mercredi 22 octobre 2014

Quand arrive le temps des congés
par Valentin Dépret, rédacteur en chef

Il est déjà arrivé au moins une fois à chacun d’entre nous de se plaindre du temps. De penser que les semaines sont longues, trop longues et que le travail rend nos journées interminables. Mais lorsque les congés sont là, lorsqu’il est l’heure de rentrer dans nos foyers respectifs ou de partir en voyage, toutes ces pensées s’effacent au profit d’une toute nouvelle conception du temps : la nostalgie.

On se rappelle ainsi des premiers amis que l’on a rencontrés fin août, des activités d’été que l’on a appréciées début septembre ou bien même de la découverte de nos nouveaux cours. Une fois le congé arrivé, les longues heures de révisions, les rudes épreuves des examens, les fins de semaine surchargées, font soudainement partie du passé. La rentrée, qui symbolisait il y a seulement quelques semaines une étape nouvelle dans la vie de chaque étudiant de l’Université de Moncton, n’est désormais qu’un vague souvenir. Et lorsque nous quitterons nos salles de cours à la fin de la semaine, elle sera loin, déjà très loin.

Car la semaine d’études est avant tout une période de décompression. Une semaine où l’on oublie, l’espace de quelques jours, les exigences de notre quotidien à l’Université. C’est une occasion de s’aérer l’esprit, de penser à autre chose, mais avant tout de se reposer. Le repos, voilà une activité où le temps n’est plus important. Où, soudain, la déferlante des secondes laisse place à l’apathie des heures.

Et le temps, chacun de nous l’occupera différemment. Les voyages seront sûrement l’activité principale des étudiants internationaux. Car ces derniers n’ont bien souvent pas assez de temps pour rentrer dans leur pays d’origine et retrouver leur famille et leurs proches. Un mal pour un bien. Car l’occasion est parfaite pour découvrir de nouveaux horizons. Des pays qui nous sont parfois méconnus. Certains pourraient par exemple avoir l’envie de traverser la frontière au sud et parcourir les Etats-Unis, le Mexique, et pourquoi pas même l’Amérique du Sud. Quel que soit le pays choisi, l’expérience a peu de chances de décevoir tant il est enrichissant et plaisant de partir en quête de nouvelles cultures.

Pour les étudiants canadiens originaires d’autres provinces, ces précieux jours de repos pourraient peut-être leur permettre d’être charmé par leur « nouvelle » province, une province différente de la leur. Car le Nouveau-Brunswick a de grandes spécificités, parfois inconnues au-delà de ses frontières. Le moment peut donc être idéal pour explorer sa beauté mais, plus généralement, celle de la côte Est. Il suffit de jeter un simple regard sur les territoires du littoral Atlantique Canadien. La ville d’Halifax, la baie de Fundy ou encore l’île du Prince Edouard sont autant d’opportunités de découvrir des paysages fascinants. Sans oublier l’Acadie historique qu’il s’agit de connaître pour quiconque souhaiterait en percer tous les secrets.

Enfin le congé est certainement, pour les néo-brunswickoises et néo-brunswickois, une période où le choix est difficile, car tout est possible. Ce sont certainement les étudiants dont les activités seront les plus différentes les unes des autres. Passer de bons moments en famille, étudier, parcourir le Canada, quitter le continent américain, le choix est grand. Certains d’entre eux pourraient même essayer, pourquoi pas, de faire tout cela en même temps ! Mais là le temps reprendra son avantage, et les secondes s’égraineront plus vite, encore plus vite au rythme des aventures vécues.

Un rythme que d’autres choisiront tout de même de ralentir. En restant à l’Université par exemple. Dans ce cocon que l’on aime fréquenter au-delà des cours. Ce campus que l’on voit tous les jours mais qui, même en congé, a toujours ce petit quelque chose qui nous donne envie d’y rester. Des activités, des ateliers et même une observation astronomique y sont même prévus la semaine prochaine. Quoi de plus reposant que de rester là où l’on se sent bien, au cœur de la communauté étudiante.


Le temps, c’est tout l’enjeu des congés de cette fin de semaine. Les uns n’y verront aucun changement, d’autres le ralentiront, d’autres encore accéléreront. Chacun se reposera au rythme de sa propre montre et de ses propres aiguilles. Le principal étant que nos activités nous préparent, d’une façon ou d’une autre, à reprendre le travail pour plusieurs semaines, en attendant … le prochain congé.

dimanche 19 octobre 2014

CRITIQUE  Jean et Béatrice : ébauche d’un quelque chose ?
                
par Sophie Bouchard-Tremblay

C'était mardi 7 octobre, à Jeanne-de-Valois, qu'a été présentée la pièce Jean et Béatrice. Il s'agit d'un texte de théâtre qui a été écrit en 2002 par Carole Fréchette. La pièce a été très bien reçue par le public dès lors. Elle a même été finaliste pour le prix du Gouverneur Général. Il s'agit d'un sujet général : la recherche de l'amour. C'est la manière dont il est interprété, avec la personnalité des personnages, que la pièce prend tout son charme, son intensité dramatique. 
                
Le metteur en scène, Maurice Arsenault, est aussi le directeur artistique du TPA : Théâtre populaire d'Acadie. Il s'occupe donc souvent de ce poste de metteur en scène, mais aussi de la conception vidéo. En ce qui a trait à cette dernière, elle était intéressante esthétiquement. C'était joli. On pouvait aussi l'associer aux sensations que ressent Béatrice. Le sable qu'elle sent à l'intérieur d'elle, complètement asséché. Certes, mais est-ce pertinent de montrer visuellement ce que le personnage exprime ?
                
En ce qui a trait à la scénographie, celle-ci était simple, épurée, mais efficace. Un moment intéressant : vers la fin de la pièce, Jean défonce un mur à coup de pied. Il se forme donc un trou, où il lui est possible de passer. Étrangement, la cassure est arrondie. Il est très facile de comprendre que tout a été préparé d'avance : ce n'est pas réaliste.
                
Le niveau de langage est différent entre les deux comédiens. La femme parle avec un accent franchouillard, à la limite du français normatif. Tandis que l'homme s'exprime à la québécoise, à une autre limite du français normatif. Bref, leur langage n'était pas du tout du même ton. Peut-être s'agit-il d'un choix du metteur en scène. Enfin, ce n'était pas suffisamment précis pour être apprécié à sa juste valeur, si tel est le cas. 
                
À première vue, on pourrait croire que l'équipe de production a manqué de temps à ce qui a trait aux répétitions. Certes, le décor et les effets sont présents : mais où sont les comédiens ? Il semble qu'ils n'ont pas pris le temps d'analyser le texte. Alors qu'ils sont sur scène, ils ne se répondent pas, ils jouent seuls. Leurs réactions ne sont pas appropriées à leurs répliques. À un certain moment, Béatrice doit vivre une montée de colère. Celle-ci passe de 0 à 10 en une seconde. Ce n'était donc pas juste. Particulièrement pour le comédien qui interprète Jean. Celui-ci se doit d'être menaçant. Il n'en est rien. En fait, sa personnalité est instable. Il peut être indifférent, colérique, puis tout à coup rigolo. C'est comme si on prenait une pièce dramatique et qu'on essayait de la rendre comique de manière maladroite. Mais ce n'est pas le point du texte. C'est un texte sérieux. Certes, l'excès émotif des personnages peut mener au rire, mais pas de manière obligée. Il s'agit là du travail du metteur en scène.
                
Enfin, il est plutôt malheureux qu’un si bon texte ait été monté de manière malhabile. Il y a tout de même des points positifs qu'il faut garder en tête : que ce soit les techniciens, le scénographe etc. Le milieu n'est aucunement dépourvu de talent. On peut même dire que l'Acadie est en pleine effervescence présentement. Donc il ne faut pas se laisser abattre !


mardi 14 octobre 2014

INTERNATIONAL EN BREF…


Les étudiants de retour dans la rue à Hongkong

La situation est toujours tendue dans les rues d’Hongkong. Alors que les manifestants avaient déserté les rues pour reprendre le chemin du travail ou des études, ils sont brièvement retournés dans la rue pour réinstaller des barricades. Des barricades que la police s’est empressée mardi 14 octobre de détruire à l’aide de masses et de tronçonneuses. Une manière de libérer définitivement les sites bloqués par la foule depuis deux semaines. Une façon aussi de mettre fin aux embouteillages et aux perturbations de l'activité de la région chinoise.

Le Prix Nobel de la paix pour Kailash Satyarthi et Malala Yousafzai

Jeune pakistanaise de 17 ans, Malala Yousafzai a reçu vendredi 10 octobre le prix Nobel de la paix 2014 pour sa lutte en faveur de l’éducation des jeunes filles dans le monde. Elle est la plus jeune lauréate du prix depuis sa création.  Kailash Satyarthi, également lauréat du prix, est quant à lui une figure dans la lutte pour les droits des enfants, notamment en matière d’éducation. "Les enfants doivent aller à l'école et ne pas être financièrement exploités", a expliqué à Oslo vendredi le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland. Les deux personnalités récompensées cette année succèdent à l’Union Européenne en 2012, et à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques en 2013.

Les conflits se poursuivent en Ukraine

Les affrontements continuent entre combattants pro-russes et soldats ukrainiens dans l’est de l’Ukraine. Selon l’ONU, 331 personnes auraient été tuées depuis le début du mois de septembre. Un bilan qui, malgré l’accord de cessez-le-feu signé le 5 septembre, continue à s’alourdir, notamment autour de la ville clé de Donetsk. Parallèlement à cette situation, le président ukrainien Petro Porochenko a limogé le ministre de la défense dimanche 12 octobre. Ce dernier serait resté inactif lors de l’intrusion de soldats russes dans le pays fin août.

Ebola : le Canada renforce sa vigilance dans les aéroports

Ottawa a suivi l’attitude de Washington ces derniers jours. Le Canada a annoncé son souhait de renforcer sa vigilance dans ses aéroports face aux risques de l’épidémie d’Ebola. Concrètement, des tests de température devraient être effectués sur les passagers suspectés d’avoir été contaminés par le virus dans les pays d’Afrique de l’Ouest.

Calendrier international

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          17 octobre - Journée mondiale du refus de la misère. Officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992, cette journée aura pour objectif de mobiliser personnels politiques et citoyens face au sort des plus démunis dans le monde. 

samedi 11 octobre 2014

Excuses de la part de l'exécutif du journal Le Front


Dans la dernière édition du 8 octobre, il est clair qu'une opinion s'est glissée dans des œuvres traitant de l'actualité du monde féministe. Cette opinion, qui s'est avéré très déplacée, ne respectait pas l'article no 7. de notre code de déontologie : 
VII. Le journaliste prendra garde aux risques d'une discrimination propagée par les médias et fera son possible pour éviter de faciliter une telle discrimination, fondée notamment sur la race, le sexe, les moeurs sexuelles, la langue, la religion, les opinions politiques et l'origine nationale ou sociale.

La parution de la caricature est une faute très sérieuse. 

L'exécutif du Front tient à préciser que ces caricatures furent un manque de tact et d'objectivité et ne respecte pas notre code de déontologie. 

La vice-présidente du journal Le Front

Notre équipe désire souligner qu'il y a eu un changement très récent au sein de l'exécutif. Le contenu des caricatures a échappé aux yeux de la personne responsable. Pour vous expliquer le processus de publication des articles, c'est le rédacteur en chef qui autorise la publication des articles. L'exécutif du journal n'a pas le droit de regard tant et aussi longtemps que tout est en règle.

Malheureusement, le personnel administratif s'en est rendu compte en même temps que les lecteurs.

Ce qui ne justifie pas pourquoi cette caricature à été publié, mais qui vous renseigne sur notre façon de procéder.


Nous nous excusons pour le manque de tact des personnes responsables. En tant que personnel administratif du journal Le Front, nous allons réviser le code de déontologie et les règlements de notre journal avec les personnes responsables et avec toute l'équipe des journalistes apprentis du journal étudiant.

De plus, dans cette page-ci, du blogue, nous allons publier sous peu des excuses personnelles de la part du rédacteur en chef et du caricaturiste en question. Dans la prochaine parution du Front, soit le mercredi 15 octobre.

Du côté du personnel administratif, nous allons gérer les plaintes, offrir un atelier de sensibilisation avec toute l'équipe des journalistes apprentis du journal étudiant le Front, en ayant la participation obligatoire des personnes concernées. Nous allons également envoyer un lien à cette page-ci à toute la population étudiante et le corps professoral de l'Université de Moncton.

En raison de cet événement, nous allons être beaucoup plus vigilants. Il est fondamental que tous soient respectés et jamais, une caricature sexiste, discriminatoire ou autre n'a pas sa place dans notre journal étudiant.

Notre équipe tient à rappeler que les Médias acadiens universitaires inc. (M.A.U.I.) est une entité non reliée à la Fédération des étudiantes et étudiants du Campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM). Elle n'a ainsi aucun droit de regard sur nos journaux avant la publication. Il s'agit du même principe pour l'exécutif des M.A.U.I. 

La vice-présidente du journal Le Front,
La présidente des M.A.U.I.

mercredi 8 octobre 2014

Préparons nos parapluies…
par Valentin Depret, rédacteur en chef

Il a beaucoup plu sur le campus ces derniers jours. Une pluie fine qu’on arrive peu à percevoir depuis la fenêtre de nos salles de classe, mais dont il faut se méfier une fois dehors. Car certains, en sortant, se retrouvent complètement trempés sans rien pouvoir y faire. Alors que d’autres, plus prévoyants, arborent fièrement leurs parapluies. Le parapluie, c’est justement l’objet qu’il fallait avoir cette semaine. Pour se protéger de la pluie, certes, comme beaucoup d’entre nous l’ont fait dans les allées du campus. Mais aussi malheureusement, à quelques milliers de kilomètres de Moncton, pour se protéger de la police.

Avez-vous vu ces milliers d’étudiants chinois descendre cette semaine dans les rues d’Hongkong réclamer plus de droits et de libertés ? Non armés, de manière pacifique, sans violence ni haine, ils étaient juste là avec le coeur et l’envie d’un pays libre. Ces étudiants ont à peine une vingtaine d’années. Ils sont comme nous, des jeunes filles et de jeunes gars qui essaient d’exister au sein de la société. Des jeunes par milliers qui n’acceptent plus de subir les lois de quelques-uns. Cette insurrection pacifique, ils l’ont nommée « révolution des parapluies ». Le parapluie, leur seule arme contre la police, tout un symbole.

Et ce parapluie pourrait bien nous servir, à nous aussi, en ce moment. Pour la pluie, bien sûr, qui continuera sûrement à tomber dans les prochaines semaines. Mais aussi et surtout pour toutes ces inquiétudes que nous avons. Pour toutes ces colères qui parfois nous envahissent. Hausse des frais de scolarité, perte d’intérêt du personnel politique pour l’éducation, il y a des fois où l’on aimerait prendre à notre tour nos parapluies et clamer fièrement nos opinions et nos sentiments. Juste pour voir.

Car tous ceux qui ont déjà manifesté, tous ceux qui ont déjà éprouvé ce sentiment d’injustice qui nous pousse à descendre dans la rue savent de quoi je parle. Beaucoup d’entre nous en ont sûrement déjà fait l’expérience. Il n’y a qu’à regarder la couverture de chacun de nos agendas de la FÉÉCUM pour nous en rendre compte. La protestation est une action importante et symbolique. Elle nous permet parfois de défendre nos opinions personnelles, certes, mais elle exprime souvent surtout le ressenti d’une communauté toute entière.

Et les étudiants que nous sommes, à l’Université de Moncton, au Nouveau- Brunswick, au Canada, ont envie d’exister. Certes nous avons existé en votant, pour la plupart, aux dernières élections provinciales. Certes nous sommes fièrement représentés au quotidien par la FÉÉCUM. Certes nous sommes heureux de pouvoir étudier dans une Université comme celle que nous fréquentons. Mais il y a des jours où ce n’est pas assez. Où les enjeux sont tellement forts qu’ils ont des conséquences directes sur nos vies. Et là nous nous devons d’agir.


Je ne dis pas qu’il faut suivre l’attitude des étudiants chinois d’Hongkong. Leur situation est trop différente de la nôtre, plus difficile que la nôtre. Mais je crois qu’ils représentent une belle source d’inspiration. Une belle image à garder en mémoire. Car tôt ou tard, une nouvelle inquiétude pourrait surgir, une nouvelle colère pourrait nous envahir, à plus grande échelle. Et là, il faudra être prêts à sortir les parapluies.


mercredi 1 octobre 2014

Bon courage Brian !
 par Valentin Depret, rédacteur en chef

C’est fait, Brian Gallant est notre nouveau Premier ministre.  Bravo à lui. Même si chacun n’est pas d’accord avec les idées de sa plateforme, nous ne pouvons que le féliciter d’avoir gagné le jeu démocratique. Sa tâche s’annonce difficile. Parce qu’il y a fort à faire pour la province. Les emplois manquent à l’appel. Les néo-brunswickois quittent en masse la province pour rejoindre l’ouest.  Et l’éducation, en ce qui nous concerne, est au plus mal.

Lorsque je suis arrivé au Nouveau Brunswick, il y a un mois, après plusieurs heures d’avion au-dessus de l’Atlantique, j’ai découvert Brian Gallant à la télévision. Fraîcheur de la trentaine, mèche blonde impeccablement coiffée, costume sur mesure, cravate rouge fringante. L’homme politique par excellence. Puis plus les semaines passaient et plus je pensais qu’il pouvait  gagner les élections provinciales. Des discours et débats en français pour mettre David Coon et Kris Austin hors du jeu. Des leçons d’économie pour décrédibiliser Dominic Cardy. Et un moratoire sur l’exploitation du gaz de schiste pour vaincre David Alward. Une victoire difficile mais qui me semblait logique au vu de l’impopularité du gaz de schiste.

Car le projet libéral de Brian Gallant a séduit la majorité des électeurs du Nouveau Brunswick. Et la fraîcheur de ses idées donne de l’espoir en l’avenir. Mais les hommes politiques promettent souvent beaucoup de choses, avant de se rendre compte qu’ils ne peuvent rien faire. Derrière l’euphorie de la victoire de Brian Gallant, il faudra juger l’homme sur son programme et sur le projet proposé pendant la campagne. C’est aussi ça la démocratie. Nous avons élu notre nouveau premier ministre, mais notre devoir est aussi de vérifier qu’il agit selon ses dires. Qu’il respecte les anglophones comme les francophones. Qu’il considère l’éducation comme un enjeu prioritaire. Et qu’il remette en marche la province, comme il l’a promis pendant un mois.


Parfois nous ne croyons plus à la politique car les résultats sont tout le temps les mêmes quel que soit le parti mis au pouvoir. J’ai l’espoir que cette fois sera différente. J’ai l’espoir que Brian Gallant se distinguera des autres. J’ai l’espoir que le Nouveau Brunswick retrouve sa prospérité. J’ai l’espoir que notre vote n’ait pas servi à rien. Alors je souhaite de la réussite à notre nouveau premier ministre. Bon courage Brian !