégation de l’Université de Moncton. C’est en
effet l’atmosphère soudée de l’équipe que l’on souhaite transmettre lors des
Jeux.
Un spectacle bénéfice à succès
A l'occasion du
spectacle J'festival sur ton Campus, spectacle organisé afin d'aider au
financement des Jeux de la Communication, deux groupes et un DJ ont performé
afin de divertir la foule remplissant presque complètement le bar étudiant Le
Coude.
Les premiers à dompter la scène étaient Infinity Goat.
Ce groupe monctonien au son aussi rétro que leur image ont électrisé la salle
dès le début de leur performance, même avec le très peu de gens présents au
tout début du spectacle. Ceux-ci ont commencé avec une improvisation musicale
mariant un son de guitare psychédélique à souhait, des mélodies de basses très
précises et efficaces et des coups de djembé effrénés donnant une ambiance
presque sauvage à la pièce spontanée. Le tout semblait presque tout droit sorti
de l’album Ummagumma de Pink Floyd.
Puis, lorsqu’un plus grand nombre de personnes étaient présents, ils
enchainèrent avec plusieurs de leurs compositions, celles-ci s’inspirant
surtout du rock psychédélique et du classic rock. Ils ont interprété également
la fameuse pièce instrumentale Moby Dick
de Led Zeppelin ainsi qu’une chanson plus récente mais au son reminiscent du
hard rock des années 70, Elephant de
Tame Impala. Le public était en feu pendant la totalité de leur prestation, la
plupart des spectateurs dansant sans aucune retenue au rythme de leurs
chansons.
Les
prochains à performer étaient In Abstraction, un groupe instrumental venant
également de Moncton mais au son s'inspirant davantage du post rock et du rock
progressif. Ceux-ci ont commencé en force avec comme introduction la pièce The Ecstasy of Gold d’Ennio Morricone,
venant de la trame sonore du film The
Good, The Bad and The Ugly et fréquemment utilisée par Metallica comme
introduction de spectacle. Ils ont performé ensuite plusieurs de leurs
compositions, dont Zig Zag, Blacktop,
Solstice et Lost Minds. De la
musique très ambiante et planante qui a régalé les amateurs de post rock.
Après les
groupes, DJ Froux (Sam Froux) a tourné la salle en une véritable piste de danse
avec ses mix techno/dance. Pour ceux étant moins habiles à la danse, des
cerceaux avaient été fournis comme divertissement, et plusieurs sont
complètement retombés en enfance en se déhanchant frénétiquement pour ne pas
faire tomber l'anneau.
Pour
rajouter de l'ambiance, des ballons avaient été jetés dans la foule et ceux-ci
se promenaient d'un bord à l'autre de la salle. De plus, Dominique Tremblay peignait
les bras de ceux qui le désiraient avec de la peinture brillante dans le noir.
Tout pour donner à la soirée une ambiance authentique de festival de musique.
« On voulait
un vrai festival et on l'a eu! L'ambiance était différente des autres soirées
étudiantes, parce qu'un festival est un endroit où on peut s'envoler et se
laisser emporter par la musique et l'amour qui circulait... d'après les
commentaires que nous avons reçus, les gens se sont beaucoup amusés et c'est
tous ce qui compte pour nous! Je prends aussi l'occasion pour dire que la
délégation des Jeux de la Communication de l'U de M va organiser un "J'festival
sur ton Campus 2" au prochain semestre avec encore plus de belles
surprises! Ca été un succès ! » affirme Dominique Tremblay, l'une des organisatrices
de l'événement.
Une équipe solidaire et une expérience hors du commun
« La délégation est motivée et enthousiaste. Le
côté organisationnel va bon train également. Tout le monde contribue pour qu’on se rende à destination le 4
mars », souligne Annie Desjardins. S’il y a bien quelque chose que l’on
retient des Jeux de la Communication, c’est bien l’esprit d’équipe et
l’enthousiasme de chaque participant. Il s’agit en effet d’une expérience qui
permet à tous de rencontrer des étudiants passionnés d’ailleurs et de se faire
reconnaitre sur la scène nationale. Une victoire dans l’une des disciplines
peut même se traduire en un emploi pour certains : « J'ai une amie
qui a gagné la première place en médias sociaux et elle s'est offert un boulot
comme responsable des médias sociaux pour les Canadiens de Montréal »,
partage Jessica Savoie. Cependant, l’aspect le plus important des Jeux est
définitivement l’opportunité de vivre une expérience unique et positive, comme
l’explique Annie Desjardins : « Je veux vivre une expérience
folle. Les gens qui ont déjà participé
aux Jeux disent que c’est une expérience à la fois extrêmement non
professionnelle et très professionnelle en même temps. C’est exactement ce que
je veux vivre durant cette semaine-là. »
Discours du
trône : les attentes de la FÉÉCUM
par Samuel LeGresley
Le nouveau gouvernement de Brian Gallant va énoncer le
programme du nouveau gouvernement libéral pour l’année parlementaire dans un
discours du trône, le 3 décembre. Moncef Lakouas, président de la FÉÉCUM, nous
fait part de ses attentes.
Sa principale demande implique plus de financement des
universités de la part du gouvernement : « J’aimerais mettre
l’emphase sur comment, à travers les programmes que le gouvernement va
développer, on va pouvoir retenir nos jeunes dans la région. », expliquant
qu’un financement adéquat pour rendre l’éducation accessible à tous est
essentiel pour une population éduquée qui contribue à la société et qui accède
à des hauts salaires.
Il insiste aussi sur une politique d’immigration d’étudiants
francophones, pour aller chercher des fonds afin de compenser pour le manque
généré par les coupures en éducation : « On parle de la croissance
démographique et du vieillissement de la population. Le système de la santé
pèse lourd sur les dépenses du gouvernement, avec plus de 40% du budget.
Lorsque on parle de l’éducation at large,
c’est 26%. Le financement pour la santé augmente, mais l’éducation
diminue ».
Il propose donc une solution pour trouver des fonds : « Lorsqu’on
a un manque à gagner, on doit aller chercher des gens de l’extérieur », dit-il pour
expliquer les bienfaits économiques apportés par les politiques d’immigration.
Cependant, Moncef Lakouas insiste que ces étudiants de
l’extérieur doivent être emmenés en fonction de leurs compétences, pour
accréditer les acquis : « Je veux faire venir un médecin parce que j’ai
besoin d’un médecin, pas pour qu’il conduise un taxi », dit-il pour souligner
l’importance d’emmener des étudiants en fonction de si on peut les accommoder
par la suite.
Finalement, ce qui rendrait le meilleur financement
universitaire et les politiques d’immigration possibles, selon lui, est le
développement de l’économie. Il s’attend à ce que le gouvernement prenne des mesures
pour prioriser celui-ci : « Si on a du développement économique, on
peut financer une université, une politique d’immigration, et donc la rétention
des jeunes ».
Toutefois, il voudrait que ce plan économique soit à long
terme. « Je ne veux pas quelque chose qui va nuire à l’environnement ou à la
santé des citoyens », dit-il, en prônant des programmes économiques
durables et sécuritaires.
Il parle alors des retombées du programme d’oléoduc
TransCanada, dont Brian Gallant fait récemment la promotion : « Il va
créer 150 jobs au N-B sur 20 ans. Les
retombées économiques seront 760 millions sur 20 ans, ce qui représente 38
millions par année – moins de 4,5% de notre budget. Est-ce que c’est ça qui va
créer de la job, relancer l’économie,
absorber les jeunes qui sortent de nos universités ? ». Il souligne
alors l’importance de prendre des décisions à long terme, en ne se basant pas
seulement sur un sentiment d’urgence.
Moncef Lakouas ajoute qu’il faut élever la barre quant aux
programmes de développement qu’on amène à la région. « Il faut bâtir un
“effet de la vague”», dit-il pour expliquer le besoin de programmes économiques.
« Il faut que ça prenne en considération non seulement
la génération d’aujourd’hui mais aussi les générations de plus tard, dans
toutes les sphères. Ça prend du développement économique car lorsqu’on veut
augmenter les revenus et retenir les jeunes, ça peut les absorber. »
Il souligne également que le domaine universitaire
apporte un environnement d’innovation et d’invention, qui permettrait de
transformer les produits pour un meilleur prix de revente.
Il parle aussi de la promotion d’une culture d’exportation
pour bénéficier la situation économique : « Quand on s’étale sur une
culture d’exportation où nos produits se ramassent à l’extérieur, ça donne une
vitrine qui amène les gens à se renseigner sur nous, potentiellement pour faire
affaire avec nous ou même venir chez nous. »
Finalement, Moncef Lakouas fait un lien avec l’annonce du
gel des embauches de la semaine dernière où l’Université ne remplit pas les
postes vacants jusqu’à nouvel ordre.
« Ça découle du financement des universités. 75% de
l’argent qu’on utilise pour financer l’Université vient du gouvernement, et à
peu près 25% vient des étudiants. », dit-il, pour souligner l’importance des
fonds du gouvernement dans les universités.
« Si [le gouvernement] finance l’Université
adéquatement, ça veut dire qu’on a pas besoin d’aller chercher le manque à
gagner sur les étudiants. On n’aura pas besoin de subir l’augmentation des
frais de scolarité ou un gel d’embauche ».
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