mercredi 26 novembre 2014

Des débats chauds au Café philosophique
par Samuel LeGresley

La première édition du café philosophique a eu lieu jeudi dernier au bar Le Coude.
Cette activité a été organisée par Paul Bernier, chef du département de philosophie, dans le cadre de la journée de la philosophie de l’UNESCO.

Le professeur Ibrahim Ouattara et le chargé de cours Samuel Leblanc ont parlé des drogues de performance, plus précisément des nootropiques. Ces drogues d’augmentation cognitive abordables comportent peu d’effets négatifs sur la santé. Des questions sur les avantages de ceux-ci et sur l’éthique de leur consommation ont été abordées. L’événement s’est terminé avec une période de questions et de discussion.

Le prochain café philosophique aura lieu le 28 janvier prochain ; le sujet n’est pas encore déterminé. L’organisateur, Paul Bernier, invite tous ceux qui ont soif de débats et de discussions à y participer.
L’état de la mosquée en inquiète plusieurs
par Marie-Pier Cyr

Située dans le coin le plus isolé du sous-sol de l’édifice Léopold Taillon, une bien petite salle est convertie en une mosquée de fortune. Chaque vendredi, c’est la même histoire; les manteaux sont empilés les uns par-dessus les autres, et les chaussures se retrouvent pêle-mêle dans l’entrée. Depuis longtemps, le manque de place dans la mosquée se fait cruellement ressentir par les disciples musulmans, les étudiants et les membres de la communauté.  

Une situation alarmante

Chaque semaine, la mosquée située au sous-sol de l’édifice Léopold Taillon reçoit près de 200 fidèles de l’islam venus pour prier, et tous se retrouvent entassés dans un espace à peine plus grand qu’une salle de classe. Il s’agit d’une bien petite salle, très chaude et renfermée, dont l’atmosphère étroite vient souvent perturber les prières des fidèles. Ce ne sont pas seulement les étudiants de l’Université qui fréquentent la mosquée de façon hebdomadaire, mais aussi les professeurs, les anciens étudiants ainsi que plusieurs membres de la communauté du Grand Moncton et des environs. « C’est aussi une question de sécurité », nous indique Abdellatif Baoud, l’un des imams qui dirige les prières lors des rassemblements religieux. On craint en effet qu’une salle remplie à pleine capacité devienne un espace particulièrement dangereux lors d’une situation d’urgence tel un incendie, où les disciples seraient forcés de quitter précipitamment la salle. Alors qu’une sortie tranquille de la mosquée se fait difficilement après la prière du vendredi, où tous se retrouvent à enfiler leurs chaussures dans un couloir de quelques mètres carrés, on ne peut imaginer le désordre ou bien encore le danger que cela pourrait poser dans une situation d’urgence. 

Plus encore, il existe un manque de services hygiéniques au sous-sol de l’édifice Léopold Taillon, ce qui inquiète les représentants de la mosquée : « Nous n’avons même pas de toilette, or pour une mosquée les toilettes sont nécessaires pour les ablutions », souligne l’un de ces représentants. Il est à noter que l’ablution est une partie essentielle du rituel de purification de l’eau avant la prière, et représente donc un besoin fondamental pour la mosquée. Par ailleurs, la situation ne s’améliore pas d’avantage pour les femmes pratiquantes – ces dernières possèdent leur propre espace séparé des hommes lors de la prière, un espace qui s’avère tout aussi étroit. « Même si la prière du vendredi n’est pas une obligation pour les femmes, je trouve que nous aussi on a le droit de prier – donc, il nous faut de la place. Le peu d’espace réservé pour notre prière est très étouffant quand la salle est très pleine », témoigne Kadiatou Bah.  

Un futur incertain

Cependant, en parlant avec l’imam Baoud et son collègue, on se rend compte que ces derniers sont attachés à leur espace de prière, aussi petit soit-il. Selon eux, la mosquée des voisins avec beaucoup de considération et qui respectent bien les pratiques des musulmans. Il s’agit aussi d’un espace bien situé pour les étudiants pratiquants de l’Université de Moncton, qui eux n’ont pas à aller trop loin pour prier. Par contre, avec la nouvelle vague d’étudiants internationaux qui arrivent sur le campus en janvier, dont on prévoit un certain nombre de musulmans pratiquants, il est difficile de prédire l’avenir réservé à la mosquée de l’Université de Moncton.

Joint par Le Front, l’Université de Moncton n’était pas disponible pour évaluer la situation. Mais un suivi sera fait prochainement avec l’administration pour savoir si l’Université prévoit des démarches pour changer de local ou pour le faire agrandir. Affaire à suivre.
Soirée Agora : une deuxième édition qui va au-delà des attentes
par Marie-Pier Cyr

Il s’agit d’une soirée particulièrement réussie qui a pris place au 63 le jeudi 20 novembre dernier. En effet, la deuxième édition de la soirée Agora a su rassembler les membres de la communauté universitaire et leurs proches sous le thème de la liberté d’expression et de son importance dans nos sociétés modernes. Par contre, la soirée ne s’est pas déroulée sans son lot de surprises…

Une soirée chargée en émotions et en activités

Organisé par le conseil des sciences sociales, la soirée Agora, en partenariat avec Amnistie internationale et la campagne Écrire, ça libère!, avait comme but de sensibiliser la population sur les enjeux sociaux telle que la liberté d’expression, ainsi que de supporter et de réconforter les multiples prisonniers d’expression à travers le monde. Pour se faire, les participants ont été invités à confectionner leur propres cartes d’encouragement afin de non seulement envoyer des mots de soutien aux prisonniers d’opinion, mais aussi pour faire pression auprès des gouvernements concernés pour que les prisonniers soient libérés. En tout, près d’une centaine de personnes ont pris part à l’événement : « J'étais extrêmement surprise du nombre de personnes qui [se sont] déplacées pour notre soirée. Ça me fait chaud au cœur de constater que des gens prennent action pour dénoncer  les injustices de ce monde. », nous partage Marie-Michèle Vienneau, celle qui était en charge du projet. La soirée s’est tout d’abord déroulée avec une conférence de Gabriel Blouin-Genest, professeur en sciences politiques à l’Université de Moncton, qui a su adresser les questions pertinentes quant à la liberté d’expression dans le monde moderne, et quelles sont les limites imposées à cette liberté aujourd’hui. À cette puissante conférence s’ajoutait la prestation de nul autre que Caroline Savoie, accompagnée par Philippe Desjardins, qui a électrisée la salle avec ses chansons bien connues par le public. Mais plus encore, la soirée Agora en a poussé plusieurs à se questionner sur la liberté d’expression et de leur propre impact politique.

Liberté et démocratie

« Si je dois absolument choisir une partie préférée dans la soirée, ça serait probablement voir les visages des étudiants ainsi que les gens de la communauté lorsqu'ils étaient en train de lire les l'histoires de ces dix prisonniers d'opinion. De les voir prendre le temps de s'informer et ainsi d'écrire un message directement écrit pour l'un d’eux... C’était touchant », témoigne Marie-Michèle Vienneau. Il s’agit en effet d’un message particulièrement important qui est transmis aux participants pendant la soirée Agora, soit que notre liberté d’expression n’est pas toujours respectée, et qu’en tant que société démocratique, on se doit d’y faire face et de mettre un terme à cette injustice. C’est là une opinion partagée par plusieurs des participants, dont Emma Emery : « Le fait qu'on peut parler pour ceux qui ne le peuvent pas, c'est ça la chose la plus importante. », affirme-t-elle. C’est aussi une opportunité de faire changer les choses au point de vue politique et de faire entendre la voix de ceux qui sont opprimés. « Ça serait encore mieux si on avait la présence d'acteurs politiques, comme des députés ou même le premier ministre. », poursuit Emma Emery. « Si nous, on est des leaders dans cette cause, où sont nos leaders? ». Chose certaine, avec le nombre important de participants à la soirée Agora, le message derrière ne va pas passer inaperçu. Et si l’un des leaders politiques de la province en a pris connaissance, un déplacement pour l’édition de la soirée Agora 2015 pour contribuer à la prospérité de notre société démocratique pourrait, qui sait, être envisageable… ou pas.

Le nouvel album de Lisa Leblanc, c'est tout sauf d'la m****!
par Justin Frenette

Après le succès monstre de son premier album éponyme, l'auteure-compositrice de Rosaireville à la voix et l'accent instantanément reconnaissables, Lisa Leblanc, nous revient en force avec un deuxième album, cette fois-ci chanté dans la langue de Shakespeare.  

Highways, Heartaches and Time Well Wasted nous fait découvrir une Lisa pleine d'expérience et de maturité suite aux nombreuses tournées et spectacles ayant suivi son premier album. En effet, il est très étonnant de constater à quelle point Lisa s'est épanouie en tant qu'artiste en l'espace de seulement deux ans. Si plusieurs personnes ont l'impression que le succès de son album Lisa Leblanc est principalement dû au vocabulaire purement chiac utilisé tout au long de l'album et de l'accent de Lisa ayant charmé des milliers de gens, celle-ci ne s’est pas basée là-dessus pour poursuivre sa carrière et a décidé plutôt d'enregistrer un album entièrement en anglais et contenant une pièce instrumentale. 

Encore une fois armée de son banjo et de sa guitare, Lisa nous offre dans ce nouvel opus des mélodies tellement effrénées et rapides qu'il est impossible de les écouter sans ressentir le besoin de danser frénétiquement, le tout avec une sonorité évoquant les westerns spaghetti à la Clint Eastwood.

La première chanson, You Look Like Trouble (But I Guess I Do Too) commence avec une mélodie de banjo typique de Lisa qui se fait plus tard accompagnée d'une guitare au son lourd et de percussions minimalistes mais très efficaces. Suit alors une deuxième mélodie de banjo encore plus entrainante que la première qui accélère progressivement en tempo en même temps que la guitare, la batterie et la voix de Lisa montant également en intensité jusqu'à en beugler ses paroles, ce qui donne une montée d'adrénaline fulgurante jusqu'a la fin de la chanson.

Vient ensuite une chanson un peu plus stable sans pour autant être non intéressante, Katie Cruel. Cette chanson circule principalement autour d'une mélodie de banjo hautement accrocheuse. Peut-être pas la chanson m'ayant le plus captivé de l'album mais quand même une chanson à l'écriture tres solide.

The Waiting List donne à l'album un ton un peu plus mélancolique. Cette ballade, encore une fois basée sur une mélodie de banjo, est l'une des plus mémorables de l'album d'après moi, autant du coté musical que pour ses paroles.

Puis, Lisa nous jette tête première dans un décor western à dos de cheval sous un soleil couchant avec la chanson Highways, Heartaches and Time Well Wasted. La guitare acoustique débute la mélodie avant d'être accompagnée par un sifflement hautement atmosphérique et le tout explose à la moitié de la chanson pour donner une chanson instrumentale qui offre tout un voyage de cowboy.
L'avant dernière chanson de l'album prouve que Lisa et sa bande peuvent « rocker » au maximum quand ils le veulent. Gold-Diggin' Hoedown est une chanson aux instruments campagnards et au rythme punk qui garantit de lever le party partout où elle est jouée. Des passages de banjo rapides, des coups de guitare électrisants et un rythme ne s'épuisant jamais à la batterie, rien qu'à y repenser j'en tape des pieds sur le plancher!

Puis, l'album se termine avec une chanson plutôt simple mais démontrant à merveille les talents de chant de Lisa. Race Track consiste presqu'uniquement d'accords de guitare et d'une mélodie vocale plutôt aigue pour l'artiste ayant l'habitude de chanter d'une voix roque, mais ce qui rend la chanson mémorable selon moi sont les coups de guitare électrique et de batterie suivant immédiatement la ligne « Run for your life and don't you look back », donnant l'impression que le plus grand des dangers frôle le dos du protagoniste de la chanson, un effet extrêmement saisissant, avant de retourner aux accords délicatement joués caractérisant la première moitié de la chanson.

Cet album, d'après moi, donne de forts indices sur le potentiel énorme de Lisa en tant que chanteuse, musicienne, compositrice et écrivaine, et c'est ironiquement pourquoi l'album m'a quelque peu déçu.  Les montées musicales, fortement présentes dans l'album, auraient grandement pu être exploitées davantage selon moi, ce qui aurait fait toute la différence entre de bonnes chansons et d'excellentes chansons. Au lieu, les moments d'intensité musicales étaient tres brefs, tellement brefs qu'ils étaient presqu'agace. Ces moments me faisaient anticiper quelque chose d'extrêmement excitant, et au lieu, ils furent suivis par un retour à la mélodie principale la plupart du temps.

Néanmoins, l'album demeure extrêmement solide et prouve que Lisa Leblanc est bien plus qu'une One Hit Wonder à l'accent attachant et aux textes délicieusement vulgaires. Selon moi, Highways, Heartaches and Time Well Wasted représente un pas de géant vers l'avant en terme de maturité et d'audace pour l'artiste qui, même en expérimentant musicalement et linguistiquement, prouve avec celui-ci qu'elle demeurera toujours authentique.

Ma cote: 8/10

Coup de coeur de l'album: Gold Diggin' Hoedown

Un premier album complet pour Joey Robin Haché

par Justin Frenette

Nouvel album, nouvelle approche musical, nouveau début. Les 27, 28 et 29 novembre prochains aura lieu le lancement du premier album studio complet de l'auteur-compositeur-interprète de Nigadoo au cœur de punk, Joey Robin Haché.

L'album, intitulé Repaver l'âme, marque une transition pour l'artiste d'un son folk rock à saveur trash à un folk rock ambiant plus émotionnel. Joey explique que cette transition s'est surtout faite afin de revenir à ses sources, à ses vieilles ambitions musicales plus poétiques et recherchées que ce qu'il écrivait avec son ancien groupe, les Tavernaks. « Comme on le dit souvent, j'ai « calmé le loup ». C'est sur que dans le temps des Tavernaks, j'avais un fun sale à faire des spectacles trash insinuant la débauche et le je-m'en-foutisme que je semblais véhiculer dans ma musique, mais ca été une porte facile afin d'écrire des chansons à la musique trash et aux paroles coups de poings qui peut faire bouger le public et les inciter à venir faire le party. Rendu à 25 ans, j'ai voulu explorer autre choses. » 
L'album touche d'ailleurs des thèmes plus personnels que ses prédécesseurs, celui-ci traitant entre autre d'amour, d'anxiété, de faillite, de contemplation du temps, de rétrospection psychologique et d'altruisme.

L'écriture des chansons s'est surtout déroulée entre janvier 2014 et août 2014, avec certaines anciennes chansons qui ont été reprises, comme Corail les alentours et Nulle part est chez moi, afin de les rajeunir. Joey se dit particulièrement fier des chansons Huit clos et Exit. « Il y a eu beaucoup de travail d'arrangement sur ces deux chansons (surtout que la deuxième est une idée et une création de Guillaume Arsenault qui suit bien la première). Cette chanson en solo n'avait absolument pas la même facture qu'en studio, et c'était déstabilisant pour moi et pour les autres qui l'avaient entendue de manière solo. Alors, nous avons expérimenté comme il faut, en cherchant des sons et des sonorités intéressantes pour faire un bel emballage musical à la Sigur Ros/Karkwa/Pink Floyd/Fred Fortin. »

L'enregistrement a eu lieu au Studio Tracadièche, dans la ville de Carleton-sur-mer en Gaspésie. La totalité du processus d'enregistrement s'est fait dans un temps record de un mois, ce qui est exceptionnel d'après Joey étant donné le temps pris pour expérimenter avec différents sons et les factures musicales qui s'y trouvent. Joey affirme trouver autant d'avantages à l'enregistrement en studio qu'à l'enregistrement maison, comme s'est déroulé l'enregistrement de son album avec les Tavernaks, Loin-Noranda et son E.P., mais pour différentes raisons. « En studio et avec des professionnels, ca me permet de pouvoir produire un album dont le résultat est potable, mieux réalisé et accessible au grand public. A la maison, je me permets d'aller plus brute, plus expérimental, plus outside of the box avec peu de moyens d'enregistrements. Un peu comme à la Bon Iver, parce que j'aime vraiment sa manière d'enregistrer, même si ca fait friser les cheveux des ingénieurs de sons. 

Par contre, cette méthode maison est bénéfique pour certaines chansons, moins pour d'autres. »
L'auteur-compositeur-interprète s'avoue un peu nerveux par rapport au lancement de son album, mais tout-de-même assuré puisqu'il sera épaulé des musiciens ayant travaillé avec lui pour l'enregistrement de Repaver l'âme, dont Jean-Guy Leblanc (basse, contrebasse), Éric Dion (guitares), Éric Proulx (batterie) et Guillaume Arsenault (réalisation). « On a pris un bon mois à tout préparer la logistique des lancements et j'ai vraiment hâte de faire ces prochains spectacles/lancements ».


mercredi 19 novembre 2014

Denis Ross : faire des Aigles Bleues les futures championnes du Canada
par Malek Zahzam

L’équipe féminine de hockey de l’Université de Moncton est l’une des équipes les plus constantes de la ligue des sports universitaire de l’Atlantique (SUA). Elle est en effet une équipe qui excelle le plus dans ce sport et cet attrait historique attire beaucoup d’étudiantes du Canada qui voit en l’équipe de Moncton un bon nid pour établir leur carrière universitaire.

Menées depuis plus de quatre ans par l’entraîneur Denis Ross, les Aigles Bleues ont su enchainer de bonnes saisons pour toujours rester constantes et cela vient surtout d’un recrutement qui s’échelonne tout au long de l’année. C’est dans l’entretien avec M. Ross que j’ai justement voulu comprendre quelles sont ces attentes pour ses recrues et ses vétéranes.

L’équipe est composée de recrues et d’anciennes, quelles sont les attentes individuelles, envers les deux types de joueuses, de l’entraîneur ? « Les recrues vont avoir fait le tour de toutes les arènes, vont avoir visité, vont avoir joué avec toutes les équipes. Elles vont commencer à prendre confiance en elles-mêmes ça c’est sûr. Pour les vétéranes, de bien s’impliquer, de transporter l’équipe avec l’expérience qu’elles ont puis qu’elles soient toujours constantes durant les matchs puis l’exécution des jeux techniques et tactiques ».

Or, le début de la saison est un bon présage pour les Aigles qui se classent présentement à la 2ième place de la ligue derrière les X-Women de l’Université St-Francis Xavier qui selon M. Ross est l’équipe à battre. Les Aigles ne sont qu’à trois points de la première place, ses points sont difficiles à aller chercher selon l’entraineur. Il a, en effet, spécifié : « Ça ne va pas être facile, ça va être en fonction de si l’équipe progresse. Par exemple, l’équipe progresse de match en match, malgré une défaite dimanche, […] on mise sur une deuxième place pour la fin de la saison et il reste encore beaucoup de matchs. Donc tout peut se produire d’ici ce temps-là. Mais sinon c’est plutôt la préparation pour les séries qui prend le dessus, mais on veut se placer dans le top deux, c’est sûr ».

C’est justement le point qui m’intéresse : lors du championnat canadien l’année dernière, les bleues et or avaient terminé troisième, une place qui leur avait permis de participer aux séries qu’elles ont emportées avec succès. Néanmoins, l’équipe n’a pas réussi avec brio son championnat canadien (SIC). L’entraineur commente : « C’est plutôt la fatigue mentale, le coté physique était bon. Pour le coté mental, on venait d’avoir un début de saison correct, puis les vacances d’hiver … en d’autres mots, nos athlètes n’ont pas eu la chance de savourer la victoire des séries. On n’a pas eu le temps. Nous avions terminé samedi soir, dimanche soir avec l’équipe, lundi sur la glace puis mercredi matin nous étions déjà partis pour Fredericton.»

L’objectif de cette année est une deuxième place en ligue SUA et remporter les séries, ce qui devient habituel. Or, le meilleur classement en championnat canadien des bleues et or étant une médaille de bronze, sont-elles capables d’aller chercher la médaille d’or ? : « Cette saison, si on gagne les séries, on n’ira pas là pour le plaisir, on ira jusqu’au bout. Mais encore comme la saison dernière, les finalistes vont finir le weekend et puis ils vont à Calgary lundi».

Un évènement qui est semblable à la saison dernière, sauf que cette fois-ci, « si nous l’avons cette année, les filles auront appris. Certaines ont de l’expérience donc ça va être plus facile». 

Pas si facile que cela, il y a en effet quelques universités qui partagent les mêmes intérêts. L’entraineur a tenu à commenter sur ce point « Ça va être difficile, McGill, Montréal …ce qui arrive avec Montréal c’est que la plupart d’entre elles arrivent du Cégep à 18,19 ans tandis que nous elles arrivent à 17ans… ce n’est pas impossible, c’est faisable, mais il faut vraiment travailler. Pas de blessure, il faut y aller doucement. Il faut aussi bien manager l’équipe. »

La vitesse, le point fort des Aigles, n’est pas le seul point auquel il faut se fier. Il faut bien sûr un élément qu’il faut travailler selon M. Ross : « L’exécution des jeux, il y a des lacunes, on est une équipe rapide et ça nous ralentit. »

M.Ross a montré de la confiance et une certitude. Il officie depuis plus de huit ans à l’Université dont ses quatre dernières en tant que coach permanent. Cela nous permet de constater que nos athlètes de hockey féminin sont entre de bonnes mains. L’équipe va sans doute se rendre loin. La prochaine rencontre à domicile des Aigles sera le vendredi 21 novembre 2014 à 19h00.
NUTRITION
Résister aux envies culinaires
par Emilie LeBlanc

Il est très fréquent que nos papilles gustatives désirent des aliments peu nutritifs ou bien très graisseux. Cette chronique tentera de vous guider à enfin savoir quoi vous mettre sous la dent lorsque vous avez des envies culinaires plus malsaines.

Tout d’abord, il est important de savoir que ces envies surviennent surtout lorsque l’on a sauté un repas ou une collation (donc une envie pressante de se gaver), lorsque l’on s’ennuie et qu’on veut rendre le moment plus agréable ou bien lorsque les hormones fluctuent de façon considérable (notamment plutôt chez les femmes avant leurs menstruations). Il est donc possible de prévenir ces envies en contrôlant ces facteurs ou en étant plus conscient de ses choix.

Bien entendu, il n’est pas toujours possible de claquer des doigts pour faire disparaître les fausses fringales. Pour certaines personnes, tenter de substituer un aliment pour un autre pourrait provoquer une envie encore plus pressante pour le met initial, ce qui crée en conséquence l’ingestion de calories inutiles (si on mange l’alternative et puis l’aliment qui nous intéresse vraiment sans avoir réellement faim). Il faut trouver ce qui fonctionne pour soi, mais en général il est possible de substituer les aliments « plus caloriques » pour certains choix plus légers.

Vouloir est le pouvoir, c’est-à-dire qu’il faut vraiment désirer nourrir son corps d’aliments plus nutritifs pour la raison qu’on se sent réellement mieux lorsque c’est ainsi. Être actif au quotidien permet de se sentir bien dans notre peau et d’atteindre nos résultats en matière de conditionnement physique. Par conséquent, on est moins déprimés et on a moins envie de se gaver de n’importe quoi, on devient donc plus conscients de nos choix alimentaires.

Tout dépend des préférences (texture, goût, arôme) et aversions alimentaires, il faut donc se créer sa propre liste de mets de substitution. Pour ma part, quand je voulais manger des croustilles, je m’étais préparé du maïs soufflé à la place avec un peu de beurre (2 cuillérées à thé pour un gros bol suffit de mon côté) et un peu d’assaisonnement au choix (j’avais choisi un mélange épicé cette fois). C’est moins gras (tout dépend de la quantité ingérée évidemment) et il y a beaucoup plus de fibres, ce qui tend à nous rassasier plus longtemps. Si vous avez envie de chocolat, peut-être qu’un dessert santé fait maison à base de cacao ou bien un à deux petits carrés de chocolat noir fonctionneront bien pour satisfaire ceci. 

D’autres combinaisons d’aliments plus santé, mais qui font aussi de bons desserts pourraient être gagnants pour vous : yogourt (considérez grec ou bien brassé selon la texture que vous recherchez) avec des fruits frais, smoothie (remplace bien les boissons plus sucrées), café filtre (c’est niaiseux, mais il existe tellement de différentes saveurs satisfaisantes comme… au chocolat), craquelins de riz avec fromage ou bien une consommation d’alcool (en plus c’est bon pour la santé du coeur).

N’oubliez pas que la modération et la variété culinaire a bien meilleure goût. N’hésitez pas à vous gâter dans le sens du terme qui constitue votre besoin, votre réalité, mais sachez qu’il est toujours possible de faire de petits changements qui pourraient bénéficier à votre santé et à votre bien-être.
Cédric Vieno et Damien Robitaille à l’UMCM 
par Justin Frenette

Chanteur, guitariste, batteur, pianiste, beatboxer, «flutiste» et comique… une chose est sûre, Damien Robitaille n’a pas besoin d’un groupe derrière lui pour divertir une foule de toutes les manières possibles. Et cela, il l’a prouvé lors de son spectacle solo ce vendredi soir dernier à la salle de spectacle de la faculté Jeanne-de- Valois au campus de Moncton.

Une salle presque comble qui a d’abord eu la chance d’écouter Cédric Vieno chanter ses textes personnels très touchants et authentiques. Originaire de Robertville et récipiendaire de deux prix SOCAN (Gala de la chanson de Caraquet en 2010 et Festival international de la chanson de Granby en 2011), Cédric Vieno devient de plus en plus un artiste de renommée dans la culture musicale francophone depuis quelques années. Ce dernier a performé surtout des chansons de son plus récent album, Maquiller l’âne, dont Casse-croûte, Toi et The collection of Marie-Claire, mais également quelques chansons de son premier album Northshore Love Stories, dont entre autres Aurais-je encore trop bu? Malgré sa timidité, Cédric réussit à grandement divertir la foule et touche bien des gens avec ses chansons, particulièrement avec The collection of Marie-Claire.

Ce fut ensuite le tour de Damien Robitaille de faire ses preuves. Damien est un auteur-compositeur franco-ontarien ayant à son actif 4 albums studios. Ses textes rusés, son absurdité charmante et son sens de l’humour lui ont permis en 2004 de gagner plusieurs prix dont les prix FrancoFolies, ROSEQ, Réseau Ontario, «Meilleure présence sur scène», «Coup de coeur» du Festival de la chanson de Tadoussac et Zoom sur la Relève, ainsi que plusieurs autres prix depuis. 

Damien commence son spectacle sans introduction, en débutant directement avec Mètre de mon être, et la foule est déjà en délire. Il enchaine ensuite avec une introduction où l’humour est fortement au rendez-vous et performe plusieurs de ses succès, dont On est né nu, Porc-épic, Bric-à-brac et Belle bénévole. Le multi-instrumentaliste démontre alors aisément ses talents en guitare, au piano, à la batterie et même à la cloche à vache, qu’il affirme sur un ton humoristique avoir étudié plusieurs années avant de pouvoir la maitriser. 

Ce dernier explique également que puisqu’il joue maintenant solo, qu’il s’est procuré une machine à pédales permettant d’enregistrer des sons et de les faire jouer en boucle. Il fait la démonstration de cette machine en programmant d’abord un rythme bossa-nova de batterie, en simulant ensuite un bruit de flute puis une chorale pour finalement rassembler le tout pour la chanson Quelles sont les chances, ce qui émerveilla le public. Il se sert ensuite de cette machine pour quelques autres chansons, dont Ta maman m’amadoue où il fait du «beatbox» et simule des harmonies de trompettes.


Le public a fortement apprécié la prestation des deux artistes. «Le spectacle était de super qualité. Damien est un excellent multi-instrumentaliste. On pouvait voir qu’il était vraiment heureux de performer pour nous et il interagissait beaucoup avec la foule!» affirme Valérie Mallard, étudiante de l’UMCM présente au spectacle.
L’organisme Enviro-Plus : la vente de meubles pour le bien de la communauté
par Samuel LeGresley

Acheter des meubles à bas prix, tout en aidant les moins nantis : quoi de mieux ? Il y a 18 mois, Léo Johnson, membre actif de la communauté, a pris les rênes du démarrage d’un organisme dans le but d’aider les gens dans le besoin. Ainsi est né l’atelier Seconde Chance, offrant une formation de 12 à 26 semaines visant à réhabiliter ceux qui se retrouvent sans emploi pour les aider à sortir du bien-être social. La boutique de meubles Enviro-Plus a donc été fondée en même temps, afin de ramasser des fonds pour ces formations.

Des meubles refaits à neuf, pour pas cher

Dans ce magasin, les gens de la communauté font don de leurs anciens meubles qui se retrouveraient autrement au dépotoir : ceux-ci sont passés à l’aspirateur, récurés et nettoyés à vapeur. Si les meubles ont besoin de réparation, ils sont envoyés à l’atelier de menuiserie d’à côté, où des professionnels en menuiserie et en rembourrage s’affairent à redonner aux objets leur gloire d’antan. Ces meubles sont donc revernis, rembourrés, solidifiés et remis à neuf, souvent rééquipés de meilleurs ressorts et coussins. 

Selon Léo, les meubles refaits à son atelier à prix modique sont de bien meilleure durabilité que ceux achetés dans les magasins ; il montre une chaise en train de se faire rembourrer, contrat d’une cliente : « C’est un ancien sofa. Elle (la cliente) a grandi sur ce divan, j’imagine qu’elle a sauté dessus plus qu’une fois. C’est sentimental pour elle, donc elle est venue ici pour qu’on le rembourre et qu’on le tapisse. J’assure que ça va être moins cher de le faire ici que d’en acheter un neuf à un grand magasin, pis ça va certainement durer plus longtemps ». Il assure donc que ces meubles soient refaits avec le plus grand soin, pour une fraction du prix des meubles neufs du commerce.

Enviro-Plus, située 212 rue Halifax, est une boutique où l’on retrouve une grande sélection de meubles: « On a un beau problème », explique M. Johnson alors qu’un monsieur passe pour offrir une pile de pattes de table en chêne. « Le monde est généreux, mais on n’a pas de place à le mettre. On paie déjà assez cher pour la location, on veut pas aller trop vite pis louer plus d’espace quand on pourrait investir dans notre programme. » En effet, le rangement est plein de meubles qui attendent une réparation, mais M. Johnson préfère investir dans les ateliers de formation au travail plutôt que de louer plus d’espace.

L’aide à la communauté

Enviro-Plus est une entreprise sans but lucratif : Léo Johnson est un homme qui vit pour aider les autres, ayant été bénévole à la Maison Nazareth – un service d’hébergement pour les gens dans le besoin – pendant une trentaine d’années. C’est d’ailleurs là où lui est venue l’idée, celle d’aider les gens à se trouver un travail en ramassant le l’argent pour des formations de réintégration. 

Ceux qui travaillent au magasin sont tous bénévoles, à l’exception des deux instructeurs-menuisiers et des employés venus du programme Seconde Chance. D’ailleurs, M. Johnson est à la recherche de bénévoles qui désireraient aider; il ajoute que plusieurs employeurs cherchent pour des gens impliqués. Le magasin est ouvert au grand public, donc n’importe qui peut s’arrêter quelques minutes et assouvir ses besoins en ameublement : du lundi au vendredi de 10 h à 17 h et le samedi de 9 h à 12 h.
Une soirée effrénée au Coude avec Cryptopsy, Heavy Doobie, Fifty Feet of Earth et Dischord
par Justin Frenette

Vendredi soir dernier, une foule d’amateurs de métal (et 4 bananes) venant non seulement de l’UMCM mais de plusieurs autres régions ont pu se défouler dans les mosh pits tout en se régalant de musique extrême avec le groupe de death metal montréalais Cryptopsy et les groupes locaux Heavy Doobie, Fifty Feet of Earth et Dischord, tous ayant offert un spectacle complètement déchaîné au bar étudiant le Coude.

L’événement a été possible principalement grâce à Luc Gagné, Cyril Kerboul et Olivier Martel. «Luc Gagné, leader de Dischord et promoteur de concerts avec Black Chord Production, dont il est le seul dedans, est entré en contact avec Cryptopsy pour qu’ils viennent à Moncton. À la base ils devaient jouer à l’Esquire puis Olivier a parlé avec Luc pour lui dire que Le Coude serait bien mieux. Ensuite on s’est mit à travailler tous les 3 là dessus pour établir le budget etc. » explique Cyril Kerboul.

Ceux héritant de la tâche de réchauffer la foule étaient Heavy Doobie, et ceux-ci ne furent guère intimidés de cette tâche. Le groupe de heavy metal monctonien aux influences multiples dont Meshuggah, Lamb of God et Anthrax ont offert une performance hautement énergétique et brutale qui eut l’effet d’un véritable coup de poing à la figure sur les spectateurs.

Venu ensuite le tour du groupe grindcore Fifty Feet of Earth de prendre place sur scène. Ce groupe, venant également de Moncton, a électrisé la foule avec des passages de guitares, de basse et de batterie d’une vitesse fulgurante et des mélodies vocales de style «pig squeal» à glacer le sang. Le batteur du groupe, Marc- André Richard, est d’ailleurs très honoré d’avoir assuré l’ouverture de Cryptopsy, étant adepte du groupe. «C’était malade! Cryptopsy est un de mes groupes préférés depuis longtemps donc ouvrir pour eux était vraiment un honneur! En plus, c’est la plus grosse foule de monde devant laquelle on a performé depuis la formation de notre groupe! C’est souvent difficile de faire sortir le monde pour voir des spectacles donc c’était vraiment cool de voir tous les nouveaux visages qui se sont présentés. J’espère que le prochain spectacle de métal sur le campus aura autant de succès!»

Le dernier groupe à tout donner sur scène avant Cryptopsy était Dischord. Les icônes de la scène death/thrash metal de Moncton ont joué plusieurs de leurs chansons originales avec une énergie extrêmement contagieuse en plus d’interpréter la chanson Crystal Mountain de Death, qu’ils dédièrent à leur ami décédé. Dischord a monté le niveau d’énergie de la foule sans aucune misère, juste à temps pour la préparer pour Cryptopsy.

Enfin, Cryptopsy ont pris d’assaut la scène. Le groupe de métal extrême de Montréal a présentement 7 albums studios à son actif et jouit d’une excellente réputation dans la scène métal canadienne. Ils jouèrent plusieurs chansons de leur plus récent album éponyme, paru en 2012, mais également plusieurs vieilles chansons. Des mosh pits ont eu lieu à chaque chanson sans exceptions, en plus de circle pits à certaines chansons à la demande du chanteur du groupe. L’énergie au Coude était à son comble pendant la totalité de leur prestation. Si bien que lorsque le groupe a quitté la scène, les gens ont réclamé une autre chanson et en ont obtenu pas une mais bien deux supplémentaire, dont Phobophile de l’album culte None So Vile.

Environ 300 personnes étaient présentes au spectacle, ce qui représente un taux de participation exceptionnel pour le bar étudiant de l’UMCM. Cela prouve donc que la scène métal de Moncton et des environs est toujours bien vivante. «Je crois que l’évènement de vendredi avec un si haut taux de participation a pu démontrer que y’a une grande demande pour des concerts du genre à Moncton et que ce genre d’évènement est très rentable et c’est des fonds importants qui peuvent être réinvestis dans les associations étudiantes. Je crois que la FÉÉCUM devrait prendre des notes. La récréologue en moi était vraiment impressionnée. » affirme Penny Mazerolle, étudiante à l’Université de Sherbrooke présente au spectacle.

Espérons que cette demande générale sera prise en considération et que nous pourrons profiter de d’autres spectacles du genre à l’avenir. Mais en attendant, je crois que la soif de métal des adeptes de la région a été suffisamment rassasiée pour un bon moment!
En route pour les Jeux du Commerce
par Marie-Pier Cyr

Le décompte commence pour les Jeux du Commerce. En effet, plus qu’un mois et demi sépare la délégation de l’Université de Moncton de la compétition interuniversitaire qui réunit des étudiants de partout au pays. Et puis cette année, l’Université de Moncton ne compte pas retourner à la maison les mains vides…

Des jeux pour tous

Que sont les Jeux du Commerce? C’est en fait l’une des plus grandes compétitions interuniversitaires au Canada qui regroupe un peu plus d’une douzaine d’universités sous 84 représentants au sein de leur délégation. Cette année, les Jeux du Commerce auront lieu à Sherbrooke du 2 au 4 janvier. Pour Joanne Vienneau et la délégation de l’Université de Moncton, ces quelques semaines les séparant de l’événement ne peuvent passer assez vite. « C’est une expérience enrichissante.», témoigne Joanne Vienneau, coordinatrice de la délégation. 

En effet, avec près de 1200 étudiants de partout à travers le pays réunis pour participer à cet événement annuel, il s’agit d’une grande réunion qui permet d’amples réseautages et qui se promet d’être chargée en émotions. « Tu as beaucoup d’émotions quand tu va aux Jeux. Ce n’est pas une expérience qui peut s’expliquer par les mots, il faut que tu y sois pour le vivre. », laisse savoir Karine Arseneault, une vétérane des jeux de 2013. Il est aussi à noter que les Jeux du Commerce possèdent divers volets, soit académique, social et sportif. C’est la possibilité de s’inscrire aux différents volets qui a poussé Pascale Fortin à se joindre à l’équipe cette année : « Je voulais m’impliquer et avoir l’expérience d’aller aux Jeux du Commerce. Je voulais aussi être dans le volet social parce que ça implique le théâtre et l’impro et je manquais un peu ça ». Ce sera une compétition serrée, mais la délégation de Moncton compte tout de même se démarquer parmi les autres universités présentes à l’évènement.

Et des podiums en vue

Cette année, la délégation de l’Université de Moncton, fraîchement composée de plusieurs nouveaux étudiants, compte remporter des podiums dans plusieurs disciplines. Bien que l’Université de Moncton ait remporté la distinction de « bénévole de l’année », cette année, on vise les podiums dans toutes les disciplines, et dans tous les volets. « J’espère monter sur le podium pour le volet social. », déclare Pascale Fortin, qui en sera à sa toute première participation aux Jeux du Commerce. 

En attendant, toutes les forces sont rassemblées pour amasser des fonds et pour préparer l’équipe aux défis qui les attendent. Des activités telles que le Party Kegger ainsi que le Party Tomorrowland ont été organisées à cet effet. À cela s’ajoute la journée lasagne, qui aura lieu le 22 novembre et qui fait partie du volet contribution des Jeux de la Communication. Cette activité aura lieu au Pizza Delight sur la rue Elmwood, et consistera d’un dîner incluant lasagne, salade, pain à l’ail et breuvage pour la somme modique de 12$, dont tous les profits vont au YMCA. Ainsi, en redonnant à la communauté, on s’aperçoit que les Jeux du Commerce bénéficie à plusieurs personnes, en plus des participants.
Cambriolage à Taillon : des tablettes de chocolat manquent à l’appel
par Samuel LeGresley

Le département de sécurité confirme qu’il y a eu une entrée par effraction au Mascaret, espace alimentaire de Taillon. On pense que quelqu’un serait entré lundi soir alors que la cafétéria était fermée, et serait sorti emportant un certain nombre de barres de chocolat : on a remarqué qu’il manquait des tablettes le matin de mercredi dernier, après le jour férié du mardi. « On étudie dans un milieu très ouvert, très sécuritaire, explique Robert Beaudoin, directeur de la sécurité. Malgré cela, n’importe qui peut entrer dans les bâtiments de l’Université : il faut donc être prudent et prendre l’habitude de garder nos objets de valeur dans un endroit sûr. » Il ajoute que la plupart des vols qui surviennent sur le campus sont souvent dus à des oublis quant aux biens personnels. Il incite donc les étudiants à être prudents et à rapporter à la sécurité toute chose jugée louche sur l’enceinte du campus.

D’autres vitrines époustouflantes pour la Francofête en Acadie 2014


par Justin Frenette

Vendredi soir dernier, les vitrines des Francofêtes se sont poursuivies et pour l’occasion, un artiste bien connu de la région a démontré au public qu’il a toujours le «djâbe dans l’corps» : Pascal Lejeune, maintenant connu sous le nom de scène Thomé Young.

Avant la prestation de Thomé, c’était d’abord le tour du guitariste-compositeur Shaun Leblanc de faire ses preuves sur scène. Nominé dans la catégorie Enregistrement de l’année en musique du monde au East Coast Music Award 2013, dans les catégories Enregistrement instrumental de l’année et Prix du public au Prix de musique Nouveau- Brunswick et dans la catégorie Album de l’année – instrumentiste solo au Prix de la musique folk du Canada, ce dernier se fait de plus en plus reconnaitre pour son art qu’il travaille très fort à concevoir depuis le tout début de sa carrière. Celui-ci affirme avoir commencé à jouer de la guitare en apprenant beaucoup de chansons métal, puisque la vitesse et la technique de ce genre l’attirait et le motivait beaucoup. Il cite par exemple comme influence majeur le groupe de métal progressif Dream Theater, étant reconnu pour leur technicité instrumentale époustouflante. 

Shaun a épaté grandement les spectateurs avec ses prouesses au manche et avec ses compositions hautement mélodiques et originales. Il a joué deux de ses nouvelles chansons qu’il planifie d’enregistrer prochainement, une plus vieille composition intitulée The Old Coffee Shop et une chanson blues des années 30 avec laquelle il ne se gêna pas de démontrer également ses talents vocaux. Shaun démontra plusieurs différentes techniques de guitare lors de l’exécution de ses chansons, dont beaucoup d’entre elles relèvent du fingerstyle. Il a même eu droit à une ovation debout du public à la fin de son spectacle, qui était bien mérité.

C’était ensuite le tour de Thomé Young de divertir le public. Ce dernier explique d’abord aux spectateurs que son arrière grand oncle, Thomas Lejeune, était le premier Lejeune à naitre à Pointe-Verte et qu’il était reconnu comme étant le fou du village. Thomas Lejeune se faisait communément appeler Thomé Young et Pascal affirme que les Lejeune de Pointe-Verte se font maintenant appeler les Thomé Young, d’où son nouveau nom de scène. Il joua ensuite plusieurs chansons de son nouvel album, Victoria (dédié à sa grand-mère Victoria, décédée en 2003), dont Le croche à Edgar, Le djâbe dans l’corps et Victoria. Malgré une bronchite, celui-ci a livré une performance énergétique et entrainante. L’humour était également au rendez-vous lors de sa prestation, alors qu’il nous explique les origines du mot orchidée et qu’il nous raconte certaines anecdotes récentes qui ont fait grandement rire les spectateurs.


Ces vitrines nous font constater à quel point ces artistes travaillent fort et mettent toute leur passion pour vivre de leur art, il est donc très important de les encourager et de démontrer notre support, que ce soit en achetant leur album, en assistant à leur spectacle ou tout simplement en leur laissant savoir notre appréciation à leur égard via réseaux sociaux ou par courriel. Nous ne devons pas prendre pour acquis nos artistes francophones, puisque la vie d’artiste n’est guère simple mais que pour bon nombre d’entre eux, le support vaut bien plus que l’argent.
L’exercice : un médicament fait ses débuts à l’UdeM
 par Marie-Pier Cyr

Besoin d’une prescription efficace ? L’exercice semble être le remède pour tout. C’est là le thème autour duquel s’est déroulé la première activité de l’association L’exercice : un médicament, soit une course de 2.5 et de 5 kilomètres lors de l’avant-midi du 9 novembre dans du campus de l’Université de Moncton. La course avait pour but de sensibiliser les gens du grand Moncton des bienfaits de l’exercice physique. Les petits et les grands de la région étaient tous invités à cette activité qui regroupait course à pied, musique, rafraichissements et prix de présence. Mais tout d’abord, cette activité était une façon de rassembler les gens et de parler de l’exercice comme étant le premier remède naturel aux maux chroniques.  

À vos marques…

« Notre but aujourd'hui c'est de se faire connaitre dans la communauté et d'encourager les gens d'être actif », mentionne Naomie Maltais, présidente de l’association L’exercice : le médicament sur le campus de l’Université de Moncton. L’association en est à sa toute première activité, mais a tout de même réussit à attirer une foule de près d’une centaine de personnes à la ligne de départ. Jeunes d’âge scolaires tout comme athlètes universitaires étaient réunis à cet évènement dans un but commun; bien que certains s’entrainent et d’autres participent pour le plaisir, tous étaient d’accord que les bienfaits de l’exercice physique devraient êtres connus dans la communauté. « L'exercice, c'est bon pour tout, la santé mentale comme la santé physique. », témoigne Lise Robichaud, l’une des coureuses présente à l’évènement. « Des causes comme ceci, c'est rassembleur, c'est bon pour le social », ajoute-t-elle en faisant allusion à l’atmosphère d’entraide qui règne entre les coureurs et les observateurs présents.

L’exercice : un médicament de retour en janvier

Bien que l’association L’exercice : un médicament est une toute nouvelle initiative à l’Université de Moncton, cela n’est pas le cas ailleurs. En effet, l’association même est un mouvement international qui a des racines bien ancrées au Canada et aux États-Unis. Opérant des les communautés depuis 2007, l’association L’exercice : un médicament croit fermement que la prévention et le traitement des maladies chronique se fait par l’entremise de l’activité physique au quotidien. Ainsi, l’association encourage la population d’intégrer l’activité physique dans leur vie de tous les jours et de faire des choix santé afin de diminuer le risque de maladies chroniques chez les canadiens. En ce qui attrait l’association L’exercice : un médicament, à l’Université de Moncton, Naomie Maltais entend de poursuivre avec les activités qui implique le mouvement et la bonne forme physique au mois de janvier. Entre temps, les adeptes de la course devront se contenter des pistes givrées du Grand Moncton pour avoir leur dose quotidienne d’adrénaline et d’activité physique.  
NUTRITION

Controverses sur la diète paléo : la diète de l’homme des cavernes
par Emilie LeBlanc

Les préoccupations concernant l’alimentation saine ramènent à nouveau les propos du concept du régime paléolithique. On se réfère ici à la façon dont les humains se nourrissaient dans l’ère paléolithique (période qui s’étend de 2,6 millions d’années passées jusqu’à 10 000 ans avant J.-C.). Durant cette ère, plusieurs découvertes importantes émergent des humains : la découverte du feu, la fabrication d’outils simples, etc. Puisque les chercheurs n’étaient pas présents et que nous n’avions pas de caméras vidéos pendant cette période, il est très difficile de savoir ce que les humains consommaient comme nourriture en ce temps. Les chercheurs sont quand même capables de faire quelques suppositions et c’est à partir de cela que renaît l’idée de ce régime.

Évidemment tout ce qui n’était pas consommé durant cette ère ne doit pas être ingéré si on veut suivre cette façon de faire à la lettre. Le régime exclut donc tous les produits laitiers (bye bye au fromage), les grains contenants du gluten (blé, orge, etc.), les légumineuses (exemple : pois chiches, alors pas du houmous), les arachides (fini le beurre de cacahuète le matin), les huiles raffinées (donc seules les huiles de première pression sont acceptées comme l’huile d’olive vierge par exemple), les sucres raffinés (donc pas de pâtisseries), le sel (comme si on pouvait l’éviter totalement) et l’alcool. Or, plusieurs recherches démontrent que les humains auraient réussi à fermenter des raisins et buvaient du vin durant l’ère paléolithique. Non seulement le régime est très restrictif et plate à mourir; il ne tient pas compte des faits historiques. Alors chéri, qu’est-ce qu’on mange pour souper : beaucoup de fruits, des petits oiseaux trouvés dans la cour arrière et puis quelques insectes pour le dessert?

Les croyants du régime proclament que le métabolisme des humains ne serait pas assez développé pour digérer les nouveaux aliments et que suivre ce régime donnerait une vie prolongée, plus saine et plus active. Ces derniers croient aussi que les aliments qui n’étaient pas consommés durant cette ère sont la cause de l’obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète. Premièrement, le corps humain a évolué considérablement depuis l’ère paléolithique (notre système digestif ressemblait alors à celui d’un chimpanzé) et les aliments exclus du régime sont bien digérés par la plupart des gens (si on oublie les gens avec besoins particuliers comme des allergies ou bien l’intolérance au gluten par exemple). Deuxièmement, nous savons que l’espérance de vie n’était pas suffisamment haute afin de mener ces humains à ces maladies chroniques. Troisièmement, ce régime n’a pas prolongé la vie de ces humains alors dire le contraire serait entièrement faux.

En fin de compte, ce régime draconien vous fera tout simplement vouloir vous arracher les cheveux de la tête (et peut-être qu’ils se mettront à tomber seuls avec toutes ces restrictions)! Un petit truc à retenir : lorsque vous voyez un nouveau régime faire apparition, dites-vous que si ça a l’air trop beau pour être vrai, ça l’est sûrement. Désolé, il n’existe pas de régime miracle pour perdre du poids ou pour vivre jusqu’à l’âge de 154 ans; le tout est dans les mains de la génétique et des habitudes de vie. 
GAMING

Tricher : quand le talent ne suffit pas
par Gérard Connolly

Il peut être frustrant pour certains joueurs d’être bloqués dans un jeu. Dans ce cas, il existe trois options différentes. La solution la plus difficile est de persister ou d’abandonner, mais la plus simple est de tricher.

Lorsqu’on fait mention de tricherie dans les jeux vidéo, on peut croire que le procédé est le même dans chacun des jeux. Toutefois, il y a une grande diversité de façons de faire pour y arriver.

Dans les jeux solos, les gens peuvent utiliser des codes de triche pour débloquer de nouveaux niveaux, des armes supplémentaires ou simplement réduire le niveau de complexité. Il arrive parfois que le jeu lui-même propose des codes pour faciliter la jouabilité et de laisser la discrétion au joueur sur son expérience de jeu. De l’autre côté de la médaille, d’autres titres pointent du doigt le comportement faible du joueur avec des citations le visant directement.

Une autre tactique est d’utiliser les failles (aussi appelées glitchs) pour faciliter ou accélérer la complétion du jeu. Plusieurs d’entre elles sont très reconnues sur Internet et y faisaient apparition dans quelques magasines à caractère vidéo ludique. Puisqu’elle consiste à déjouer le code informatique derrière le logiciel contenant le jeu vidéo, cette tactique demeure la plus complexe à exécuter et à découvrir.

La méthode la plus coûteuse nécessite l’utilisation de matériel physique. De nombreux accessoires existent pour tricher dans un jeu vidéo. Les plus populaires à ce jour sont les « GameShark ». Il s’agit d’un appareil s’insérant dans la console pour déjouer la communication entre les jeux et la console. Il donne des commandes à la console que le jeu lui-même n’arrive pas à contrecarrer. Malheureusement, son utilisation n’est pas sans risque. Si certains codes sont exécutés dans le jeu « Donkey Kong 64 », il peut résulter des conséquences involontaires et irréversibles. Le jeu devient pratiquement inutilisable limitant la cueillette d’items et la jauge de vie. Il faut limiter les essais sur ce jeu!

En mode multijoueur, il est possible d’utiliser la majeure partie des trucs en mode solo. Par ailleurs, étant donné qu’il y a des personnes réelles qui « compétitionnent » ensemble, il est plus facile de prendre avantage de l’intéraction entre nos adversaires. Autrefois, il ne fallait que jeter un coup d’oeil sur l’écran de notre rival pour augmenter nos chances de gagner. De nos jours, les moyens se sont multipliés au rythme du développement des technologies. Il arrive souvent que des gens quittent avant la fin de leur partie au lieu d’affronter leur défaite et de chuter dans le classement. D’autres plus futés utilisent les commandes vocales pour manipuler les commandes vocales des consoles de leurs adversaires (sur la Kinect par exemple).


Il existe un bon nombre de façon de tricher dans le monde des jeux vidéo, mais cela risque de détériorer l’expérience du jeu. Certains comportent des risques, c’est pour cela qu’il faut y aller avec modération.
Débordement de talent aux vitrines de la Francofête 
par Justin Frenette

Encore une fois cette année, la Francofête en Acadie nous en fait voir de toutes les couleurs et entendre de toutes les notes pour sa 18ième édition. Cet évènement annuel regroupe divers artistes d’ici et d’ailleurs s’exprimant en français et ce, au grand plaisir des amateurs d’art et de culture.

Ce jeudi soir dernier avait lieu la deuxième soirée de vitrines, où plusieurs artistes ont démontré leurs talents variés devant une salle presque comble au Capitol de Moncton.
La première à prendre place sur scène était Luce Dufault. Cette dernière s’est d’abord fait connaitre en tant que choriste de Roch Voisine puis de Dan Bigras avant de devenir interprète. Luce n’a pas peur d’interpréter des chansons d’artistes bien différents l’un de l’autre, dont Francis Cabrel, Carole King, Jacques Brel et Leonard Cohen, et sa voix puissante et juste rend à chaque fois justice à ces grands artistes.

Venu ensuite le tour de Geneviève Toupin, maintenant connu sous son nom de scène Willows, de faire ses preuves sur scène. Cette auteure-compositrice-interprète folk décida d’embrasser ses origines franco-manitobaines et métisses dans son dernier album, d’où son nouveau nom de scène. Celle-ci explique que Willows est à la fois le nom d’un village fantôme en Saskatchewan et d’une ville ensoleillée de Californie et que ces deux villes l’inspirent énormément, et que la traduction française de willows, saule, représentait symboliquement ses racines, ce pourquoi elle a choisi ce nom. Celle-ci a joué quelques chansons de son nouvel album accompagnée d’une contrebassiste et d’une guitariste, donnant une ambiance très décontractée et éthérée à sa prestation.

Puis, Joseph Edgard embarqua sur scène. Originaire de Moncton, ce chanteur se fait grandement apprécier dans la région avec son folk-rock énergétique. Celui-ci a surtout joué des chansons de son plus récent album, Gazébo, dont Espionne russe et Le train du Canada, accompagné de sa guitare acoustique pour certaines chansons plus douces, de sa guitare électrique pour d’autres chansons plus rock et de son batteur et bassiste jouant des deux instruments en même temps de manière fortement impressionnante.

Le prochain à dompter la scène était l’auteur-compositeur-interprète français Daran. Ce dernier a épaté les spectateurs avec un concept hors du commun. Il avait engagé pour l’occasion une artiste qui dessinait en teintes de gris sur des prises de vues vidéo grâce à un tout nouveau programme permettant de dessiner numériquement sur des vidéos, le tout se déroulant en arrière-plan alors qu’il jouait ses chansons. Cet art sur vidéo ajoutait beaucoup à l’ambiance rêveuse et nostalgique de ses chansons.

Stef Paquette était l’avant-dernier à démontrer ses talents musicaux. Également connu comme étant animateur de radio pour l’émission Le Loup FM et comédien, ce dernier a charmé le public avec ses prestations émotionnelles et humoristiques de ses chansons.

Finalement, la tâche de cloître la soirée en beauté fût imposée à Geneviève Morissette. Cette chanteuse saguenéenne excentrique a gardé le public au bout de leur siège avec son intensité et ses textes francs et non censurés. Celle-ci explique qu’à chaque fois qu’elle monte sur scène, c’est comme si elle se marie à son public et qu’elle se doit donc de tout donner pour les divertir, ce qui fut certainement réussi.

Une fois de plus, la Francofête démontrent que la culture francophone regorge d’artistes débordant de talent, n’hésitez donc pas à les encourager à la Francofête de l’an prochain!