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vendredi 27 mars 2015

Comment bien se nourrir en voyage

par Emilie Leblanc

Il peut parfois devenir embêtant de voyager et ne pas être capable de bien se nourrir ou d’avoir à changer drastiquement son régime quotidien. De ce fait, il est donc possible de planifier ou bien de se préparer pour les gens qui se soucient de la nourriture qu’ils devront se mettre sous la dent. Pour d’autres gens, il est plus intéressant de goûter à de nouveaux mets, mais ce n’est pas sans risques.

Quand on voyage à l’international, les règles concernant les bagages sont plus draconiennes. Entre autres, les produits frais comme les légumes et les fruits ne peuvent pas traverser. Par contre, il est parfois possible d’en amener pour le vol, soit dans son petit sac de voyage. Ne soyez pas surpris si on vous l’enlève une fois arrivé à l’aéroport. D’autre part, toute nourriture emballée dans son sac d’origine hermétique est acceptable. On peut alors songer à amener des craquelins, des noix ou bien d’autres aliments qui ne nécessitent pas de réfrigération.

Afin de garder votre énergie au maximum et afin de profiter pleinement de votre voyage, choisissez des mets avec des légumes, des protéines (de la viande, des légumineuses ou bien des noix) ainsi que des produits céréaliers et laitiers (étant donné qu’on a la certitude qu’ils ont étés réfrigérés). Faites comme à la maison et vous éviterez le débalancement inutile de votre corps. N’oubliez pas d’amener
des médicaments oraux comme des anti-diarrhées et des laxatifs pour soulager la constipation. Vérifiez aussi la date d’expiration avant de partir. Se préparer ainsi met toutes les chances de votre côté et évite quelques pépins qui pourraient ruiner un voyage.

Quand la destination est connue, il est facile de repérer même avant le départ quels sont les restaurants à proximité en faisant une recherche sur internet. De cette manière vous pouvez détecter quels aliments seront au menu, ce qui est très pratique pour les gens plus difficiles et pour ceux qui veulent retrouver des mets locaux sûrs.

D’ailleurs, il est quand même bien de se gâter en voyage et aussi de goûter à de nouveaux plats lorsque les endroits semblent suivre les règles de salubrité. Choisissez des restaurants renommés et approuvés par votre agence de voyages si vous visitez un pays défavorisé. Parfois, les restaurants utilisent de l’eau non purifiée ce qui peut rendre les touristes malades lorsqu’ils ne sont pas habitués à cette exposition soudaine. L’eau contient parfois des bactéries qui ne sont pas courantes au Canada comme le choléra. Être malade à l’étranger présente quelques complications peu agréables; mieux vaut donc se méfier et être prudent.

D’autre part, il est bien de se familiariser avec les coutumes culinaires du pays que l’on visite.Démontrer du respect et de la politesse à table peut être bien différent qu’au Canada. Mieux vaut rendre son expérience culinaire à l’étranger des plus exemplaires.

Finalement, se munir de quelques collations de secours peut sembler banal, mais parfois la nourriture peut être très peu accessible dépendamment du niveau de développement du pays. Au pire, vous pourrez présenter quelques nouveaux produits aux habitants et rencontrer d’autres gens intéressants.

mercredi 19 novembre 2014

NUTRITION
Résister aux envies culinaires
par Emilie LeBlanc

Il est très fréquent que nos papilles gustatives désirent des aliments peu nutritifs ou bien très graisseux. Cette chronique tentera de vous guider à enfin savoir quoi vous mettre sous la dent lorsque vous avez des envies culinaires plus malsaines.

Tout d’abord, il est important de savoir que ces envies surviennent surtout lorsque l’on a sauté un repas ou une collation (donc une envie pressante de se gaver), lorsque l’on s’ennuie et qu’on veut rendre le moment plus agréable ou bien lorsque les hormones fluctuent de façon considérable (notamment plutôt chez les femmes avant leurs menstruations). Il est donc possible de prévenir ces envies en contrôlant ces facteurs ou en étant plus conscient de ses choix.

Bien entendu, il n’est pas toujours possible de claquer des doigts pour faire disparaître les fausses fringales. Pour certaines personnes, tenter de substituer un aliment pour un autre pourrait provoquer une envie encore plus pressante pour le met initial, ce qui crée en conséquence l’ingestion de calories inutiles (si on mange l’alternative et puis l’aliment qui nous intéresse vraiment sans avoir réellement faim). Il faut trouver ce qui fonctionne pour soi, mais en général il est possible de substituer les aliments « plus caloriques » pour certains choix plus légers.

Vouloir est le pouvoir, c’est-à-dire qu’il faut vraiment désirer nourrir son corps d’aliments plus nutritifs pour la raison qu’on se sent réellement mieux lorsque c’est ainsi. Être actif au quotidien permet de se sentir bien dans notre peau et d’atteindre nos résultats en matière de conditionnement physique. Par conséquent, on est moins déprimés et on a moins envie de se gaver de n’importe quoi, on devient donc plus conscients de nos choix alimentaires.

Tout dépend des préférences (texture, goût, arôme) et aversions alimentaires, il faut donc se créer sa propre liste de mets de substitution. Pour ma part, quand je voulais manger des croustilles, je m’étais préparé du maïs soufflé à la place avec un peu de beurre (2 cuillérées à thé pour un gros bol suffit de mon côté) et un peu d’assaisonnement au choix (j’avais choisi un mélange épicé cette fois). C’est moins gras (tout dépend de la quantité ingérée évidemment) et il y a beaucoup plus de fibres, ce qui tend à nous rassasier plus longtemps. Si vous avez envie de chocolat, peut-être qu’un dessert santé fait maison à base de cacao ou bien un à deux petits carrés de chocolat noir fonctionneront bien pour satisfaire ceci. 

D’autres combinaisons d’aliments plus santé, mais qui font aussi de bons desserts pourraient être gagnants pour vous : yogourt (considérez grec ou bien brassé selon la texture que vous recherchez) avec des fruits frais, smoothie (remplace bien les boissons plus sucrées), café filtre (c’est niaiseux, mais il existe tellement de différentes saveurs satisfaisantes comme… au chocolat), craquelins de riz avec fromage ou bien une consommation d’alcool (en plus c’est bon pour la santé du coeur).

N’oubliez pas que la modération et la variété culinaire a bien meilleure goût. N’hésitez pas à vous gâter dans le sens du terme qui constitue votre besoin, votre réalité, mais sachez qu’il est toujours possible de faire de petits changements qui pourraient bénéficier à votre santé et à votre bien-être.
NUTRITION

Controverses sur la diète paléo : la diète de l’homme des cavernes
par Emilie LeBlanc

Les préoccupations concernant l’alimentation saine ramènent à nouveau les propos du concept du régime paléolithique. On se réfère ici à la façon dont les humains se nourrissaient dans l’ère paléolithique (période qui s’étend de 2,6 millions d’années passées jusqu’à 10 000 ans avant J.-C.). Durant cette ère, plusieurs découvertes importantes émergent des humains : la découverte du feu, la fabrication d’outils simples, etc. Puisque les chercheurs n’étaient pas présents et que nous n’avions pas de caméras vidéos pendant cette période, il est très difficile de savoir ce que les humains consommaient comme nourriture en ce temps. Les chercheurs sont quand même capables de faire quelques suppositions et c’est à partir de cela que renaît l’idée de ce régime.

Évidemment tout ce qui n’était pas consommé durant cette ère ne doit pas être ingéré si on veut suivre cette façon de faire à la lettre. Le régime exclut donc tous les produits laitiers (bye bye au fromage), les grains contenants du gluten (blé, orge, etc.), les légumineuses (exemple : pois chiches, alors pas du houmous), les arachides (fini le beurre de cacahuète le matin), les huiles raffinées (donc seules les huiles de première pression sont acceptées comme l’huile d’olive vierge par exemple), les sucres raffinés (donc pas de pâtisseries), le sel (comme si on pouvait l’éviter totalement) et l’alcool. Or, plusieurs recherches démontrent que les humains auraient réussi à fermenter des raisins et buvaient du vin durant l’ère paléolithique. Non seulement le régime est très restrictif et plate à mourir; il ne tient pas compte des faits historiques. Alors chéri, qu’est-ce qu’on mange pour souper : beaucoup de fruits, des petits oiseaux trouvés dans la cour arrière et puis quelques insectes pour le dessert?

Les croyants du régime proclament que le métabolisme des humains ne serait pas assez développé pour digérer les nouveaux aliments et que suivre ce régime donnerait une vie prolongée, plus saine et plus active. Ces derniers croient aussi que les aliments qui n’étaient pas consommés durant cette ère sont la cause de l’obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète. Premièrement, le corps humain a évolué considérablement depuis l’ère paléolithique (notre système digestif ressemblait alors à celui d’un chimpanzé) et les aliments exclus du régime sont bien digérés par la plupart des gens (si on oublie les gens avec besoins particuliers comme des allergies ou bien l’intolérance au gluten par exemple). Deuxièmement, nous savons que l’espérance de vie n’était pas suffisamment haute afin de mener ces humains à ces maladies chroniques. Troisièmement, ce régime n’a pas prolongé la vie de ces humains alors dire le contraire serait entièrement faux.

En fin de compte, ce régime draconien vous fera tout simplement vouloir vous arracher les cheveux de la tête (et peut-être qu’ils se mettront à tomber seuls avec toutes ces restrictions)! Un petit truc à retenir : lorsque vous voyez un nouveau régime faire apparition, dites-vous que si ça a l’air trop beau pour être vrai, ça l’est sûrement. Désolé, il n’existe pas de régime miracle pour perdre du poids ou pour vivre jusqu’à l’âge de 154 ans; le tout est dans les mains de la génétique et des habitudes de vie. 
GAMING

Tricher : quand le talent ne suffit pas
par Gérard Connolly

Il peut être frustrant pour certains joueurs d’être bloqués dans un jeu. Dans ce cas, il existe trois options différentes. La solution la plus difficile est de persister ou d’abandonner, mais la plus simple est de tricher.

Lorsqu’on fait mention de tricherie dans les jeux vidéo, on peut croire que le procédé est le même dans chacun des jeux. Toutefois, il y a une grande diversité de façons de faire pour y arriver.

Dans les jeux solos, les gens peuvent utiliser des codes de triche pour débloquer de nouveaux niveaux, des armes supplémentaires ou simplement réduire le niveau de complexité. Il arrive parfois que le jeu lui-même propose des codes pour faciliter la jouabilité et de laisser la discrétion au joueur sur son expérience de jeu. De l’autre côté de la médaille, d’autres titres pointent du doigt le comportement faible du joueur avec des citations le visant directement.

Une autre tactique est d’utiliser les failles (aussi appelées glitchs) pour faciliter ou accélérer la complétion du jeu. Plusieurs d’entre elles sont très reconnues sur Internet et y faisaient apparition dans quelques magasines à caractère vidéo ludique. Puisqu’elle consiste à déjouer le code informatique derrière le logiciel contenant le jeu vidéo, cette tactique demeure la plus complexe à exécuter et à découvrir.

La méthode la plus coûteuse nécessite l’utilisation de matériel physique. De nombreux accessoires existent pour tricher dans un jeu vidéo. Les plus populaires à ce jour sont les « GameShark ». Il s’agit d’un appareil s’insérant dans la console pour déjouer la communication entre les jeux et la console. Il donne des commandes à la console que le jeu lui-même n’arrive pas à contrecarrer. Malheureusement, son utilisation n’est pas sans risque. Si certains codes sont exécutés dans le jeu « Donkey Kong 64 », il peut résulter des conséquences involontaires et irréversibles. Le jeu devient pratiquement inutilisable limitant la cueillette d’items et la jauge de vie. Il faut limiter les essais sur ce jeu!

En mode multijoueur, il est possible d’utiliser la majeure partie des trucs en mode solo. Par ailleurs, étant donné qu’il y a des personnes réelles qui « compétitionnent » ensemble, il est plus facile de prendre avantage de l’intéraction entre nos adversaires. Autrefois, il ne fallait que jeter un coup d’oeil sur l’écran de notre rival pour augmenter nos chances de gagner. De nos jours, les moyens se sont multipliés au rythme du développement des technologies. Il arrive souvent que des gens quittent avant la fin de leur partie au lieu d’affronter leur défaite et de chuter dans le classement. D’autres plus futés utilisent les commandes vocales pour manipuler les commandes vocales des consoles de leurs adversaires (sur la Kinect par exemple).


Il existe un bon nombre de façon de tricher dans le monde des jeux vidéo, mais cela risque de détériorer l’expérience du jeu. Certains comportent des risques, c’est pour cela qu’il faut y aller avec modération.

mercredi 12 novembre 2014

Movember : des poils avec du poids
par Samuele Acca

Oh non, novembre? Pas le mois des moustaches encore! Eh oui, cet ensemble de poils dans le visage, parfois timide, parfois imposant, cette pilosité faciale est désormais devenue une constante du mois de novembre. Un caractéristique qui fait rire, pleurer, jaser et que surtout, dans les premiers jours du mois, nous éloigne un peu du fait que l’hiver est désormais à la porte, prêt à nous couvrir de neige.

Mais pourquoi toutes ces moustaches?

Dans ce contexte d’euphorie poilue qu’il devient légitime de se questionner sur les raisons de tout cela : pourquoi novembre est le mois de la moustache? Plusieurs sont les réponses qui peuvent venir à la tête : de la paresse au charme, d’un stratagème contre le froid à un simple truc pour avoir l’air plus sage, plus mature. Bien que ces hypothèses soient fort intéressantes la raison principale de cette forêt de moustache est le Movember, un évènement annuel organisé par la Movember Foundation Charity. Cette fondation, chaque mois de novembre, invite tous les hommes à laisser pousser leur moustache afin de sensibiliser l’opinion publique et récolter des fonds pour la recherche contre certaines maladies dites “d’hommes“ comme le cancer de la prostate.

Trois catégories de moustache

Maintenant que le secret principal est dévoilé, il est question de trancher les trois principales catégories dans lequel le monde masculin se divise le long du mois de la moustache. La première catégorie est celle des moustaches ignorantes et inconditionnelles. Les hommes faisant partie de cette catégorie sont munis d’une moustache, mais ignorent l’existence du Movember et sa signification. Ils portent une moustache, car ils aiment ça point. La deuxième catégorie est celle des moustaches opportunistes. Dans cette catégorie, les hommes utilisent le prétexte du Movember tout simplement pour sonder le terrain et voir si une moustache est une option, appropriée, convenable et rentable à long terme. Le Movember devient donc une excuse pour expérimenter. Les hommes faisant partie de cette catégorie ne connaissent pas la cause et ne contribuent surement pas à cette dernière. Et nous voici à la dernière catégorie, celle des braves, des héros celle des Movemberistes assidus. Dans cette catégorie les hommes saisissent la signification de la moustache dans le mois de novembre et la portent avec fierté. 

Mais ce n’est pas tout, à une moustache consciente de son importance ces hommes ajoutent des donations qui contribuant davantage à la cause. Après le fameux Ice Bucket Challenge c’est maintenant au tour du Movember de faire son temps. Ce qui faisait beaucoup jaser au sujet du défi de la glace c’était la déviation que son rôle avait subie. Né comme moyen amusant de dénoncer une maladie et contribuer à la cause, cette dernière avait vite perdu son rôle principal pour ensuite devenir un moyen d’avoir de la visibilité dans les médias sociaux. Si le Movember n’offre pas ce genre de visibilité, il ne faut quand même que son origine et sa fin soient perdues. Si vous décidez de justifier votre moustache par le Movember, soyez conscient de l’importance de votre geste et surtout, soyez-en fiers. 

vendredi 19 septembre 2014

CHRONIQUE SEXE


Jouet sexuel: le nouveau meilleur ami de la femme?

Par Jessica Savoie

Avec des romans comme Fifty Shades of Grey, on croirait qu’en 2014 les femmes ne seraient plus timides à l’idée de se procurer un jouet sexuel pour satisfaire leur propre plaisir. Pourtant, lorsque j’en discute avec des amies, je réalise que les joues leur rougissent, mais qu’elles sont tout de même très curieuses sur le sujet.

Beaucoup croient qu’aller magasiner dans un sexshop est intimidant; au contraire, c’est plutôt plaisant comme activité et en plus, ça vous en apprend vachement beaucoup sur votre corps et sur vos zones de plaisir.

Posséder un vibromasseur permet à la femme de découvrir son anatomie et les endroits qui lui font du bien. Ça lui permet d’avoir un moment intime avec elle-même, où elle peut complètement se laisser aller à son petit bonheur personnel, explorer et expérimenter. Ça lui donne l’occasion de voir si elle est davantage vaginale ou clitoridienne, de situer son Point G et de trouver ce qu’elle aime et ce qu’elle n’aime pas.

Les jouets sexuels peuvent aussi être une excellente option de couple, pour ceux et celles qui désirent ajouter un peu de piquant à leurs parties de jambes en l’air. Les hommes sont souvent en désaccords parce qu’ils craignent que ces petits bidules finissent par mieux faire le travail qu’eux. Eh bien, contrairement à la croyance populaire, une femme qui utilise régulièrement des objets comme ceux-ci ne devient pas insensible à un orgasme naturel. (De toute façon, il n’y a aucun accessoire dans ce vaste monde qui peut embrasser, caresser, mordiller et exciter une femme comme peut le faire un ou une partenaire.)

Au contraire, voyez cette alternative comme un moyen pour la femme d’atteindre un orgasme supérieur et beaucoup plus intense. La gent féminine, contrairement aux hommes, a beaucoup plus de difficulté à atteindre le 8e ciel et la plupart du temps, elle ne parviendra que très rarement à atteindre un grand orgasme. Ce n’est pas la faute des messieurs, c’est tout simplement la triste réalité de l’anatomie féminine.

Alors au lieu de bouder et de faire la tête si votre partenaire vous demande d’aller faire une petite visite chez le sexshop du coin, pensez à son plaisir et savourez cette nouvelle expérience: les chances sont que vous trouverez cela aussi intéressant qu’elle!

Acheter un nouveau jouet, c’est un peu comme magasiner pour une nouvelle brosse à dents. Il y en a des tonnes, de toutes les couleurs, de toutes les formes, de toutes les grosseurs. C’est pourquoi il est recommandé de se rendre en magasin au lieu de commander via Internet. Habituellement, les vendeuses sont très gentilles et informées sur le sujet. Elles vous aideront à trouver le jouet qui vous convient, selon ce que vous cherchez. Elles vous conseilleront sur l’entretien de celui-ci (une étape TRÈS importante) ainsi que sur son utilisation, sur les lubrifiants que vous pouvez acheter, etc.


Qui sait, peut-être sortirez-vous de là avec un sac plein de surprises qui deviendront, souhaitons-le, une partie de votre quotidien!

jeudi 19 septembre 2013

Chronique potins : Les p'tites madames du 63


par Karina Langis
Le Soixante-Trois grouille d’activités depuis son ouverture, le 3 septembre dernier. Avec les spectacles durant la Rentrée, ainsi que son menu assez varié, le nouveau resto-bar charme peu à peu les étudiants de l’Université de Moncton.

Durant les dernières semaines, j’ai récolté plusieurs commentaires concernant l’ancien Osmose. Certains étudiants ne sont pas nécessairement satisfaits des chaises de plastique, de l’emplacement des salles de bain ou des prix de la nourriture.

Plusieurs personnes se demandent aussi où est vraiment allé l’argent investi par les étudiants… mais bref, ce n’est pas ma bataille.

Au contraire, cette semaine, j’ai le goût de vous partager les bons commentaires.

Les étudiants aiment l’emplacement, la nourriture et l’atmosphère du resto-bar. Et que retrouve-t-on dans cette atmosphère? Les p’tites madames du Soixante-Trois!

 La bonne humeur des employées est le premier commentaire, et le plus populaire, sur la liste d’impressions chez les étudiants. Et c’est réciproque! J’ai eu la chance de m’entretenir avec quelques p’tites madames pour notre journal étudiant, afin de discuter de leurs opinions concernant leur nouvel emploi.

Rose Roy est employée chez la compagnie distributrice de nourriture du Soixante-Trois, Chartwells, depuis environ 12 ans. Ayant travaillé dans les écoles secondaires Mathieu-Martin et Moncton High, Mme Roy est une habituée de l’atmosphère étudiante. Celle-ci explique qu’il y a plusieurs étudiants qui viennent faire un tour, étant donné que le Soixante-Trois est très bien situé sur le campus. 

Marguerite l’Italien, une autre employée, est parfaitement d’accord concernant l’emplacement du nouveau resto-bar. Ayant travaillé chez Sodexo au bâtiment Taillon pour environ sept ans, Mme l’Italien remarque l’augmentation d’étudiants : « le Soixante-Trois se situe au centre du campus, presque tous les étudiants doivent traverser le centre étudiant et donc arrêtent au Soixante-Trois sur leur chemin. »

Depuis son arrivée au Centre étudiant, Mme l’Italien se dit enchantée par l’atmosphère. En fait, avec la bonne humeur constante des étudiants, elle trouve le tout formidable. De même pour Mme Roy, qui admire le respect chez les étudiants de l’Université de Moncton.

Jusqu’à présent, les p’tites madames du Soixante-Trois n’avaient pas beaucoup d’anecdotes, autres qu’une première semaine un peu difficile d’adaptation au nouvel endroit, mais aussi à la nouvelle technologie.

Mme Roy appelle la nouvelle machine débit son « trésor ». Et, d’une femme à une autre, celle-ci m’a confié que l’uniforme du resto-bar n’est pas si mal. Une chemise un peu plus moulée que les années précédentes et un petit chapeau qui garde pas mal au chaud!

« Les autres femmes et moi on s’est dit qu’il valait plus la peine de se coiffé, il faut trop chaud la d’sous! », raconte-t-elle. 

Je ne voulais que sourire en sortant de mon entrevue avec les deux gentilles employées. Quel plaisir il est de savoir que les étudiants sont si respectueux envers elles. Vous faites la journée des p’tites madames du Soixante-Trois avec votre bonne humeur et j’espère, tout comme elles, que cette bonne humeur va durer même pendant la session d’examens!

Chronique environnement: Petit train va loin


par Alexandre Levasseur

Ce n'est pas une secret pour personne que, dans le domaine de l'environnement, ce sont les petites victoires qui créent les grands changements. Personne ne pourrait demander sérieusement à l'Université de Moncton, par exemple, de bannir toutes les automobiles ou encore d'installer des panneaux solaires sur le toit de chaque faculté. Ces idées (bien que très intéressantes) sont irréalisables d'un point de vue pratique et financier. Il faut alors se demander que sont ces « petites » initiatives qui sont réalisables et qui peuvent avoir un effet intéressant sur la santé écologique de notre campus. 

Pour la chronique environnementale de cette semaine, j'ai décidé de recenser trois différentes initiatives environnementales qui seraient à la fois réalisables et efficaces. Je tiens à préciser que ces initiatives ne viennent pas de moi : Je suis sur le campus depuis longtemps et je les ai toutes entendues de quelqu'un. Je m'excuse de ne pas être en mesure de créditer (en raison de ma mauvaise mémoire) ces merveilleuses idées à leur créateur. 

1. Bannir les répertoires en papier

Un des signes principaux que la rentrée universitaire approche à grand pas est la réception par la poste du répertoire des programmes d'étude de l'Université. Si vous êtes comme moi, cette « brique » vous est aussi utile qu'une grippe dans le temps des examens. À notre ère technologique où presque tous les appareils électroniques de la maison (portable, tablette, téléphone intelligent et même télévision) peuvent être utilisés pour aller sur le site Internet de l'Université, l'envoi de ces répertoires chaque année est très couteux, inutile et surtout très mauvais pour l'environnement.

2. Bannir l'eau embouteillée 

J'ai toujours considéré l'université comme une institution qui doit donner l'exemple à la société en général. Il est très particulier d'acheter de l'eau. C'est peut-être moi qui ai trop regardé de films de science-fiction, mais lorsque je vois quelqu'un dépenser (parfois jusqu'à 3$) pour une bouteille d'eau, je me dis que les scénarios de films futuristes où l'eau est devenue une ressource rare ne sont peut-être pas si  futuristes que ça. Acheter de l'eau en bouteille, c'est une mauvaise idée pour deux raisons. Premièrement on paie pour de l'eau et, dans beaucoup de cas, c'est exactement la même eau qui sort du robinet. Deuxièmement, on a simplement à regarder le compteur sur le nouvel abreuvoir au 63 pour voir combien de bouteilles de plastique peuvent être économisées en seulement deux semaines lorsqu'on offre une autre option aux gens. L'Université devrait donner l'exemple et bannir l'eau embouteillée. 

3. Les vélos

On est tous d'accord que, pendant les mois de décembre, janvier et février, le vélo n'est pas exactement le meilleur moyen de transport. Cependant, pour les neuf autres mois de l'année, le vélo est une solution extrêmement intéressante à la pollution de la voiture. Ça coûte vraiment moins cher en essence, et pour beaucoup d'étudiants, aller à l'Université en vélo est plus rapide qu'en voiture. Finalement, c'est excellent pour l'environnement. Le problème est que l'Université de Moncton n'est pas exactement un leader mondial en installations pour les cyclistes. Les stationnements pour vélos sont très vieux ou inexistants, et il n'existe pas d'espace réservé aux vélos sur les rues du campus. 

Qu'est-ce qui est le plus beau avec ces trois solutions? Avec l'argent qu'on économise en faisant la première, on peut financer les deux autres

Chronique gaming : Faire un peu de sport pour décompresser après avoir commis une poignée de meutres


par Gérard Connolly
Aussi saugrenu que cela puisse sembler, ce parcours est maintenant virtuellement possible grâce à Grand Theft Auto V.

Hier, le studio Rockstar Games a lancé l’un des jeux les plus attendus. Le jeu est annoncé depuis près d’un an et a su tenir les internautes en haleine pendant tout ce temps. Le projet en soi a coûté 270 millions de dollars à réaliser, ne laissant qu’un seul film à un coût plus élevé (Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde à 300 millions de dollars).

Les développeurs ont imposé que le jeu ne soit pas mis en vente avant la date de lancement prévue sous peine d’amende. Toutefois, certains ont tenté le coup et Rockstar a cessé l’envoi de copies aux distributeurs afin d’assurer un respect de leur restriction.

Les ressources utilisées dans le but d’impressionner la clientèle sont impressionnantes. Par exemple, les créateurs du jeu ont engagé quelqu’un dont le travail consistait à rencontrer et à recruter des membres de vrais gangs de rue pour enregistrer leur voix et leur accent. Le but de cet exercice était d’aller chercher un niveau de réalisme inatteignable par des comédien(ne)s.

À la grande surprise des développeurs, les nouveaux « acteurs » ont recommandé certaines modifications aux répliques des personnages du jeu. Ils ont stipulé que les répliques ne reflétaient pas fidèlement ce qu’ils diraient dans leur quotidien.

La série des Grand Theft Auto est reconnue pour laisser le joueur devenir l’un des pires criminels de sa microsociété. Les gestes fautifs vont des vols de voitures, aux kidnappings, en allant jusqu’aux meurtres. Cette liste n’est qu’un aperçu du monde auquel on est confronté. Cette fois-ci le jeu est disponible sur la Playstation 3 et la Xbox 360. Une pétition contre la sortie du jeu sur ordinateur est présentement en circulation à l'adresse Web http://chn.ge/1fZ1rUo.

L’un des grands ajouts de ce titre est que le joueur doit utiliser trois personnages aux péripéties très différentes. Il faudra alterner entre chacun d’eux et se servir des spécialités de chacun afin de faciliter la progression dans le jeu.

Parmi les quêtes secondaires et les mini-jeux qui sont dans Grand Theft Auto V, vous pouvez jouer au tennis, faire de la plongée sous-marine, jouer au golf, faire des courses de voiture, et bien plus encore.

Ayant comme habitude d’être inapproprié pour les mineurs, ce jeu est classé « M » au Canada et s’adresse donc aux joueurs de 18 ans et plus seulement. Les motifs de cette recommandation sont les scènes de violence et de nudité, l’utilisation de drogues et d’alcool ainsi que le langage grossier. Il faut donc demeurer très prudent en s’assurant que les yeux sensibles ne soient pas exposés à cette expérience vidéoludique.

Chronique musique : Steven Wilson : Le leader moderne du genre progressif


par Justin Frenette
Dans le monde de la musique, il est très rare mais il arrive tout de même parfois que certains groupes ou artistes se démarquent considérablement des autres groupes ou artistes de la même époque en terme d’innovation et d’originalité. Ce fut le cas avec les Beatles lors de leur phase psychédélique et en créant Sgt. Peppers, considéré par plusieurs comme étant le premier album concept. Ce fut également le cas avec King Crimson, Pink Floyd, Yes et bien d’autres groupes progressifs des années 70 qui ont amené la musique dans des territoires inconnus à l’époque, repoussant les limites imposées par la structure traditionnelle de la chanson et incluant des instruments auparavant jamais utilisés dans le rock. Et aujourd’hui, c’est sans aucun doute le cas pour Steven Wilson.

Si vous êtes moindrement un adepte de musique progressive, vous reconnaissez surement déjà ce nom. Auteur, compositeur, interprète, multi-instrumentaliste et producteur musical, le moindre que l’on puisse dire c’est que cet homme n’a pas peur de travailller. Mais dans son cas, la quantité ne néglige nullement la qualité. Bien qu’il soit plus particulièrement reconnu comme étant chanteur et guitariste du groupe Porcupine Tree, Wilson s’adonne également à plusieurs collaborations et, depuis 2009, à une carrière solo. C’est en février 2013 qu’il sort son troisième album solo intitulé The Raven That Refused To Sing (and other stories) mixé par le célèbre Alan Parsons, notamment responsable du mixage de Dark Side of the Moon.

Avec son troisième opus solo, Wilson démontre une maturité musicale époustouflante. Rien n’est excessif, rien ne semble incohérent malgré les nombreuses directions que prennent certaines chansons, le tout semble calculé à la quasi-perfection. Bien que le jeune homme prenne de l’inspiration en partie de ses influences (Pink Floyd, King Crimson, ELP, etc.), il semble avoir trouvé un son qui lui est plus propre que jamais avec cet album. Chacune des 6 chansons de ce dernier se distingue considérablement l’une de l’autre mais l’album entier maintient une atmosphère mélancolique, unique en son genre et donne l’impression d’une entité plutôt que d’un ramassis de chansons.

Ma chanson coup de cœur de cet album est sans aucun doute The Holy Drinker. La chanson commence avec une mélodie quelque peu sinistre mais accrochante et monte en intensité de manière fulgurante avec des passages déchaînés de guitare, de clavier et de saxophone avant de nous laisser entendre les premières paroles : « The holy drinker and his curse, in constant serfage to unquenchable thirst…». En partant, Wilson décrit un homme religieux ayant un problème de consommation. Plus tard dans la chanson, on apprend qu’un jour l’homme se rend dans un bar et affronte un étranger en duel pour déterminer lequel pouvait consommer le plus. Ce que l’homme ne sait alors pas, c’est qu’il vient de lancer un duel au diable, et bien évidemment il perd son duel et devient prisonnier de l’enfer. D’après l’auteur, ces paroles ont été écrites de façon humoristique mais sur un fond musical très lourd, ce qui crée un contraste assez intéressant. Ce sont les dernières minutes de la chanson qui m’ont le plus agréablement surpris, celles-ci, débutant par 4 notes sombres et puissantes, jouées sur un orgue hautement distortionné. La séquence est ensuite accompagnée d’une mélodie que l’on croirait tout droit sortie des entrailles de l’enfer et supportée par des rythmes fracassants à la batterie. Un passage qui, en bon français, « pogne par les tripes » !

C’est sans aucune hésitation que j’accorde une note de 9/10 à cet album et que je vous le recommande fortement, chers mélomanes!

mercredi 11 septembre 2013

Chronique environnement : Mythes et légendes sur la consommation d'essence


par Alexandre Levasseur

La consommation abusive d'essence est l'une des sources principales de cauchemars pour tout ami de l'environnement qui se respecte.  Beaucoup d'étudiants font également l'erreur de négliger le prix de l'essence dans le calcul de leur budget. Un étudiant n'habitant pas si loin du campus aura rapidement dépensé 50 $ en essence dans une semaine.

Donc, que l'on soit un ami de l'environnement ou tout simplement un étudiant qui survit avec ses prêts étudiants, personne n'aime consommer de l'essence pour rien. 

Cette inquiétude quant à notre consommation de carburant est tellement devenue un élément central de nos préoccupations que beaucoup de mythes et légendes circulent à son sujet.

Nous allons tenter d'éclaircir trois des mythes les plus populaires sur la consommation d'essence. Certains de ceux-ci ont surement déjà alimenté une conversation avec votre père ou votre grand-père à Noël. 

Est-ce que mettre l'air conditionné en marche augmente la consommation d'essence? 

On a tous, un jour ou l'autre, vécu le déplaisir d'aller en voiture l'été avec un ami un peu radin qui refuse de mettre son air conditionné en marche. Bonne nouvelle : Dans le cas des voitures qui ont moins de 15 ans, ceci est faux. Les nouveaux systèmes de climatisation sont performants jusqu’au point où ils n'influent pas la consommation d'essence, même lorsqu'ils fonctionnent à plein régime.

Démarrer sa voiture souvent consomme plus d'essence que de la laisser fonctionner. 

Faux : Ce mythe vient de l'époque où les voitures fonctionnaient avec des systèmes à carburateur qui demandaient beaucoup d'essence au démarrage. Avec les voitures à injecteurs d'aujourd'hui, on estime qu'un conducteur fera une économie d'essence (en fermant son moteur) après 30 secondes d'immobilisation. Donc,  on  devrait donc éteindre notre voiture en attendant aux feux rouges. Ceux de Moncton restent allumés particulièrement plus que 30 secondes.

On devrait  acheter l'essence le mercredi.

Vrai : Beaucoup d'organismes, dans le but de faire des économies, ont compilé les fluctuations du prix de l'essence et en ont fait des schémas qui montrent que l'essence est en général moins chère en début de semaine. Le mercredi est généralement la journée où le prix de l'essence est à son plus bas. 

Il important de se souvenir que la meilleure façon d'économiser sur le prix de l'essence, c'est de ne pas en consommer. Faire du vélo, de la marche ou gambader (si vous êtes vraiment de bonne humeur) sont toutes des options plus plaisantes qu'être pogné aux lumières dans le trafic à 8 h 20 un lundi matin. 

S'habiller sans trop dépenser


par Pascale Landry

J’ai déjà lu quelque part qu’une personne pouvait avoir du style à deux conditions : 1- Avoir l’argent plein les poches ou 2- Avoir bien du temps libre. Sur ce, puisque notre compte épargne est loin de frôler les 7 figures, nous nous attarderons sur ce phénomène de magasins à vêtements usagés et les petits trésors qui s’y trouvent.

Ma famille et moi magasinons chez Frenchy’s depuis bien longtemps. En économisant ainsi notre argent, cela nous permet d’investir nos fonds sur des choses que nous jugeons plus intéressantes, comme voyager. Par contre, ne pensez pas pour autant que notre famille se vêtît de guenilles, oh que non !

Nos nombreuses visites au Frenchy’s se sont avérées fructueuses et de petites merveilles se trouvent maintenant dans nos garde-robes. Certains items de marques prestigieuses (notamment mes sac à main Dooney and Bourke et Coach) et plusieurs autres de marques plus rependues (Urban Outfitters, Ann Taylor, J.Crew, Zara, etc) ne sont que des exemples des petites merveilles qui se retrouvent cachées au fond de ces bacs bien garnis.

Les avantages du magasinage d'occasion sont évidemment nombreux. À part économiser des sous, la fréquentation de ces endroits est également favorable pour l’environnement puisque l’on recycle ainsi ces vêtements, ce qui évite aux industries d’en manufacturer d’autres.

En revanche, il est facile de tomber dans un piège et d’acheter tous les articles qui nous plaisent moindrement. En faisant quelques calculs, il est évident que ces vêtements s’accumulent et que l’on peut facilement se retrouver avec une tonne de choses que l’on ne porte presque pas.

Afin d’éviter ce « syndrome du petit prix », voici les cinq règles d’or que j’ai apprises avec mes nombreuses expériences (et mes erreurs) :

- Ne pas acheter tout ce qui nous plaît moindrement, plutôt attendre les moments « EURÉKA ! »

- Bien examiner les articles afin de s’assurer qu’ils soient en bonne condition (pas de taches, pas de trous, tous les boutons y sont, pas de décousures)

- Fréquenter ces établissements souvent et puisque de nouveaux vêtements y sont déposés dans les bacs à toutes les heures, allez y vers ces changements d’heures.

- Ne commencez pas à acheter des vêtements pour tous les gens de votre entourage même si vous pensez que ceux-ci plairaient à vos proches (Faites-moi confiance. Cela ne serait pas une bonne chose si vous partageriez les mêmes goûts que votre tante Germaine.)

- Assurez-vous de bien agacer vos amis et votre famille lorsque vous trouvez un item spectaculaire.

Le magasinage deuxième main comporte de nombreux avantages évidents. Par contre, il faut s’armer de patience lorsque l’on fréquente ces établissements afin de bien fouiller, ce qui prend également beaucoup de temps. Tout cela en vaut vraiment le coup lorsque l’on vous demande où vous vous êtes procuré cette belle robe pour laquelle vous avez payé moins que votre café de ce matin. 

Chronique sexe : Sexe et alcool : Que se passe-t-il vraiment?


par Alexandre Levasseur

Lors de la rentrée universitaire, j'ai eu la chance de constater que le rituel de rencontre des premières années n'a pas beaucoup changé depuis les cinq années dont j'ai été témoin. Beaucoup de nouvelles personnes, beaucoup d'alcool et malheureusement pour certains, beaucoup de mauvaises décisions.

Il m'est donc paru  intéressant d'écrire un petit quelque chose sur l'effet véritable de ce combo, très populaire à la rentrée, qu'est l'alcool et le sexe. 

L'effet de l'alcool sur la sexualité peut sembler à première vue assez simple : tu bois, ça te donne envie, c'est le fun. Cependant, le véritable effet de l'alcool sur la sexualité humaine est légèrement plus compliqué.

Au niveau psychologique, bien évidemment, l'alcool baisse l'inhibition. Qu'est-ce que l'inhibition? C'est la petite voix dans ta tête qui t'avertit qu'enlever ton linge et courir tout nu dans le stationnement, ce n'est PAS une bonne idée.

Mis à part la baisse d'inhibition, l'alcool est également reconnu pour faire fluctuer le niveau de l'hormone responsable du désir sexuel, la testostérone. Étonnamment, alors que l'alcool augmente le taux de testostérone chez les femmes, il est reconnu pour le diminuer chez les hommes. Pas excellent pour jouer les machos... 

Du côté physique, une consommation importante d'alcool affecte la qualité de l'influx nerveux, donc indirectement la sensibilité. L'orgasme est plus difficile à atteindre et les recherches démontrent que, s'il est atteint, il dure  moins longtemps et est moins intense qu'en temps normal pour les hommes et les femmes. 

Que peut-on en conclure ? L'effet plaisant qui peut survenir lorsque l'on mélange sexe et alcool est 100 % psychologique et simplement attribuable au fait qu'on est plus ouverts dans nos pratiques sexuelles.

Il est important de constater qu'une partie importante des pratiques et relations sexuelles se passe au niveau de l'interaction sociale, et c'est surtout à ce niveau que l'alcool fait son apparence. À petite dose, l'alcool et le sexe se marient très bien puisqu'il est possible de profiter de ses effets désinhibiteurs sans avoir les effets physiques négatifs.

L'alcool peut même agir comme vasodilatateur et favoriser la réceptivité sexuelle. Cependant, en grande dose, l'alcool rend le corps humain beaucoup moins performant sexuellement et, ironiquement, toutes les études faites en psychologie démontrent qu'il existe un lien direct entre l'effet négatif de l'alcool sur les performances sexuelles et une augmentation de l'impression de la performance sexuelle. Autrement dit, plus l'alcool te rend incapable de performer plus t'as l'impression que c'est l'inverse.