mardi 16 avril 2013

Décision irrévocable : les frais de scolarité augmenteront


par Karine Martel 

Les quelques espoirs que pouvaient avoir les étudiants de bloquer la hausse des frais de scolarité à l’Université de Moncton sont maintenant déchus. Le président de la FÉÉCUM, Kevin Arseneau et le Recteur Raymond Théberge ont su calmer les étudiants lors de la manifestation du samedi 13 avril en leur promettant de rencontrer le ministre de l’Éducation post-secondaire, l’honorable Danny Soucy. Cette rencontre qui a eu lieu au 2e étage de Taillon ce mardi midi n’a pas porté fruit pour les étudiants.

Une rencontre qui ne mène nulle part 


« On demande une baisse à long terme des frais de scolarité, on demandait pour des solutions concrètes pour cette année, on n’a rien reçu. Donc nous on condamne certainement. Nous on disait qu’il y avait une crise ici à l’Université de Moncton, une crise auprès des étudiants. Il n’y a rien qui a été fait en sorte pour régler cette crise-là » explique Kevin Arseneau qui se dit très déçu de la situation.

Le ministre dit pour sa part comprendre les enjeux auxquels font face les étudiants. « On a eu une bonne discussion, les trois étudiants étaient très intéressants, très informés. Ils ont des inquiétudes et je suis avec eux autres avec leurs inquiétudes pour leur scolarité. Des frais de scolarité qui monte c’est toujours inquiétant pour des étudiants, c’est inquiétant pour notre province aussi. »

Malgré cette compréhension de la cause étudiante, le ministre a expliqué que la situation économique de la province ne permet pas un meilleur financement.

« La province a de la misère, mais c’est encore une fois les étudiants et les moins nantis qui vont finir à payer pour tout le monde » ajoute le président de la FÉÉCUM qui partage qu’il comptait beaucoup sur la rencontre avec le ministre. Il explique que la fédération devra s’asseoir avec les étudiants et décider quelles seront les prochaines étapes. 

La présidente sortante de l’Association des étudiants internationaux de l’Université de Moncton, Ibtissam Nkaili,  était également présente lors de la réunion. Elle se dit vraiment déçue de la tournure des évènements.

Contradictions budgétaires

Le recteur affirme que l’université à réduit dans ses budgets autant qu’elle le pouvait. «On a déjà réduit certains budgets dans le budget qui a été adopté par le Conseil des gouverneurs. Il y a déjà des diminutions au niveau de plusieurs éléments ». Le recteur ajoute qu’ils sont toujours à la recherche d’économie, et que les coûts administratifs de l’université sont au dessous de la moyenne nationale.

 « J’ai un peu de la misère avec les chiffres qui dit qu’on est en dessous de la moyenne. Quand on se compare avec les universités de même taille, ils ont en moyenne 3 vice-rectorats, on en a 5. Quand on compare les coûts administratifs par étudiants, à l’Université de Moncton on parle de 3 782 $ tandis que la moyenne des universités de notre taille c’est de 2 342 $. On se compare souvent à la moyenne nationale, mais on oublie de se comparer à des universités de notre taille », explique le président.

Il ajoute que la FÉÉCUM «n’a pas de solution magique, mais qu’ils sont conscients qu’encore une fois, ce sera les étudiants de l’Université de Moncton qui devront se serrer la ceinture, alors que d’autre, nécessairement, se serre pas assez la ceinture.»

Années à venir

Le ministre Soucy n’a pas pu dire si le gel du financement des subventions aux universités allait se poursuivre dans les prochaines années. Il a tout de même parlé d’un financement pluriannuel pour les universités et les étudiants, ce qui permettrait aux universités de faire leurs augmentations de frais de scolarité de façon moins drastique.

Le recteur voit ce financement pluriannuel comme étant une bonne chose. « Si on peut arriver avec un financement sur 3 ou 4 ans, et que c’est prévisible, ensuite les institutions et les étudiants on peut planifier en fonction du long terme et non toujours du court terme.»

Le ministre affirme qu’il continuera à travailler avec les étudiants ainsi qu’avec l’université afin de voir ce qui pourra être fait pour aider avec des programmes. «On a dit dans le budget que le budget était 0 pour cette année, mais on a dit qu’on allait continuer de travailler avec les étudiants pour arriver avec un programme qui serait une combinaison de tous les programmes qui existaient déjà qui aidaient aux étudiants pour leur scolarité. Ce serait un programme qui serait, on espère avec eux autres, beaucoup meilleur que, il va être meilleur que ce qu’il était dans le passé. Il va aider beaucoup plus les étudiants. » 

samedi 13 avril 2013

Hausse des frais de scolarité à l’Université de Moncton

par Anthony Doiron

Les étudiants s’indignent

C’est le branle-bas de combat pour les étudiants de l’Université de Moncton.

Les droits de scolarités de l’université acadienne augmenteront de 999 $ pour les étudiants internationaux et de 149 $ pour les étudiants canadiens pour l’année 2013-2014. Seule une diminution symbolique de 1 $ des montants initiaux fut acceptée. C’est ce qu’on apprit les quelque 300 manifestants présents aux portes de la salle où le Conseil des gouverneurs a adopté le budget 2013-2014 de l’Université de Moncton, ce samedi 13 avril.

La manifestation a été annoncée pour 13 heures dans le but d’affecter le vote des gouverneurs sur la question du budget, qui devait avoir lieu à 15 heures. Le point à l’ordre du jour fut plutôt déplacé et voté en matinée, devançant ainsi les manifestants.

Indignés de cette nouvelle, la colère des étudiants était apparente.

« Non à la hausse, » ont-il continué à scander de plus belle, « nous ne somme pas des vaches à lait. »
Ils ont en suite fait éruption dans la salle où siégeaient les gouverneurs afin d’exiger des explications. L’échange entre les gouverneurs et les manifestants dura près d’une trentaine de minutes.

Des échanges musclés

« Nous, on se demande pourquoi on doit s’attaquer aux étudiants en leur demandant 1000$ de plus, » demanda une manifestante. « Êtes-vous prêt à faire un gel de salaire, vous ? »

Tentant de se faire entendre au-dessus des sons des vuvuzelas et des slogans scandés par les manifestants, Raymond Théberge, vice-chancelier et recteur de l’établissement, a affirmé comprendre ce que les étudiants pouvaient ressentir, mais a souligné qu’il devait néanmoins s’assurer du bon fonctionnement de l’Université.

« On comprend votre position, mais je pense qu’on a pris la meilleure décision qu’on pouvait étant donné les circonstances, » dit-il.

Lise Bastarache, membre du Conseil des gouverneurs, dit aux manifestants qu’ils se sont trompés de cible et que c’est le gouvernement qui devrait être blâmé pour cette hausse.

Rappelons que le gouvernement conservateur de David Alward, lors du dépôt du budget en mars dernier, n’a accordé aucune augmentation du financement accordé à l’éducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick.

Une autre manifestante s’est avancée et a demandé aux gouverneurs s’ils seraient prêts à marcher dans les rues de la capitale provinciale avec les étudiants.

Les gouverneurs se contentèrent de dire qu’ils supporteraient les manifestants étudiants dans leurs démarches. Seul Stéphane Robichaud, président de l’Association des anciennes et amis de l’Université de Moncton, promit aux étudiants de marcher à leur côté.

Les indignés

Par la suite, lors d’une réunion publique impromptue au Coude, le café-bar étudiant, Kevin Arseneau, président de la FÉÉCUM (Fédération des étudiantes et étudiants de l’Université de Moncton), a invité le recteur, aussi présent, à aller rencontrer le Ministre de l’Éducation postsecondaire dès la semaine prochaine en vue de régler cette crise le plus tôt possible.

« [S’adressant au recteur] Je pense qu’à partir de maintenant, après tout ce qui a été dit aujourd'hui, [les gouverneurs] n’auront plus le choix de sortir dans les rues manifester avec nous autres, » dit-il.

M. Arseneau souligne que les étudiants ne baisseront pas les bras et affirme qu’ils continueront de démontrer leur mécontentement face à cette hausse.

mercredi 10 avril 2013

Le combat est relancé

par Danielle Bilodeau, Rédactrice en chef


En cette période de l’année où les étudiants pensent surtout à la fin des études qui approche tranquillement et au repos qui les attend après, l’exécutif de la FÉÉCUM a bien d’autres choses en tête. La réunion d’urgence qu’il y a eu au Coude ce lundi était un exploit impressionnant pour cette nouvelle équipe. 100 personnes se sont réunies pour entendre l’appel à la manifestation de nos élus.

Serez-vous de la partie samedi à 13 h? Je l’espère. Si vous n’êtes pas inquiets pour vos frais de scolarité à vous (après tout, on est habitués aux augmentations non?), alors allez-y pour vos collègues internationaux qui seront bien plus impactés que vous.
Si les données recueillies par Le Front cette semaine s’avèrent exactes (page 3), ils verront leurs frais de scolarité augmenter de 1000 $. Je me permets de parler pour les étudiants canadiens en disant que si nos frais augmentaient de ce montant, nous ne resterions certainement pas assis chez nous pendant que la décision était votée. Alors, levez-vous et venez manifester samedi. Profitez-en pour célébrer la fin de vos cours en amenant tous les amis que vous pouvez.

Lève-toi et manifeste

Nous avons l’opportunité cette semaine de donner le ton pour l’attitude des étudiants pour l’année 2013-2014. Resterons-nous simplement des étudiants qui se disent intéressés, mais qui préfèrent rester à l’abri chez soi? Ou tenterons-nous cette chance pour manifester et défendre les intérêts de tous les étudiants? Je vous laisse choisir.

Vous serez surpris de ce qu’on peut accomplir lorsqu’on se réunit et qu’on revendique la même chose. Exigez que les étudiants soient consultés de façon véritable au sujet du budget de l’Université. Empêchez cette hausse des frais de scolarité pour les étudiants canadiens, et surtout pour les étudiants internationaux. Montrez à l’administration que nous ne sommes pas une masse étudiante lâche et nonchalante.

Nous avons devant nous des leaders qui sont motivés, passionnés et prêts à nous guider. Ils nous font confiance pour nous joindre à eux et montrer exactement de quoi on est capable lorsqu’on se réunit pour une cause commune.

L’union fait la force

Le budget dont nous avons obtenu une copie est bien inquiétant pour tous les étudiants et surtout pour les internationaux. La manifestation de samedi n’est pas seulement pour manifester cette hausse des frais de scolarité, mais aussi pour montrer notre solidarité en tant qu’étudiants. Nous allons manifester pour tous, sans distinction.

Il arrive parfois que nous excluions, sans le faire exprès, les étudiants internationaux de notre université. Le simple fait d’avoir une association étudiante séparée permet de les réunir, certes, mais accentue encore plus la division entre les groupes d’étudiants.

Des étudiants de toutes les nationalités et de toutes les facultés étaient présents au Coude lundi. En espérant qu’il en sera de même ce samedi. On se voit là.

Augmentation drastique des frais de scolarité envisagée

par Anthony Doiron

Les étudiants internationaux en paieraient la note

Le Front a mis la main sur une copie du budget 2013-2014 de l’Université de Moncton qui devrait être soumis au vote du conseil des gouverneurs ce samedi 13 avril. Si aucune modification n’est apportée au document d’ici là, les étudiants de l’Université de Moncton (UdeM) auront toute une surprise à leur session d’automne.

Selon ce qu’indique le rapport, les étudiantes et étudiants canadiens de premier cycle devront prévoir une augmentation de 150 $ de leurs droits de scolarité, ce qui est le montant maximal qu’a permis le gouvernement provincial pour l’année 2013-2014.
Quant aux étudiantes et étudiants internationaux de premier cycle, ils verraient leurs droits de scolarité s’additionner de 1000 $, soit 11,1 % de plus que l’année précédente (8972 $). Contrairement aux étudiants canadiens, les étudiants internationaux ne bénéficient d’aucun plafond d’augmentation.

Toujours selon ce document, le budget d’opération du Vice-rectorat aux affaires étudiantes et internationales se verrait augmenté de 44 000 $. Le Bureau du recrutement étudiant, quant à lui, bénéficierait d’une augmentation budgétaire de 288 000 $.

Sous le sceau de la confidentialité

Le Front a contacté Richard Saillant, Vice-recteur à l’administration et aux ressources humaines, afin de corroborer ces chiffres. M. Saillant s’est dit incapable de discuter de son contenu, sous prétexte qu’il est sous le sceau de la confidentialité.

Même son de cloche à la FÉÉCUM (Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton) : « Malheureusement, ce sont des documents confidentiels. Je ne peux pas commenter là-dessus avant qu’ils soient adoptés », dit le nouveau président de la Fédération, Kevin Arseneau.

La FÉÉCUM appelle à la manifestation

La FÉÉCUM appelle les étudiants à manifester pendant la rencontre des membres du conseil des gouverneurs de l’UdeM. Les manifestants doivent se rencontrer ce samedi 13 avril au centre étudiant à 13 heures. C’est ce qu’a annoncé l’exécutif de la Fédération, lundi, devant une centaine d’étudiants présents lors d’une réunion d’urgence au Coude, le café-bar étudiant de l’université.

Le budget provincial ne prévoyant aucune augmentation du financement accordé à l’éducation postsecondaire, la FÉÉCUM craint une augmentation des frais de scolarité.

Kevin Arseneau est catégoriquement opposé à ce qu’une telle augmentation puisse être votée par les gouverneurs.
« [En manifestant], on veut s’assurer que le fardeau ne tombe pas sur les étudiants. Oui, il y a un manque à gagner, oui, il faut aller chercher de l’argent quelque part, mais nous ce qu’on dit c’est ‘venez pas le chercher chez nous’. Il y a d’autres endroits où on peut aller chercher cet argent-là. Cette année, laissez faire : c’est pas de nos poches que vous allez le prendre », dit-il.

Quelle place des étudiants dans les négociations?
Lors de son court entretien avec M. Saillant, Le Front s’est intéressé à savoir pourquoi de telles informations ne sont pas discutées avec les étudiants avant d’être votées. M. Saillant a indiqué que les étudiants ont été consultés et ont eu la chance de s’exprimer lors d’un processus de consultation budgétaire qui a eu lieu près d’un mois passé. Notons que cette consultation a eu lieu avant même le dépôt du budget provincial.

Pierre Losier, directeur général de la FÉÉCUM, nuance ces propos : « Consulté, c’est un gros mot. Je trouve plutôt que le processus est comme un exercice de transparence de la part de l'administration de l'université sur les besoins des facultés, service, bureau de l'université, etc. On ne siège pas au comité de budget, mais on assiste aux présentations des différents directeurs et directrices du campus ».

M. Losier souligne qu’il trouve important pour la FÉÉCUM d’assister à une telle consultation, mais précise que leur présence dans le processus s’arrête là et ne reprend qu’au conseil des gouverneurs où siège la présidence de la Fédération.

La nouvelle équipe de la FÉÉCUM se met en place


par Simon Delattre
Courriel: esd1062@umoncton.ca

Une équipe est sur le départ et une autre arrive à la tête de la Fédération étudiante. Depuis le 1er avril, Kevin Arsenault, Émilie Haché, Simon Ouellette et Samuel LeBlanc forment le nouveau comité exécutif de la FÉÉCUM. Tout au long de cette première semaine, les élus étudiants ont pu prendre leurs marques, s’approprier leurs locaux, s’organiser pour les horaires.

Émilie Haché, vice-présidente interne, est satisfaite de ces quelques jours : « Ça a bien été », nous dit-elle « C’est beaucoup de changement, il faut se mettre à jour sur les dossiers, et j’aime ça! C’est une période de transition, mais on se connaît déjà, il y a un bon esprit d’équipe et on sait où on s’en va. Ma première tâche sera d’aller voir les conseils pour savoir ce que pensent les étudiants de notre politique pour la baisse des frais de scolarité, puis avec les loisirs socioculturels je préparerai la rentrée universitaire. » Autre signe de renouvellement, l’équipe réfléchit déjà à une disposition différente des locaux de la FÉÉCUM pour un espace de travail plus ouvert.

Après un court temps d’adaptation, nos élus se sont tout de suite mis au travail. Kevin Arseneau, Président de la FÉÉCUM fraîchement installé, a déjà des projets pour l’été : « Nous allons mettre en place notre plan à long terme et préparer les différents échéanciers. Nous irons nous entretenir avec plusieurs organismes, associations et syndicats de la communauté pour faire passer notre message et faire de l’éducation un sujet de société ». Le mercredi 27 mars, ils ont rencontré Marie-Linda Lord, vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, et Richard Saillant, vice-recteur à l'administration et aux ressources humaines. « On a pu avancer des idées : on va travailler ensemble sur l’idée d’un campus vert. Nous allons faire une demande pour que le sentier derrière le Ceps soit dégagé l’hiver et que des lumières soient installées », explique Kevin.
Premier combat : la hausse des frais universitaires

Le Conseil des Gouverneurs doit voter le budget pour l’année à venir lors de son assemblée, le samedi 13 avril. Suite au gel des subventions gouvernementales, une hausse des frais de scolarité risque d’être votée. Kevin Arseneau, qui siège au Conseil, est décidé : « Je voterai un non catégorique si une augmentation est proposée. Nous, les étudiants, sommes toujours les grands perdants des coupes budgétaires. Il y a certainement d’autres secteurs où on peut aller couper et trouver des fonds, chez l’administration par exemple ». Une réunion a été tenue au Coude ce lundi pour organiser une manifestation samedi 13 avril, jour du Conseil. La FÉÉCUM appelle tous les étudiants canadiens et internationaux à se mobiliser contre la hausse. Samuel Leblanc, vice-président académique, tente de sensibiliser la population étudiante sur le problème : « J'essaie de comprendre comment notre université va faire pour attirer de nouveaux étudiants quand les frais universitaires augmentent d'années en années. En faisant plus de publicité? Soyons honnêtes, les gens regardent d'abord le prix sur l'étiquette, pas la publicité. »

De possibles bouleversements pour le service alimentaire sur le campus


par Simon Delattre
Courriel: esd1062@umoncton.ca

L’administration s’apprête à lancer un appel d’offres pour le service alimentaire à l’Université. Le contrat avec Sodexo a expiré depuis plusieurs années, mais une extension de contrat a été négociée à plusieurs reprises. Un nouveau contrat sera signé cet été et il est possible qu’une autre entreprise remplace Sodexo.

Aucune date n’a encore été communiquée pour l’appel d’offres jusqu’à présent. Dès que celui-ci aura été rendu public, toute entreprise pertinente pourra alors étudier la proposition et se faire connaître dans le délai imparti. L’Université devra ensuite faire un choix parmi les prétendants. Le contrat sera signé avant septembre pour que la compagnie sélectionnée soit prête à proposer ses services dès la rentrée universitaire.

Un comité d’appel d’offres travaille actuellement à rédiger le nouveau contrat. Il est chargé de définir les exigences de l’Université en termes de formation du personnel, de qualité du service, d’assurance, etc. Cependant, il est encore impossible de connaître les détails de l’appel d’offres. « Toute l’information est sous contrat de confidentialité », explique Tiphanie Raymond, étudiante et membre du comité. Rien ne filtre non plus du côté de l’administration : « Je ne peux pas vous parler jusqu’au lancement de l’appel d’offres », nous dit Ginette Thériault, responsable de l’approvisionnement et des services contractuels. Pierre Losier, directeur général de la FÉÉCUM, donne plus de précision sur la loi des ouvertures publiques : « La confidentialité permet aux entreprises d’avoir des chances égales d’appliquer puisque l’appel d’offres sera rendu public pour tous, en même temps. »

Pourquoi un nouveau contrat?

Selon Pierre Losier : « le service alimentaire ne fonctionne pas, car le monde ne consomme pas et l’Université n’en retire pas assez d’argent ». En effet, le service alimentaire, qui générait des revenus jusque-là, est déficitaire depuis 18 mois. Richard Saillant, vice-recteur à l'administration et aux ressources humaines, évoque « plusieurs dizaines de milliers de dollars » déboursés par l’Université, « il fallait donc agir vite » nous dit-il. C’est notamment le résultat d’une demande plus faible qu’auparavant chez les étudiants, qui ont de plus en plus tendance à préparer leurs repas ou à quitter le campus le midi.
Plusieurs études d’expertise ont été menées pour trouver des pistes d’amélioration. La position excentrée de la cafeteria de Taillon a été pointée du doigt; le prochain restaurant du Centre étudiant permettrait donc de replacer l’offre de services alimentaires dans un emplacement plus central pour les étudiants.

Quels changements à prévoir?

Richard Saillant affirme que quelle que soit la compagnie, l’administration s’oriente vers un nouveau concept pour les années à venir : « nous souhaitons redynamiser ce service, en offrant une meilleure qualité, de meilleurs prix et un meilleur suivi. Il y aura une plus grande présence étudiante au niveau du choix des menus par exemple. Nous allons nous approprier davantage ce service et plus seulement le sous-traiter ». En effet, la FÉÉCUM a signé un protocole d’entente avec l’administration, et plusieurs étudiants participent à des comités qui travaillent sur le nouveau restaurant étudiant. Les investissements accompagnant le projet pourraient atteindre jusqu’à 2 millions de dollars.

Si une entreprise prend la place de Sodexo, certains salariés risquent de perdre leur emploi. C’est ce que pense Pierre Payant, directeur des services traiteurs pour Sodexo : « à l’heure actuelle, on ne sait rien, si ce n’est qu’un appel d’offres va être lancé dans les jours qui viennent. La seule chose certaine c’est que si une autre compagnie nous remplace, les cadres comme moi quitteront le campus, mais les employés de terrain pourraient garder leurs postes, car ils sont formés et connaissent la clientèle. » Toutefois, Richard Saillant assure que « Si une autre entreprise est retenue, nous allons l’encourager à garder les employés dans la mesure du possible ».

Les étudiants de psychologie présentent leurs projets


par Alexandre Levasseur

La diversité intellectuelle présente sur notre campus est des plus intéressante, et ce, particulièrement en fin de semestre. Mercredi 3 avril dernier à la salle Richelieu a eu lieu la présentation annuelle des projets de mémoires des étudiants graduant de la spécialisation en psychologie. Cette activité qui représente la culmination de plusieurs mois de travail pour ces étudiants est un excellent moyen de voir toute la diversité dont fait part le département de psychologie, ici, à l'université.

La professeure Ann Beaton, responsable de l'encadrement et du bon déroulement de la présentation des mémoires, nous explique qu'il ne s'agit pas uniquement d'un travail obligatoire, mais bien de la première vraie expérience en recherche pour beaucoup d'étudiants. Ce projet permet aux étudiants de développer des compétences fondamentales en recherche, mais également pour le marcher du travail. Mme Beaton explique aussi que les étudiants ne sont pas obligés de nécessairement choisir un sujet de mémoire qui cadre avec les intérêts des professeurs du département, ce qui rend l'expérience encore plus intéressante pour les étudiants. Les sujets présentés cette année étaient bien démonstratifs de la variété du champ d'intérêt de la psychologie, du plus fondamental au plus appliqué. Pour ne vous donner que quelques exemples nous avions Marie-Hélène Fournier avec La procrastination et l'influence des pressions normative, du névrosisme et du caractère consciencieux, Pierre Nadeau Marchand avec Le développement de la permanence de l’objet et de l’intelligence sensorimotrice chez le loup gris (canis lupus) et aussi Luc Hébert avec Le rôle des attentes envers la caféine et son effet sur la vigilance.

Le Front eu la chance de s'entretenir avec Pascale d'Astous qui a présenté son projet de mémoire au 24e Colloque des jeunes chercheuses et chercheurs de l'université de Moncton et s'est vu mériter une 3e place dans la catégorie sciences humaines. Elle décrit brièvement sont projet de mémoire intitulé Deux têtes valent mieux qu'une : l'évaluation du modèle politique féminin en construction.

« Dans le cadre de cette étude, je m'attaque vraiment à la thématique de la sous-représentation des femmes en politique. C'est intéressant, car les recherches démontrent que lorsque les femmes se présentent, elles ont le même taux de réussite que les hommes. Or, le problème n'est pas que les femmes ne gagnent pas, mais qu'elles ne se présentent pas. Bref, je m'intéresse donc aux facteurs qui précipitent l'engagement politique, les facteurs qui amènent une femme à se dire “Moi je veux faire de la politique”. »

La présentation de ces projets par les étudiants de l'École de Psychologie est un excellent moyen d'apprendre à mieux connaitre cette discipline parfois obscure qu'est la psychologie. Continuons à encourager ces étudiants qui font de la recherche sur des sujets fondamentaux à l'existence humaine comme : comment arrêter de procrastiner? Et la consommation excessive de café nous aidera-t-elle vraiment sur nos examens?

L’homme derrière le personnage


par Mylène Arseneau

Le 4 avril dernier, l’Association des anciens et anciennes de l’Université de Moncton et l’Institut d’études acadiennes ont rendu hommage au fondateur de l’Université de Moncton, le père Clément Cormier, en organisant une réflexion. Tous les gens qui ont eu la chance de côtoyer celui qui a su offrir une éducation francophone de qualité aux Acadiens et Acadiennes ont pu raconter leurs anecdotes concernant ce grand homme.

De nombreuses personnes s’étaient rassemblées pour « essayer de découvrir l’homme et le personnage », comme l’annonça Maurice Basque, le maître de cérémonie. Le recteur et vice-chancelier, Raymond Théberge, a cassé la glace devant une salle presque pleine en décrivant le père Clément Cormier comme « une figure marquante de l’Acadie moderne ». Puis, Louise Imbeault, ancienne de Radio-Canada Acadie et maintenant directrice des éditions Bouton d’or d’Acadie, nous a décrit son amitié de longue date avec Clément Cormier et raconté quelques anecdotes.

Nous avons pu voir ensuite avec l’historien Marc Robichaud, chercheur à l’Institut d’études acadiennes, des archives qui se trouvent dans le fond 177, c’est-à-dire le fond du père Clément Cormier. Ce fond contient des lettres, des photos, des passeports, des cartes postales et même des extraits sonores que nous avons eu la chance d’entendre.

Après Marc Robichaud, il y a eu une table ronde animée par Maurice Basque. Les deux invités étaient Fernand Arsenault, ancien étudiant de l’Université St-Joseph et ancien professeur à l’Université de Moncton, et Aldéa Landry, ancienne du Collège Jésus-Marie de Shippagan, politicienne, femme d’affaires et chancelière de l’Université Sainte-Anne. Tous deux avaient une chose en commun : à un moment ou l’autre dans leur vie, ils avaient côtoyé Clément Cormier.

C’était très intéressant de voir une personne originaire du nord-est de la province, soit Mme Aldéa Landry, raconter que les gens du nord n’avaient pas nécessairement la même perception de Clément Cormier que ceux du sud. Les anecdotes que M. Arsenault et Mme Landry racontaient étaient captivantes. L’auditoire était suspendu à leurs lèvres, visiblement ravis d’en apprendre plus sur le père Cormier. Tout le monde dans la salle connaissait ses réalisations par cœur. Ce que les gens voulaient vraiment savoir, c’est ce que même les archives ne peuvent pas raconter. « Jamais il ne nous faisait prier », s’exclamait un de ses anciens étudiants devant un auditoire hilare. Cependant, malgré les rires, quelques larmes coulèrent en se remémorant.

Un des derniers commentaires de la rencontre fut émis par M. Arsenault, participant à la table ronde. Il affirmait que ce qui peinait le plus le prêtre-éducateur était que lorsqu’il se promenait sur le campus de son université, les étudiants ne le saluaient pas. Ça attristait le père Clément Cormier de voir qu’il pouvait être oublié aussi facilement.

Il est toutefois possible aujourd’hui de ne pas l’oublier de si tôt. Une statue à son image est présente sur le campus et tous peuvent s’y arrêter pour prendre un instant et reconnaitre la contribution importante de Clément Cormier à la société acadienne.

Une conférence sur la minorité francophone albertaine


par Yannick Nganhou
Courriel: eyn7488@umoncton.ca

« Être et devenir “canadien” et “francophone” chez les immigrants africains en milieu minoritaire » : voilà le titre de la conférence donnée par Amal Madibbo, professeure agrégée au Département de sociologie de l’Université de Calgary. De visite à l’Université de Moncton, elle a pu donner cette conférence le jeudi 4 avril à partir de 9 h 30 dans le cadre du séminaire de linguistique LING 7980 donné par Isabelle Violette, « Langue, pouvoir et nation ».

Pour ceux et celles qui s’intéressent aux études sur la vie en contexte minoritaire, c’était une aubaine d’avoir les résultats d’une professeure expérimentée. Ayant fait sa recherche auprès des immigrants francophones en Alberta dans les villes d’Edmonton, Brooks et Calgary, elle est venue partager son expérience du terrain et faire part de ses résultats. Durant sa présentation, elle a fait un retour historique sur la politique de la province d’Alberta concernant les droits linguistiques avec l’article 110 de 1905, la mise sur pied de l’article 60 de 1988 abolissant ces droits linguistiques, et en 1999 la création du Secrétariat francophone après que la province soit passée officiellement unilingue.

Ayant ensuite décrit le contexte économique, elle a donné les grandes lignes des discours et idéologies des francophones immigrants de la région. « L’invisibilité des services » pour les francophones a été soulignée, chose surprenante vu que l’histoire de la province nous rappelle qu’elle était encore majoritairement francophone jusqu’au XIXe siècle. Comme fait marquant de ses résultats, elle s’est aperçue que les francophones d’Afrique subsaharienne sont une minorité au sein de la minorité francophone et qu’à coup sûr, il leur est difficile d’avoir du travail à cause de leur non-maîtrise de l’anglais.

Les personnes qui ont fait acte de présence étaient essentiellement des enseignants et des étudiants du Département d’études françaises. La professeure de linguistique Sylvia Kasparian et de droit Chedly Belkhodja, les étudiants de deuxième et troisième cycle ont apprécié à sa juste valeur cette conférence orchestrée par Isabelle Violette. Aussi, l’étudiante Natacha Pominville, étudiante de maîtrise : « En tant que francophone minoritaire, commente-t-elle, on pense souvent qu’on est les seuls minoritaires, mais là vu que ça portait sur les francophones d’Afrique, ça montrait qu’il y avait une double minorisation. En plus d’une discrimination fondée sur la langue, il y a une discrimination fondée sur la race. Ce n’est pas souvent quelque chose à quoi on pense. »

Un mois de sensibilisation du cancer à l'Université


par Alexandre Levasseur

Les étudiants de science infirmière ont toujours été reconnus comme étant très actifs au niveau de la sensibilisation, que soit avec leur mois de sensibilisation au diabète ou leur mois de sensibilisation au suicide, etc. Ils s'attaquent maintenant à un ennemi de taille, le mois d'avril sera celui de la sensibilisation au cancer.

C'est le comité saviez-vous que ? est responsable de l'organisation de ces évènements. Il se spécialise dans la sensibilisation des enjeux de la santé au niveau communautaire et au niveau de l'Université. Véronique LeClair, responsable du comité, nous explique que pour le mois d'avril « le but de nos activités c'est de sensibiliser les gens et à faire de la promotion et de la prévention de la santé par rapport aux différents cancers ». Mme LeClair explique également que le comité est conscient que les étudiants n’ont pas nécessairement, pour des raisons évidentes, les moyens financiers de contribuer à des campagnes, mais que le comité désire justement faire un effort au nom des étudiants. En ce qui concerne les activités organisées lors de ce mois de sensibilisation, le 3 avril au centre étudiant, trois gars se sont fait épiler les jambes pour ramasser de l'argent au nom de la Société canadienne du cancer. À noter que M. Kevin Arseneau, le nouveau président de la FÉÉCUM, faisait partie des courageux participants qui se sont fait épiler. Lors de cette même journée, quatre filles se sont aussi fait couper les cheveux de 8 à 10 pouces et les ont donnés pour la confection de perruques. Finalement, une vente de jonquille a eu lieu à divers endroits durant le mois de mars encore dans le but de ramasser des fonds. Le comité saviez vous que ? nous donne quelques informations sur le cancer; les quatre types de cancer qui touchent le plus les étudiants sont : le cancer des testicules, le cancer du col de l'utérus, le cancer de la peau et le cancer du sein.

Ils nous donnent également quelques conseils santé sur la prévention du cancer :
— Éviter le tabagisme
— Bien manger et faire régulièrement de l’activité physique
— Limiter la consommation d’alcool
Il est important de bien connaitre son corps et en cas d’anomalie, prenez un rendez-vous avec votre médecin le plus tôt possible.
Le comité saviez vous que ? en est seulement à sa deuxième année d'existence, mais il voit déjà gros. Ils veulent continuer à ajouter d'autre mois sensibilisation dont un mois de sensibilisation à l'allaitement. Mme LeClair explique : « On veut encourager les filles à allaiter et promouvoir l'université comme un endroit où on pourrait se sentir à l'aise d'allaiter. »

Forum politique du Nouveau parti Démocratique


par Joey Couturier
Courriel: Joey.Couturier@Gmail.com


Qu’en est-il de la politique provinciale? Depuis quelques années, un peu comme au fédéral, un nouveau parti semble faire surface dans l’éternelle dualité entre les conservateurs et les libéraux. Le Nouveau parti démocrate, plus connu sous l’acronyme NPD, connaît une croissance en popularité un peu partout au pays depuis les dernières élections fédérales. Depuis un peu plus de deux ans, Dominic Cardy est le nouveau chef socialiste ici dans la province, et le jeudi 4 avril de la semaine dernière l’homme politique fut invité pour un forum au bar-étudiant le Coude.

La question qu’on se pose souvent lorsque l’on rencontre un politicien au Nouveau-Brunswick, c’est la qualité de son bilinguisme. Il est crucial pour un chef de pouvoir s’exprimer clairement dans les deux langues officielles de la province. Dominic Cardy commence donc la séance en s’excusant de la qualité de son français. Ayant grandi à Fredericton et ayant participé au fameux programme d’immersion française, celui-ci s’exprimait quand même assez clairement, on pouvait constater un effort sincère.
Dans les premières minutes, Dominic expliqua en bref son cheminement de vie qui l’a conduit vers la chefferie. De président du NDP Youth Wing de Nouvelle-Écosse pour ensuite parcourir l’Asie à travers un institut non gouvernemental de démocratie international, pour revenir finalement dans la province pour devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. Puis, il expliqua sa vision politique pour la province. Selon lui, la structure de nos vieux partis est primitive et ne fonctionne plus. Pointant du doigt les scandales de favoritisme qui, au Nouveau-Brunswick seraient légitimement légal, quelque chose d’inacceptable et de sanctionné dans les autres provinces canadiennes ainsi que sur la scène internationale.

Selon le NPD, la réalité de plusieurs villages et municipalités varie beaucoup dans la province et essayer de régulariser le tout dans un seul projet de loi ne pourrait englober tous les besoins de chaque communauté, c’est pourquoi ceux-ci voudraient donner plus de pouvoir décisionnel et d’autonomie aux municipalités du nord et du sud. La bureaucratie au gouvernement ne serait pas efficace dans plusieurs ministères, de la finance jusqu’à l’éducation.

S’en suivit une période de questions variée. Notablement, Simon Ouellette, Vice Président interne entrant sur l’exécutif de la FÉÉCUM, apporta la question sur l’endettement étudiant. Le chef du NPD mentionna une idée. Il envisage d’analyser les bénéfices et les coûts d’une possible élimination des frais de scolarité. Le tout n’est qu’envisagé et ne fait pas réellement partie de leur plateforme électorale pour l’instant. Il mit surtout l’accent sur les coûts de l’université qui devraient être proportionnels à la qualité de l’éducation reçue. Il fut mentionné qu’aujourd’hui il faut presque une Maîtrise pour être suffisamment préparé au marché du travail actuel, alors qu’un bac devrait être plus que suffisant.

Pour le parti de Dominic Cardy, il est prioritaire de préserver notre population qui sort des études postsecondaires dans la province, plus précisément les étudiants collégiaux. Les emplois d’électricien ou de plombier par exemple seraient nécessaires un peu partout, mais les espaces sont difficiles à combler à cause de l’exode vers l’ouest. Lorsqu’il demanda au groupe de lever la main s’il prévoyait sortir de la province une fois leurs études complétées, la majorité leva la main. Prouvant un point difficile à avaler pour certains. Économiquement parlant, c’est une mauvaise nouvelle pour la province.

En tant qu’étudiants, sommes-nous contraints de quitter notre coin de pays afin de pouvoir travailler et payer cette dette étudiante qui nous enchaîne dès nos premiers pas sur le marché du travail? Le Front veut connaître vos commentaires à ce sujet. Envoyez un courriel à l’auteur de l’article ou écrivez-nous sur Le-front.com

Comment rembourser son prêt étudiant


par Cassandre Armelle Vertus

La dette étudiante est un souvent un fardeau bien lourd à porter, quoiqu’étant habituellement considérée comme un bon investissement. Le Centre de service national de prêts aux étudiants (CSNPE) a organisé à ce sujet une session d’information à la bibliothèque Champlain de l’Université de Moncton abordant les points essentiels du remboursement du prêt étudiant en vue de répondre au questionnement et aux inquiétudes de ces derniers.

D’abord, il a été question du remboursement en lui-même. En effet, il faut commencer à rembourser son prêt étudiant dès que l’on obtient son diplôme, que l’on quitte les études ou que l’on cesse d’être un étudiant à temps plein. Normalement, tout étudiant a droit à un délai d’intérêt de six mois avant que le remboursement commence, mais d’après le représentant du CSNPE « Le meilleur moment de rembourser son prêt étudiant est pendant les études », car après, des intérêts commencent à s’ajouter au solde du  prêt.

Toutefois, il est possible de faire des arrangements pour le remboursement, on appelle cela la consolidation. On envoie à l’étudiant en question, pendant le délai de six mois, un contrat de prêts d’étude indiquant le montant du prêt, le taux d’intérêt, la durée du remboursement, le montant de chaque paiement et la date du premier paiement. Il faut alors commencer à rembourser son prêt et tous les intérêts accumulés. Il faut également songer à notifier le fournisseur de services au cas ou on changerait d’adresse.

Il est possible de rembourser de plusieurs manières, que ce soit par un plan de paiements préautorisés, le service bancaire par téléphone ou par internet, les chèques, les mandats ou la traite bancaire. Toutefois, il faut s’assurer que le fournisseur reçoive les paiements avant la date d’échéance du paiement. Au début du remboursement, l’étudiant a le choix entre un taux d’intérêt fixe ou variable pour la partie canadienne du prêt. S’il choisit le taux fixe, le taux d’intérêt sera fixé au taux préférentiel plus 5 % pendant la durée du remboursement. Par contre, s’il choisit le taux variable, il paiera le taux préférentiel, plus 2,5 %, mais pourra revenir au taux fixe en tout temps. Les étudiants d’Ontario, un cas particulier, auront le taux variable du taux préférentiel plus 1 %.

Il est possible d’avoir un crédit d’impôt pour l’intérêt concernant le prêt d’études, mais ce crédit ne concerne pas les paiements d’intérêt sur tout prêt détenu auprès d’un prêteur privé. Au cas où l’on aurait de la difficulté à rembourser son prêt étudiant, il est possible d’adhérer à des programmes comme la révision de modalités ou le programme d’aide au remboursement. Ces derniers aident à reporter ou réduire les paiements mensuels. Sur un volet différent, il est aussi possible de verser des montants forfaitaires en plus du paiement minimum mensuel en vue de réduire le montant des intérêts. On peut également rembourser son prêt étudiant en entier, a n’importe quel moment.

Ce sont les points divers abordés lors de la séance, mais il existe plusieurs ressources disponibles pour plus d’informations sur le prêt étudiant, tel que le site Cibletudes.ca, un site Web du gouvernement du Canada et le site Web du Centre de service national de prêts aux étudiants (CSNPE).

Saraphie a marqué à jamais l’Université de Moncton

par Jessica Savoie
ejs6887@umoncton.ca

« Saraphie, c’est le nom d’une bootleggeuse du village de Southville à la Baie Ste-Marie. C’est la vedette de la chanson Southville du groupe 1755, et dans cette chanson-là, y’a une ligne qui dit “Saraphie va vous saouler” pis comme nous autres on est un groupe de jammer on a pensé que ça serait un bon nom » — Éric Dow, membre du groupe.


On peut dire que saouler les étudiants a été chose facile pour le célèbre quatuor de l’Université de Moncton et que ça n’a pas changé au fil des années. Normand d’Entremont, Éric Dow, Patrick Dugas et Jacques Blinn ont été épatants et débordants d’énergie à chaque spectacle produit, et ce en étant toujours encouragés religieusement par la foule.

Mercredi dernier avait lieu le tout dernier spectacle universitaire du groupe Saraphie, gagnant du concours Jammers du campus en 2011. Le bar étudiant Le Coude était bondé dès les débuts de la soirée et présentait en première partie Adam Robichaud, musicien du groupe La cage à homard. Ce n’est que vers 1 h du matin, après une parution d’enfer de la part de Saraphie, que la salle a commencé à se vider, après l’acclamation générale de la foule.

Les étudiants ont eu droit à une soirée forte en émotion avec des admirateurs qui sont présents depuis leur tout début et certains autres qui les ont découverts il y a moins longtemps lors de différentes prestations.

« On est vraiment content d’être ici ce soir. C’est rare qu’on ait des papillons de même. Habituellement on arrive, on joue et on est pas mal chill, mais ce soir on est excité et triste aussi, ça marque la fin d’un chapitre de notre vie », explique Patrick Dugas, guitariste.

Depuis 2011, les quatre musiciens ont endiablé des salles pleines d’étudiants en se donnant en spectacle pour le bonheur de leurs admirateurs. En plus de défiler sur les scènes pour le plaisir, ils ont joué pour différentes activités et collectes de fonds organisées sur le campus. Deux ans plus tard, ils doivent se quitter, mais ils gardent en tête un grand nombre de souvenirs mémorables de leur aventure ensemble.

« C’est la musique qui m’a permis de rencontrer tout ce beau monde ici. Sérieusement, on est un groupe qui joue de la musique ensemble, mais on est plus que ça. On se voit en dehors du groupe et on va toujours être des bons chums », nous indique Normand d’Entremont.

La fin de l’année universitaire marque aussi la fin d’un cheminement de vie important pour deux des membres du groupe. Effectivement, Normand et Patrick terminent chacun leur baccalauréat, le premier en information-communication et le second en kinésiologie.

Afin d’approfondir ses aptitudes journalistiques et de suivre son rêve, le chanteur du groupe poursuivra l’an prochain ses études à Toronto, dans un collège de journalisme sportif.

Patrick Dugas, quant à lui, décide de partir à l’aventure au cœur de Montréal afin de vivre de sa musique et de laisser la vie lui faire la surprise, sans aucune attente.

Pour ce qui est d'Éric (étudiant en traduction) et de Jacques (étudiant en musique), ils vont continuer leurs études à l’Université de Moncton pour l’année qui suit. Cependant, ils nous rassurent en disant qu’ils ont des projets musicaux « top secret » qui vont épater l’an prochain.

La fin de l’aventure est marquée de plusieurs moments mémorables, avec bien sûr leur victoire au concours Jammers du campus, mais aussi des petits instants uniques qui ont marqué leur aventure : les solos en direct de Patrick, leurs chansons préférées et les « gigs » qu’ils travaillent ensemble marqueront à jamais leurs souvenirs de l’Université de Moncton.
« Quand t’es dans une band, c’est comme si t’es dans un couple et j’peux dire qu’on a vraiment bien fait l’amour cette année ensemble », raconte Éric Dow en riant.

Graduer en art visuel : Profession artiste

Par Karine Martel
Courriel : ekm2554@umoncton.ca


À quelques jours de l’exposition finale des étudiants en art visuel, Le Front s’est questionné à savoir : comment se prépare-t-on à devenir des artistes professionnels?

Au niveau personnel, « le BAC c’est quasiment une recherche personnelle du début à la fin. C’est se développer comme artiste. On est poussé constamment à se poser des questions et à grandir comme personne », explique Noémie DesRoches.
Mais que se passe-t-il avec la recherche d’emploi?

« Quand on gradue, on se fait apprendre à faire des C.V. artistiques, des biographies artistiques, des descriptions de projets et de démarches artistiques, des choses pour devenir vraiment professionnel et pouvoir appliquer à des expositions et des galeries puis tout ça », explique Françoise Morin.

Réalistes, les étudiants sont tout de même conscients de l’étroitesse du marché du travail.

« Si on pouvait, je suis pas mal sûre que tout le monde voudrait devenir des artistes professionnels, mais ça prend tellement de job, tellement de persévérance pis d’acharnement pour essayer de se faire connaître, pour pouvoir vivre juste de ça que c’est décourageant. C’est la question ultime : qu’est-ce que tu fais avec ça un BAC en art? J’ai pas d’idée. Ça fait depuis le début du BAC que je me demande qu’est-ce que je fais dans ce BAC-là, qu’est-ce que je vais faire après. Mais ça vaut la peine », rajoute Françoise Morin qui précise qu’elle aimerait faire des résidences d’artistes un peu partout dans le monde.

« Après, ça dépend comment de persévérance que la personne a aussi. Ça dépend si tu veux aller fouiller pour des expos, si tu veux te faire d’autres contacts. Comme y’a des résidences d’artistes que tu peux appliquer pour, y’a toutes sortes de bourses que tu peux appliquer pour te financer, mais c’est sûr qu’il y a beaucoup de compétition. Gagner des bourses c’est comme gagné à la loto. À force d’avoir des “non” ça peut être décourageant, mais il faut juste pas se décourager », ajoute Noémie DesRoches.
Les finissants semblent voir les possibilités qui s’offrent à eux, et s’inspirent du succès d’autres anciens qui ont réussi, comme Joey Robin Haché qui depuis un an, vit de son art.

L’une des grandes embûches auxquelles semblent faire face les nouveaux diplômés est le manque d’espace pour créer. N’ayant plus accès à l’espace des ateliers de l’université, il est difficile de produire des œuvres de la même façon qu’ils le faisaient étudiant. Les ateliers que loue le Centre culturel Aberdeen semblent la solution pour les plus déterminés du lot.

Dans l’optique d’un plan « b », les finissants soulèvent la possibilité de retourner aux études dans un domaine connexe, comme la psychologie des arts ou l’administration des arts par exemple.

Exposition annuelle

C’est le vendredi 12 avril qu’aura lieu le vernissage de l’exposition des huit étudiants en Arts visuels de l’Université de Moncton. L’activité se déroulera à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen dans l’édifice Clément-Cormier, mieux connu sous le nom du Musée acadien. Les étudiants seront présents de 19 h à 21 h alors que les œuvres seront exposées jusqu’au 15 mai.
« Toute l’année, on travaille sur un projet, dépendant de la concentration qu’on a, on approfondit notre recherche et la façon de le présenter visuellement. C’est notre premier projet qu’on travaille à long terme, c’est pour nous montrer à monter une exposition », explique Noémie Desroches.

Chaque œuvre sera à vendre, pour les acheteurs potentiellement intéressés.

GALA CULTUREL MISS INTERNATIONALE - MONCTON 2013


par Cassandre Armelle Vertus

« Il était une fois, la femme ». C’est sur cette note que le groupe Phénix, en collaboration avec les loisirs culturels de l’Université de Moncton enclenche le compte à rebours pour cet évènement qui aura lieu le premier mai 2013, de 18h a 22h, à la salle de spectacle Jeanne de Valois.

Le GALA Culturel Miss Internationale 2013 à l’UdeM est un concours qui mettra en vedette la Femme dans sa totalité, avec sa beauté, son intelligence et ses multiples talents. Diverses associations se sont affiliées à la partie, dont l’association des Burkinabés de Monctonl’association des Guinéens de Moncton, l’amicale des Camerounais de l'atlantique, l’association des Sénégalais de Moncton, l’association des Ivoiriens de l'atlantique, l’association des étudiants congolais de Kinshasa de Moncton, l’association des Maliens de Moncton et l’association des Béninois de Moncton. Il y aura également une délégation de la Colombie, d’Haïti, du Niger et du Nigeria.

Ce spectacle visant majoritairement à réunir les membres de l’international à l’Université autour d’un événement mettant en exergue la femme se soldera par l’élection de la Miss Internationale Moncton 2013. Pas loin de 25 filles venant de 10 pays autour du globe auront pour tâche, en une soirée, de laisser leur empreinte tant parmi le jury qu’au sein du public, afin de se démarquer et de mériter la couronne. Pour cela, elles devront prendre part à trois épreuves, ou elles auront à défiler, danser puis répondre à une série de questions.

Bien sûr, l’événement ne se résume pas qu’à l’élection de la Miss. Il s’agit aussi d’un spectacle riche et varié où l’on retrouvera des pièces de théâtre, des défilés de mode, du Slam et des danses, notamment de la troupe de danse de l'association des Ivoiriens du New Brunswick et celle du CONGO BRAZZAVILLE. Le Gala est commandité par Safari Falls et Special Event Entertainment. L’un des organisateurs, M. Gilles Cédric Kwanga, dit que l’idée lui est venue grâce à la salle de spectacle de Jeanne de Valois alors qu’il se disait que ce pourrait être le lieu parfait pour une soirée de ce genre. L’idée lancée, il n’a alors fallu qu’en parler ici et là pour convaincre la communauté internationale de l’UdeM qu’une initiative pareille serait salutaire non seulement pour célébrer la femme, mais surtout la femme peu importe ses origines.

Au Gala Miss internationale Moncton 2013 vient s’ajouter un autre événement : La coupe d’Afrique des Nations. L’amicale des Camerounais de l’Atlantique en collaboration avec les associations communautaires de l’UdeM organisera au cours de ce même mois de mai un tournoi de football qui, comme son nom l’indique, réunira diverses nations venant d’Afrique. Le tirage des participants à ce tournoi aura lieu durant le Gala.

Jonah Haché, ou l’art du High Five


par Karine Martel
Courriel : ekm2554@umoncton.ca


Le musicien de musique indie-danse et high-fiveur professionnel Jonah Haché a chauffé les planches du café-bar Le Coude le jeudi 4 avril.

Jonah Haché est en quelque sorte la définition de multidisciplinarité. Ses spectacles sont remplis de projections qui stimulent le côté visuel alors que les oreilles se laissent truquées par tous les détails de sa musique qu’il crée seul et en direct, et le corps, lui, se laisse transporter par tout cela.

Sa musique est créée à base de boucle, mieux connue sous son nom anglophone, de loop. Il s’agit en fait d’enregistrer un extrait d’un rythme à la guitare ou à la voix, d’en enregistrer un autre par-dessus, et ainsi de suite jusqu’à l’obtention, en quelques minutes à peine, d’un son progressif et complet.

« Mon principal projet actuellement est mon projet solo. C’est le projet dans lequel je compte investir le plus à long terme », explique le musicien.`

Il en est maintenant à son 4e album solo, dont deux qu’il a sorti dans les derniers mois. Il a sorti l’album éponyme, Jonah Haché en 2007, la compilation Tunage 2 Moncton en 2008, l’album musical Botsford en 2012 et son tout dernier, Exhausted Autopilot en 2013 pour lequel il a sorti le vidéoclip de la chanson iPhone FAIL.

Pour les intéressés à comprendre comment se fait de la musique à base de boucle et qui souhaitent en découvrir davantage sur l’artiste, vous pouvez voir une partie du processus créatif sur le canal « You-should-hi5-people-more-in-your-life » du site Internet de uStream. Il est également possible de l’entendre via son Bandcamp.

Il jouera également au One Man Band Festival, qui met en vedette le talent et la créativité des musiciens solitaires. Ce festival a lieu pour une 2e année consécutive à Montréal, du 23 au 26 mai.

Awesomeness

Autre que de la musique en boucle et des projections visuelles trépidantes, Jonah Haché fait en moyenne un million d’autres choses. Il est entre autres membre des Païens, membre de Something Delicious (groupe qui reprendra vie d’ici peu), ancien membre de Motorleague et de Morse Code Alphabet pour ne nommer qu’eux.

Jonah se promène régulièrement un peu partout au Canada en tant qu’ingénieur sonore pour PostMan Post-Production Studio.
Il est également le coordonnateur des projections visuelles pour la 6e édition du festival Messtival qui se déroulera du 9 au 11 août à Anagance au Nouveau-Brunswick, et qui est organisé par le TBA Collective, un collectif artistique pour lequel il a été le directeur de 2008 à 2012.

Vous vous rendez compte maintenant à quel point cet être est fantastique, et regrettez de ne pas vous être rendu au Coude pour le voir? Comptez-vous chanceux, il joue pratiquement tous les lundis au Plan b avec ses amis de Science Friction, soit Denis Surette à la guitare, Kevin McIntyre au clavier et aux projections visuelles, Glen Deveau aux percussions et lui-même à la guitare, au clavier, aux effets vocaux et au beat-box.

Shakespeare sur le campus


par Sarah Anne Grandisson


Du 9 au 13 avril prochain, le Département d’art dramatique vous présente, sous la direction du metteur en scène Andrei Zacharia, leur toute dernière pièce, « Songe d’une nuit d’été », écrite par Shakespeare. Celle-ci met en vedette les étudiants en art dramatique de 4e et de 3e année. Puisque la pièce originale est en anglais, elle a été traduite en français par Herménégilde Chiasson.

M. Chiasson est poète depuis plusieurs années. Il fut aussi le 29e Lieutenant gouverneur du Nouveau-Brunswick. Il est présentement professeur à l’Université de Moncton. Le Front en a donc profité afin de s’entretenir avec celui-ci, concernant la version traduite :

« Évidemment, l'anglais et le français n'ont pas les mêmes avantages ou les mêmes limites. Le français est plus mélodieux et moins rythmé que l'anglais, mais ce que j'ai voulu garder c'est la dimension orale, parlée de la pièce, ce qui est assez différent des autres traductions, car il y en a eu plusieurs, qui sont soit littéraires — les gens ne parlent pas comme dans les livres — ou populaires. On est quand même dans l'oeuvre de Shakespeare et non au 20e siècle dans un garage en Amérique du Nord. Donc j'ai gardé le découpage en vers de la pièce dans un français standard, mais proche de l'oral qui est le mode d'expression du théâtre. »

« A Midsummer Night’s Dream », la version originale de William Shakespeare, est une des comédies les plus jouées au monde. Cette œuvre, un peu fantaisiste, relate l’histoire d’un quadruple amoureux qui est soi-disant manipulé par les fées qui habitent la forêt.

« Le Songe d'une nuit d'été est une pièce très fantaisiste qui fait appel au merveilleux qu'on retrouve dans certaines oeuvres qui font partie de l'imaginaire britannique. C'est une pièce qui mélange trois actions en une et c'est une pièce qui fait appel aux acteurs et à la mise en scène. C'est une pièce beaucoup plus légère que ce qu'on s'imagine quand on pense aux autres pièces de Shakespeare », indique Herménégilde.

« Je jouerai Démétrius. Il est amoureux d'Hermia, qui elle, est amoureuse de Lysandre. Mais Démétrius est aimé d'Héléna. On se sauve les quatre dans la forêt en espérant être avec nos amours respectifs. Il se passe des choses dans la forêt (à cause des esprits, peut-être). Les amoureux sont emportés dans un torrent infernal jusqu'à ce qu'ils ressortent de la forêt. Il y a d'autres personnages qui se perdront dans la forêt. Mon personnage est habité de pulsions amoureuses durant toute la pièce, mon gros défi était de rendre ces pulsions véritables. Il faut être constamment à fleur de peau, un beau défi en fin de baccalauréat quoi! En gros, je dirais que la pièce va plonger les spectateurs dans un rêve. C’était bien de travailler avec Hermé, un artiste de si grand calibre », explique Xavier Lord-Giroux, étudiant en dernière année.

La pièce sera présentée du 9 au 13 avril à la Grange. Les présentations auront lieu à 20 h au coût de 5 $ pour les étudiants et 10 $ pour les non-étudiants.

« Nous vivons à une époque où nous avons besoin de rêver pour échapper à la grisaille et à la violence qui nous entoure », explique Herménégile Chiasson.

Virtuose : Hypnotique. Séduisant. Électrisant.


par Jessica Savoie
Courriel: Ejs6887@umoncton.ca


Le spectacle de danse de fin d’année est toujours très attendu des étudiants, et ce, avec raison!

Samedi dernier avait lieu le spectacle de la troupe de danse Virtuose de l’Université de Moncton, jumelée aux troupes compétitives de l’École de danse Chaos, à la salle de spectacle de Jeanne-de-Valois. Près de quarante minutes avant le début du spectacle, la file d’attente s’étendait jusqu’à ne plus finir, et les billets se sont vendus comme de petits pains chauds. Il y avait autant de parents que de jeunes enfants et d’étudiants sur place. La diversité du public a créé une ambiance très chaleureuse et amicale.

La soirée s’est déroulée sous l’animation énergique de Samuel Chiasson, de La Revue acadienne, qui a su tenir la salle au maximum de sa participation, et ce, pour chacune des prestations. On a vu défiler sur la scène différentes catégories de danse : les entrées sur scènes variaient de l’expérience (débutant, intermédiaire) et d’innombrables styles qui étaient jusqu’alors inconnus pour plusieurs personnes dans la salle.

Il y en avait pour tous les goûts : allant du hip-hop au jazz ou encore du contemporain au lady starlight, les 19 prestations avaient quelque chose de magique qui a su transporter la foule à vivre chaque mouvement effectué sur la scène.

De plus, des enfants et jeunes adolescents ont eux aussi eu l’occasion d’épater tout le monde avec les chorégraphies et les pirouettes qu’ils ont mieux que réussi, laissant à chaque fois la foule sans voix.

Le spectacle a tranquillement pris fin avec une chorégraphie démente exécutée par les jeunes filles des troupes, inspirées du film Why so serious?, paru en deuxième partie il n’y a pas si longtemps. Le but était de reprendre l’idée d’une chorégraphie semblable qui avait fait fureur il y a quelques années, et on peut dire que la tendance s’est maintenue.

« C’est ma première année à l’Université de Moncton et donc ma première expérience au sein de la troupe Virtuose. Je suis plus que satisfaite du spectacle, j’en suis fière et j’ai plus qu’adoré mon expérience! », nous partage Karine LaPlante, danseuse, chorégraphe et professeure, qui s’est aussi vu mériter le prix de danseuse de l’année 2013.

La troupe de danse Virtuose est une troupe récréative et compétitive ouverte à tous ceux et celles qui aimeraient entreprendre des cours de danse, peu importe le niveau d’habiletés auquel vous vous situez. Même ceux qui n’ont jamais fait de danse peuvent suivre des cours pour débutants, et travailler leurs aptitudes et présenter une chorégraphie au spectacle.

Sous la direction de Geneviève McIntyre et Janique Sivret Aucoin depuis près de 10 ans, la troupe de danse Vituose a atteint des sommets lors de différentes compétitions à travers le pays et plus loin encore.

Suite au spectacle de samedi dernier, la troupe compétitive participera au Championnat de danse de l’Atlantique le 25 avril prochain, pour ensuite rivaliser contre plusieurs troupes professionnelles lors de l’évènement Hit The Floor, à Québec, du 16 au 21 mai.

Radio Radio et Dan D-Noy, un spectacle incontournable !


par Sarah Anne Grandisson


Le jeudi 11 avril prochain, la FÉÉCUM en collaboration avec les Services socioculturels et Triple E Entertainment vous présentent le dernier party du semestre juste avant les examens. En effet, les étudiants de l’université auront la chance d’assister à la prestation de Radio Radio et de Dan D-Noy au club Irock à Moncton.

Radio Radio est un jeune groupe qui a su attirer les journalistes ainsi que le public. Les trois Acadiens, Gabriel Malenfant, Jacques Doucet et Arthur Comeau, ont remporté de nombreux prix pour leur 2e album Belmundo Regal tels qu’un Felix, le Prix miroir musique et bien d’autres. Des prix qui leur ont valu de se faire connaître chez les francophones hors province et même hors pays.

Après plus d’un million d’albums vendus, Daniel Desnoyers plus connu sous le nom de Dan D-Noy, est un producteur, réalisateur, ingénieur de son, mixeur, concepteur de disque et bien plus. Il a réalisé plus d’une centaine de mix de chanteurs populaires anglophones comprenant Kesha, Tiesto Club et Peakafeller. Desnoyers présentera lors de la soirée son tout dernier CD Winter Session 2013, un peu pour nous faire oublier les examens.

« On a opté pour ces artistes puisqu'on pensait que les deux groupes avaient une certaine notoriété auprès des étudiants et plusieurs fans dans la région de Moncton. On croyait également que les deux artistes se mariaient bien ensemble afin de présenter un dernier gros party pour les étudiants avant que la session d'examen ne commence » explique Sylvie Poirier, coordinatrice des activités sociales au sein de la FÉÉCUM.

Pour ceux et celles qui préfèrent les soirées moins « dance » réjouissez-vous puisque le président de Triple E Entertainement, Pier-Luc Brousseau, nous a confirmé que l’ambiance de la soirée ne serait celle d’une boîte de nuit.

 « On va créer une atmosphère différente de ce que le club ressemble habituellement. Ça va être un show qui marque la fin d'année de façon formidable juste avant les examens. Pour le prix, c'est rare de voir une brochette d'artistes de ce calibre faire un spectacle de cette envergure. J'ai vraiment hâte de voir ce à quoi le design final de la salle va ressembler avec les ajouts que nous allons y faire et pour tout le reste, venez au spectacle jeudi prochain! »

Les billets sont disponibles à l’avance au Service des loisirs socioculturels ainsi qu’au bureau de la FÉÉCUM au coût de 10 $ pour les étudiants, 15 $ pour les non-étudiants ou au coût additionnel de 2 dollars à la porte. Faites vite, car les billets se vendent comme des petits pains chauds!