Une deuxième assemblée
générale pour la FÉÉCUM
par Catherine Roy-Comeau
Ce jeudi 4 décembre se tient l’Assemblée
générale (AG) de notre fédération étudiante. Lors
des deux dernières semaines, l’entière population du campus de Moncton a pu voir
et entendre un appel général concernant ce rendez-vous.
Une assemblée générale est un moment où
les membres d’un comité ou d’une organisation vont se rencontrer. Cette
rencontre a pour but de discuter des points importants à considérer au cours de
l’année. Dans le cas de la FÉÉCUM, cet événement, qui se tiendra au 63, invite
les gens à venir et discuter avec d’autres étudiants, membres du personnel ainsi
que les membres de la FÉÉCUM, des enjeux qui les préoccupent. Le point
principal de discussion : la grève potentielle des professeurs à l’Université
de Moncton.
Pourquoi
ce sujet en particulier ?
Avec les remous de l’hiver dernier, causés
par les activités des deux campus anglophones, UNB (University of New
Brunswick) à Fredericton et de Mount Allison à Sackville, nous entendons les
échos de grèves professorales. Depuis, celle-ci plane aussi au-dessus de
l’Université de Moncton
Le président de la fédération des
étudiants, Moncef Lakouas, s’explique en
ce qui concerne l’importance du sujet abordé: «Le but est d’informer la
population étudiante bien d’avance sur ce qui peut amener à une telle grève et
se donner les moyens ensemble de bien se préparer si ça doit arriver.»
Or, la fédération étudiante du campus de
Moncton a fait sa petite enquête sur l’avis des professeurs et de
l’administration dans cette affaire. Jusqu’à présent, la FÉÉCUM a discuté avec
l’ABPPUM (Association des Bibliothécaires, Professeures et Professeurs de
l’Université de Moncton). Selon eux, il ne suffit que de maintenir l’équité au
sein des salaires des professeurs par rapport à ceux des autres universités de
la province. Ils avancent que, grâce à cela, l’Université de Moncton pourra garder
un bon plancher d’employabilité grâce à un environnement de travail adéquat et
de ce fait, augmenter la rétention et le recrutement de ses professeurs. Ce qui
consiste en leur seconde demande.
Pour le moment, il ne reste que de
dialoguer avec des représentants de l’administration afin d’avoir l’autre côté
de la médaille. Selon Sébastien Lord, vice-président aux affaires internes, ce
n’est qu’une histoire de temps, même très peu de temps. Avec de la chance, cela
pourrait se produire cette semaine, avant l’assemblée générale.
Un autre combat qui va probablement
surgir sera celui de la transparence. Encore une fois, le vice-président
interne de la FÉÉCUM soutient que ce sera un combat qui pourra, facilement être
mené par l’ABPPUM, mais surtout, avec les étudiants.
Une
question de participation
Le but ultime de cette réunion est donc de
donner le maximum d’information à la population étudiante afin de la préparer à
une possible situation de grève professorale. Ensuite, il sera question de
travailler ensemble vers des solutions et mettre en place un plan qui sera le
plus favorable pour tout le monde. Moncef Lakouas, président de la FÉÉCUM, ne
fait qu’affirmer : « mes attentes sont de voir une bonne représentation
étudiante pour nous aider dans notre réflexion par rapport aux différents
enjeux du mouvement étudiant».
Donc, la fédération étudiante démontre
des attentes positives vis-à-vis de la réponse étudiante concernant l’AG et les
sujets abordés. Comme l’explique Sébastien Lord, le sujet principal de la
possible grève professorale, à bien plus de chance d’aller toucher la masse
étudiante au grand complet qu’un autre enjeu du moment. «C’est quelques choses
qui a un impact très important sur la vie étudiante [implications ou non] [...]
». Il lance donc l’appel à la population. Il insiste sur le fait que c’est leur
devoir à la FÉÉCUM de représenter tous les étudiants, sans exception, « On a
besoin de ces gens-là qui viennent nous voir et qui nous donnent leurs opinions
[...] on veut être sûrs que leurs voix soient bien entendues», ajoute-t-il.
Il termine en disant qu’il aimerait voir
présent au moins 70 personnes à l’événement, ce qui serait suffisant pour le
quorum, mais aussi pour avoir un pouls correct de la population étudiante. « 70
personnes, c’est à peu près 5 ou 6 personnes par faculté, ce n’est pas si pire»
mesure-t-il.
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