vendredi 20 septembre 2013

Un vent frais souffle à l'Université de Moncton


par Jessica Savoie

Trop d’histoires et trop de préoccupations en cette nouvelle année scolaire. L’Université de Moncton a fait couler de l’encre à en remplir les pages des journaux depuis les derniers mois.

Suite à la nomination de Marie-Linda Lord au poste de vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, l’institution est ciblée de polémiques concernant les décisions biaisées qui ont été prises par l’administration.

Alors que le congé estival s’installait, Serge Rousselle publiait son livre, Pris en flagrants délits, et on entendait à nouveau parler des histoires d’horreur qui colle l’Université de Moncton à la peau depuis maintenant trop longtemps.

En début septembre, la Fédération des étudiantes et étudiants de Centre universitaire de Moncton, la FÉÉCUM, et l’Association des bibliothécaires et professeures et professeurs de l’Université de Moncton, l’ABPPUM, se serraient les coudes et criaient haut et fort que des dispositions devaient être mises en place afin d’améliorer la situation de la communauté universitaire.

Une des premières figures à être critiquée n’était nulle autre que le président du Conseil des Gouverneurs, André Richard, directement pointé du doigt dans l’ouvrage de M. Rousselle.

Alors que M. Richard désirait se présenter pour un second mandat de trois ans, des caricatures satyriques à son propos, et rendues publiques par la FÉÉCUM, lui a fait prendre du recul et il a finalement décidé de retirer sa candidature pour « le bien-être de l’image de l’institut ».

Samedi dernier, le Conseil des Gouverneurs a eu son assemblée générale annuelle et comme l’on s’attendait de cette assemblée, plusieurs points ont été débattus et le poste de président a été voté.
C’est Raymond Lanteigne, professeur à la retraite du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, qui s’est présenté et qui est maintenant à la tête du Conseil des Gouverneurs.

Un vent de fraîcheur qui fait du bien.

Comme deux autres gouverneurs ont eux aussi laissé la place à la relève, dont entre autres l’avocat Christian Michaud et Caroline Haché, toutes les chances sont maintenant du côté des étudiants et des professeurs.  

Kevin Arseneau, président de la FÉÉCUM, dit avoir espoir en la nouvelle équipe. Cependant, il ne faut pas crier victoire trop rapidement.

Bien que M. Lanteigne semble avoir les qualités requises afin de faire une différence dans la réalité étudiante, il a omis dans son discours de parler de la question (pourtant brûlante) de la transparence à l’Université de Moncton.

Selon lui, la priorité serait de se concentrer sur le recrutement. Il est vrai que c’est un problème pressant, mais il ne faut pas oublier que davantage d’étudiants choisiraient l’institut acadien si elle avait une meilleure réputation.

Plusieurs questions devront être discutées par les nouveaux élus. C’est une chance en or pour le recteur, Raymond Théberge, de reprendre les devants de cette histoire et de profiter d’une nouvelle équipe pour régler une bonne fois pour toutes l’intimidation, le favoritisme et l’imputabilité si bien dépeints dans le livre de Serge Rousselle.

M. Théberge devrait profiter de cette occasion pour reprendre la confiance de la population étudiante en prenant des dispositions concrètes.

Lors de l’assemblée générale annuelle de samedi dernier, le recteur a affirmé qu’une étude penchée sur la question d’un ombudsman à l’Université de Moncton lui avait été remise. Selon ses propos, le rapport sera consulté et cette question sera discutée lors du prochain Sénat.

Ce qu'il nous faut, c’est que M. Théberge et M. Lanteigne décident de faire équipe et de montrer qu’à l’Université de Moncton, on n’a pas de secrets à cacher.

Raymond Lanteigne élu à la tête du Conseil des Gouverneurs


par Joey Couturier

La 228e rencontre des gouverneurs a pris place samedi dernier, à l’Université de Moncton, Campus d’Edmundston.

Le conseil compte parmi eux deux nouvelles nominations, soit Me. Christian Michaud, de la région du grand Moncton et Caroline Haché, représentant le Nord-Est.

Comme convenu, après qu’André Richard ait annoncé qu’il quitterait ses fonctions, une élection pour un nouveau président s’est aussitôt tenue et c’est Raymond Lanteigne qui a été voté à l’unanimité. Il sera donc le nouveau président du conseil des gouverneurs jusqu'à la fin de son mandat de trois ans.  
Pour ce qui a de sa mission, il tentera de prioriser le recrutement étudiant qui, au courant des dernières années, s’est avéré un gros problème à l’Université de Moncton.

Comme le taux d'inscriptions de cette année est à la baisse, l'établissement devra réajuster son tir et trouver de nouvelles façons d’augmenter son nombre d’étudiants.

Malgré les bonnes intentions, Kevin Arseneau, président de la FÉÉCUM, se dit inquiet face au discours de M. Lanteigne qui, malgré la réputation fragile de l’Université de Moncton, a décidé que la transparence ne serait pas son objectif premier.

À l'approche de la rencontre du Conseil des Gouverneurs de l'Université de Moncton, la Fédération des étudiantes et des étudiants du Centre universitaire de Moncton, la FÉÉCUM, ainsi que le corps professoral ont manifesté publiquement leur mécontentement quant au travail accompli par l’ancien comité. 

En effet, certains groupes se sont opposés à la possibilité de réélection de Me. André G. Richard comme Président du conseil, suite à son mandat de trois ans.

C’est alors que Me. Richard partageait sa motivation de se représenter pour un second mandat que la FÉÉCUM a, par l’entremise d’une dizaine de caricatures satyres publiés sur le web, lancé un dernier assaut contre le président sortant. 
 
Alors que le syndicat des professeurs a manifesté lui aussi son opposition à sa candidature et donné son appui à la fédération étudiante, Me. Richard a décidé qu’un second mandat ne lui serait pas favorable.
Selon lui, retirer sa candidature est la meilleure décision pour l'image de l'université suite aux événements des derniers mois. L'avocat et président d'assemblé depuis 2010 est au cœur des polémiques depuis plusieurs mois déjà, alors que Serge Rousselle publiait son livre concernant l’élection controversée de Marie-Linda Lord comme vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales. 

Le passé du grand flambeau

Le sous-comité des gouvernances pour sa part se donne comme objectif de promouvoir des réunions plus vertes en économisant davantage de papier, en plus de « se pencher sur la question de  la transparence au niveau du conseil durant les prochaines années ».

Un peu contradictoire selon le président de la FÉÉCUM, car un document d'affirmation de confidentialité a été distribué afin de faire signer les gouverneurs et autres membres du conseil, promettant que tous les documents resteront confidentiels, auquel ne s’est pas soumis Kevin Arseneau.
« L'ordre du jour ne devrait jamais être confidentiel, mais selon le Conseil des Gouverneurs, il est confidentiel et ça ne fait aucun sens », raconte-t-il.

La vision du président de la FÉÉCUM n'est toutefois pas partagée par celle du président du Campus d’Edmundston, Mathieu Lemieux, qui ne cache pas son désaccord face à certaines valeurs et idéologies adoptées par la FÉÉCUM, dont celle du refus de signature au consentement de confidentialité.

Il serait par ailleurs moins concerné face à la hausse des frais de scolarité qu'on vécut les étudiants du Nouveau-Brunswick cette année et ne s’est pas gêné pour partager son désaccord lors de l’assemblée générale annuelle de samedi dernier. 

De retour au bercail

Même si certains dossiers semblent avancer  tranquillement à l’Université de Moncton, comme la question de l'ombudsman par exemple, les représentants de la FÉÉCUM ont conclu, suite à la rencontre, que le Conseil des Gouverneurs ne semble pas inclure la réalité socioéconomique de la masse étudiante dans l'équation administrative de l'université.

« Sincèrement, je ne crois pas qu'ils ont les étudiants à cœur », partage Kevin Arseneau.  
L'enchaînement des événements, la mobilisation de la FÉÉCUM et du corps professoral, le livre de Serge Rousselle et la restructuration des politiques de transparence à l'université de Moncton n'ont pas fini de faire couler l'encre en Acadie. Seul le temps nous dira si l'administration universitaire et la fédération étudiante respecteront leurs engagements à long terme et si l’institution universitaire réussira à se sortir la tête de l’eau.

Monsieur Lanteigne n’était pas disponible pour une entrevue

André Richard démissionne de son poste au Conseil des Gouverneurs


par Shayna-Eve Hébert

Des caricatures satyriques du président sortant du Conseil des Gouverneurs ont retiré l’attention durant les derniers jours.

Après avoir vérifié avec un avocat, les membres de la FÉÉCUM ont publié via leur site web plusieurs images à l’effigie du président sortant, lançant le message qu’un deuxième mandat de sa part n’est pas la bienvenue pour la fédération des étudiants et le corps professoral.
André Richard, qui faisait partie du Conseil des gouverneurs de l’Université de Moncton depuis trois ans, songeait renouveler son mandat pour une deuxième fois. 

Alors que plusieurs personnes se sont opposées à cette élection, soient les étudiants de l’université, les membres de la fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton, la FÉÉCUM, ainsi que l’Association des bibliothécaires et professeures et professeurs de l’Université de Moncton, l’ABPPUM, ainsi que Serge Rousselle, professeur de Droit.

M. Rousselle, l’auteur du livre Pris en flagrant délit,  a publié une lettre dans l’Acadie Nouvelle, la semaine dernière, où il s’opposait à l’élection de M. Richard.

« Je pense que l’Université de Moncton et la communauté acadienne n’ont pas besoin d’un président comme M. Richard. » avait-il écrit.
Dans son livre, M. Rousselle a aussi écrit qu’il « il ne faut pas oublier que c’est sous sa gouverne (à André Richard) que n’ont pas été respectées à la fois la Loi sur l’Université de Moncton, la Loi sur les droits de la personne, la politique de sélection des cadres, la politique d’équité et, enfin, l’équité procédurale par l’entremise de l’élection irrégulière et illégale de Marie-Linda Lord à titre de vice-rectrice. »  

Pour ce qui est des droits de scolarités, ils ont monté en flèche durant la gouverne de monsieur Richard.
Celui-ci désirait de poursuivre en cours l’auteur du livre, en embauchant un avocat. Il voulait poursuivre en justice M. Rousselle à cause de ses écrits dans son livre.

De plus, M. André Richard, qui s’opposait sur plusieurs points apportés par la FÉÉCUM et son président, Kevin Arseneau.

Le président a été accusé de faire preuve de conflits d’intérêts, à nombreuses reprises. « Nous sommes tous pour la transparence et on fait constamment des modifications en ce sens », disait-il en retour.

Cette semaine, la nouvelle de sa démission faisait le tour des médias et il disait que toutes les accusations portées contre lui ne faisaient que nuire à l’image de l’institut et que ces raisons l’ont poussé à réviser son retour sur le conseil.

« Nous sommes pour un avenir sans M. Richard au Conseil des Gouverneurs. Il fait partie d'un passé que nous ne voulons pas revivre. Passons à autre chose, et au plus vite », rapporte la FÉÉCUM.

La cueillette de livres Symbiose


par Karina Langis

C’est du 9 au 13 septembre qu’a eu lieu la cueillette de livres usagés traditionnelle du comité environnemental Symbiose. Ce fut un succès auprès de la population étudiante de l’Université de Moncton encore une fois.

Se situant au sous-sol de la pastorale pour une deuxième année consécutive, le comité de Symbiose s’est rassemblé et a recueilli des livres universitaires usagés du 4 au 6 septembre dernier, le tout fait bénévolement.

Après avoir récolté environ 2000 livres, la vente de ceux-ci, du 9 au 13 septembre, a réduit le nombre total de livres récoltés de moitié. Comme l’explique Annie Godin, secrétaire du comité environnemental, «la vente de livre s’est très bien déroulée ce semestre. Il y a eu beaucoup de participation chez les étudiants. La cueillette prévue à la rentrée en janvier attirera encore plus d’étudiants, car elle est déjà plus populaire». 

La cueillette de livres universitaires usagés de Symbiose est un événement qui a lieu deux fois par année au campus de Moncton depuis déjà très longtemps.

Durant celle-ci, les étudiants sont invités  à apporter leurs livres universitaires usagés durant la cueillette. Par la suite, une vente est organisée, durant laquelle les étudiants peuvent venir acheter livres qu’ils ont de besoins pour leur semestre.

Une fois la vente terminée, Symbiose fait la comptabilité (toujours bénévolement) et repaye les étudiants ayant vendu des livres. Les livres qui ne sont pas revendus sont ensuite redonnés aux étudiants.

Une bonne façon de faire un peu d’argent, tout en aidant d’autres étudiants qui ne peuvent pas nécessairement payer les prix souvent exorbitants des livres universitaires neufs.

Le groupe Symbiose, présidé par Carmen LeBlanc, a comme définition d’être un groupe environnemental et de justice sociale de l’Université de Moncton, tout en ayant comme objectif de sensibiliser la population universitaire au niveau de l’environnement et de la justice.

Ceux-ci tiendront une réunion ouverte pour tous les étudiants le vendredi 20 septembre prochain, au local B-149 situé au centre étudiant. Tous les intéressés y sont invités afin de s’impliquer au sein du comité, ainsi que pour discuter des projets qui seront réalisés durant l’année universitaire.

Lettre d'opinion : Les stages non-rémunérés : Les étudiants.e.s en ont assez


par Samuel Leblanc
Vice-président académique

Les étudiants travaillent dans les milieux de stage. Ils se lèvent tôt, font des quarts de travail, ramènent du travail à la maison. La grande majorité des stagiaires ne reçoivent aucun salaire pour ce travail. Pire encore, ils doivent payer des frais de scolarité pour accéder à ce stage. Cette pratique courante est inacceptable. Pourquoi? Parce qu’on demande aux étudiants de payer pour travailler. Tout au mieux, on leur demande de payer pour une formation habituellement offerte – avec un salaire – par les employeurs. Comment palier à cette situation plus que problématique? Les étudiants doivent exiger la rémunération des stages. Au strict minimum, ils doivent exiger un allègement des droits de scolarité pour la période de stage.

La classe étudiante – si on peut la nommer ainsi – se transforme malheureusement en une simple main-d’œuvre bon marché pour les employeurs. C’est ce qu’on appelle en bon français du cheap labour, tout simplement. Certains étudiants doivent d’ailleurs se priver d’un revenu pour effectuer leur stage. Par exemple, les étudiants en sciences de l’éducation effectuent certains stages durant une partie de l’été, ce qui les empêche de gagner un salaire par l’entremise d’un emploi d’été.

Selon les normes d’emploi du Nouveau-Brunswick, les heures de formation sont considérées comme des heures de travail normales et elles doivent être payées lorsque la formation est nécessaire pour le poste et que les heures de formation sont contrôlées par l’employeur. Par conséquent, lorsqu’un employeur embauche un nouvel employé, il est responsable de la formation de ce dernier, et doit payer cet employé lors de cette formation. Pourquoi ce serait différent pour les étudiants qui effectuent un stage en milieu professionnel? On sait pertinemment bien que plusieurs étudiants seront embauchés par les employeurs de ces milieux de stage. On pense bien évidemment au Ministère de l’Éducation et au Ministère de la Santé, entre autres. Puisque ces ministères offrent une formation aux futurs travailleurs, il me semble logique d’exiger de ces mêmes ministères qu’ils paient la note de cette formation, ce que le gouvernement exige déjà des entreprises privées. Par conséquent, le gouvernement provincial devrait – au minimum – offrir une bourse aux étudiants qui effectuent des stages. N’oublions pas que les étudiants sont les futurs travailleurs et qu’ils contribueront financièrement aux coffres de la province et du fédéral. Les frais de scolarité devraient également être allégés pour les stagiaires, considérant les pertes de revenus engendrées et les dépenses supplémentaires qui viennent avec le milieu professionnel, telles que le transport et l’achat d’équipement pour le stage. À défaut d’avoir une ruée vers l’or comme d’autres provinces et territoires, stimulons la création d’emplois étudiants, question d’avoir enfin une solution partielle au grand problème de l’exode vers l’Ouest. Présentement, dans le cadre de leur formation en éducation, tous les étudiants sont obligés de travailler durant 4 mois à temps plein sans rémunération, et en plus, on a le culot de leur imposer le plein paiement des frais de scolarité. C’est complètement aberrant. Les étudiants en sciences infirmières, eux, travaillent un nombre d’heures très élevé durant leur stage, qui est souvent effectué parallèlement avec d’autres cours. Tout cela sans rémunération. Il n’y a aucune aide financière pour diminuer le fardeau des étudiants qui paient leurs repas, leur transport et leur uniforme. Il est plus que temps de mettre fin à ces pratiques abusives.

Pizza sociale : le ventre plein pour échanger des idées


par Véronique Leblanc

Les étudiants en sciences sociales ont eu droit de manger de la pizza fraîchement venue du resto-bar 63, avant de parler de choses sérieuses.

Le premier thème abordé était : comment inciter les finissants des écoles secondaires à vouloir poursuivre leurs études en sciences sociales? Les échanges d'idées étaient fructueux et vont être discutés davantage entre les membres du conseil. Entre autres, l'idée qui se détache parmi toutes les autres est de faire visionner un petit vidéo aux élèves du secondaire. Ce serait un petit montage créé par des étudiants en sciences sociales dans lequel il y serait inclus : des exemples de la réussite d'anciens étudiants, des emplois potentiels avec un baccalauréat en sciences sociales, la vie étudiante, etc.

Aussi, cette année le conseil de sciences sociales s’est donné comme but de faire des activités sociales un peu plus sportives. Pour l'instant, plusieurs jeux et activités sportives sont en mode préparation.

Par ailleurs, la soirée gratuite organisée par les Arts et les Sciences sociales, au resto-bar 63, le 20 septembre, du thème des années 70-80 est toujours en vigueur. 

La guerre en Syrie : Un professeur de l'Université de Moncton explique que «la discussion est mieux que l'usage des armes»


par Ali Dit Affel Diakite

Jean-François Thibault est professeur en science politique et vice-doyen de la faculté des arts et sciences sociales de l’Université de Moncton. Il analyse la proposition de la Russie de désarmer la Syrie plutôt que d’intervenir militairement.

Ainsi, il avance que « d’une manière générale la discussion est mieux que les armes », cette négociation est une démarche positive pour le politologue Thibault. Dernièrement, en plein printemps arabe c’est par la force que les puissances occidentales ont agi en Libye. Le vice-doyen explique que parfois la discussion ne donne pas des résultats satisfaisants c’est pourquoi les armes peuvent être utilisées quelquefois.

Les russes ont relancé les négociations diplomatiques pour empêcher les États-Unis et ses alliés de frapper la Syrie. Ainsi, la Russie n’a pas fait un usage abusif de son droit de veto au conseil de sécurité. De ce fait, le professeur Jean-François Thibault soutient que cette proposition de désarmement est la solution intéressante, mais très complexe à mettre en œuvre.

Même son de cloche chez un professeur syrien, Jalal Almhana dans le département d’informatique de la Faculté des Sciences de l’Université de Moncton. Il pense aussi que l’intervention militaire n’est pas la solution idéale dans cette crise qui bat son plein depuis 2 ans « qu’il s’agisse du gouvernement ou des rebelles, tuer des Syriens un par un, par dizaines ou par millier, c’est la même chose. On dirait que les tuer avec du gaz ça mérite une intervention, alors qu’avec des armes régulières, non. Je crois qu’on attendait un prétexte, mais on ne peut pas éteindre le feu par le feu » affirme le professeur syrien dans un article de l’Acadie Nouvelle.

Suite, à cette médiation russe, la question est de savoir est-ce que la guerre en Syrie n’est pas une réorientation de la diplomatie mondiale ? Le professeur Jean-François Thibault répond que c’est une question très large. Il annonce le retour de la Russie au sein de l’échiquier international. De plus, il ajoute que la Russie profite de la crise syrienne pour se réimposer comme un joueur important.
Les États-Unis et ses alliés ont salué cette proposition de la Russie, mais tout en étant vigilant et s’attend à ce que le régime de Bachar Al Assad coopère avec la communauté internationale pour le désarmement chimique. Le Canada allié des Américains a déclaré qu’il ne va pas participer à une intervention militaire en Syrie.

La diplomatie américano-russe retarde, mais n’exclut totalement pas l’idée d’usage de la force, c’est une chance au régime syrien de régler certains problèmes.

jeudi 19 septembre 2013

Mobilité internationale


par Karina Langis
Le service de mobilité internationale de l’Université de Moncton est un service offert aux étudiants qui désirent faire une session ou un stage à une université à l’international.

Le service de mobilité internationale (SMI) aide les étudiants qui désirent vivre cette aventure en encadrant la formation d’un dossier de candidature pour obtenir une bourse de mobilité. Aussi, le SMI offre le programme passeport international, qui permet d’enrichir votre programme d’études en vous apportant des connaissances, des compétences et des habiletés en interculturel, tout en demeurant au pays.

La date limite pour déposer un dossier de candidature pour l’obtention d’une bourse de mobilité auprès du SMI est le 11 octobre pour la session d’hiver 2014 et le 14 février 2014 pour les sessions de printemps-été et d’automne 2014.


Le 18 septembre  prochain, le SMI invite toute la population étudiante à reconnaître la journée de la mobilité internationale. Il y aura plusieurs discussions concernant les ententes interuniversitaires au B-149 situé au centre étudiant au cours de la journée.


Pour de plus amples renseignements concernant le Service de Mobilité internationale, vous pouvez vérifier le site du service :
www.umoncton.ca/smi. 

Comité sur l'accessibilité pour les personnes avec une mobilité réduite


par Véronique Leblanc
Marcher de Rémi Rossignol jusqu'à Taillon n'est pas aussi facile qu'il ne semble surtout pendant l'hiver canadien. Mais il est encore plus difficile de se déplacer d'une extrémité à l'autre du campus en ayant la mobilité réduite.

Le Comité sur l'accessibilité a été fondé il y a deux ans pour pouvoir répondre rapidement aux besoins des gens. Ces besoins concernant principalement le déplacement des personnes qui sont en fauteuil roulant, en béquilles, sourdes, aveugles, etc. sur tout le campus.

Roger Boulay est à la fois le président du Comité sur l'accessibilité et le directeur des Services aux étudiantes et étudiants de l'Université de Moncton. Il affirme que le comité est un regroupement de personnes ayant pour mission de « s'assurer que l'Université de Moncton, Campus de Moncton, soit accessible pour toutes personnes qui viennent sur le campus à mobilité réduite ».

M. Boulay souligne que de petits changements ont été apportés sur campus de l'Université de Moncton et est maintenant beaucoup plus accessible qu'avant la création du comité. Par exemple, avant, certains bâtiments, classes ou encore sentiers n'étaient pas adaptés pour convenir aux exigences d'une personne à mobilité réduite. Lorsqu'une salle de classe, ou autre ne convient pas aux besoins d'une personne à mobilité réduite, le financement nécessaire sera déboursé pour répondre à la demande.

Il est clair que la température peut être un obstacle de taille contre la mobilité d'une personne. Toutefois, le Comité sur l'accessibilité fait les démarches nécessaires pour faciliter le déplacement des  personnes à mobilité réduite. Ainsi, lors du déblaiement des sentiers et des stationnements sur le campus, ils tiennent compte des horaires des personnes ayant une mobilité réduite alors « prioritairement ces endroits-là seront nettoyés ».

Les membres du comité

Un total de 13 personnes siègent au sein du Comité sur l'accessibilité. Chaque personne travaille dans divers secteurs sur le campus, dont des étudiants ou d'anciens étudiants.

Afin que les démarches nécessaires puissent être effectuées rapidement, il est plus facile de contacter une de ces personnes ressources : André Arseneau, Andrée Léger-Cormier, Charles Maillet, Denise Savoie, Francine Arseneault, Hector Alvarez, Hugo St-Pierre, Mireille Thibeault, Nancy L. Black, Yvette Gaudet, Richard Gallant, Roger Boulay ainsi que Yolande McLaughlin.  

Également, ces gens sont en quelque sorte l'intérim entre le cadre administratif de l'Université de Moncton en ce qui concerne l'accessibilité pour des personnes ayant une mobilité réduite. 

Aussi, il est primordial d'avoir la participation de ceux qui circulent beaucoup sur le campus et qui remarquent des éléments qui limiteraient l'accessibilité ou qui seraient dangereux pour les gens. Les gens qui remarquent des obstructions à la mobilité peuvent remplir un formulaire sur le site web.

Nouvelle année universitaire, nouvelle LICUM


par Sarah Grandisson
Le 9 septembre, au Coude, a eu lieu le premier match 2013 de la Ligue d’improvisation du Centre universitaire de Moncton, la LICUM. Ce match d’exhibition amicale a eu pour objectif de préparer mentalement et physiquement les joueurs pour la saison régulière, qui a débuté lundi  dernier.

Pendant que la plupart des gens attendent le retour de la saison de hockey, d’autres s’impatientent quant à l’arrivée de la saison d’improvisation. Cette année, trois équipes s’affronteront hebdomadairement dans l’arène afin de remporter la tant convoitée, Rondelle Sacrée, trophée de l’Université.

Vendredi, des ateliers ont été offerts pour les participants désirant se préparer pour les auditions. C’est au camp d’entraînement, le samedi suivant que les auditions se sont déroulées. Les capitaines ont alors sélectionné les joueurs de chaque équipe. Ceux-ci, tout comme les capitaines,  sont plus qu’impatients de commencer.

« On aimerait changer le monde mais présentement, c’est difficile. Donc nos objectifs sont de donner un bon spectacle en faisant de l’improvisation et si vous êtes chanceux vous verrez peut-être Olivier nu », Sébastien Haché, capitaine des Verts.

« On ne se décourage pas, on a de gros objectifs de victoire et de défaite des autres équipes », raconte Nicolas Dupuis capitaine des Jaunes.

De son côté, la capitaine des Rouges, Ann Marie Bernier a indiqué qu’elle n’a aucun plan pour l’instant et qu’elle est impatiente de suivre le déroulement des prochains matchs pour se faire une idée de la stratégie idéale à adopter.

« Nos objectifs pour la saison 2013-2014 c’est vraiment de faire plus de pratique afin d’entraîner la relève. De plus, on aimerait que plus de gens viennent à nos spectacles », explique Amélie Montour, coordonnatrice de la LICUM.

La LICUM explique que sans la foule il n’y a pas de spectacle ni même de plaisir et c’est pourquoi cette année, ces derniers ont décidé que l’entrée ne serait plus à deux dollars, mais bien gratuite. La ligue a  donc trouvé une façon bien originale pour amasser des dons, où elle présente deux bocaux avec des images différentes et invitent la foule à voter pour l’image qu’elle préfère.

Amélie rajoute qu’elle aimerait que l’équipe étoile se rende bien préparée à la CUI, mais voudrait aussi donner la chance aux joueurs de s’améliorer. C’est pourquoi cette année les ateliers d’improvisation seront donnés à tous ceux et celles qui le désirent.

Pour  ceux  qui s’intéressent à la nouvelle LICUM  ne manquez pas le spectacle, tous les lundis, au Coude, GRATUIT pour les étudiants.