jeudi 4 décembre 2014

Une deuxième assemblée générale pour la FÉÉCUM 
par Catherine Roy-Comeau

Ce jeudi 4 décembre se tient l’Assemblée générale (AG) de notre fédération étudiante. Lors des deux dernières semaines, l’entière population du campus de Moncton a pu voir et entendre un appel général concernant ce rendez-vous.

Une assemblée générale est un moment où les membres d’un comité ou d’une organisation vont se rencontrer. Cette rencontre a pour but de discuter des points importants à considérer au cours de l’année. Dans le cas de la FÉÉCUM, cet événement, qui se tiendra au 63, invite les gens à venir et discuter avec d’autres étudiants, membres du personnel ainsi que les membres de la FÉÉCUM, des enjeux qui les préoccupent. Le point principal de discussion : la grève potentielle des professeurs à l’Université de Moncton.

Pourquoi ce sujet en particulier ?

Avec les remous de l’hiver dernier, causés par les activités des deux campus anglophones, UNB (University of New Brunswick) à Fredericton et de Mount Allison à Sackville, nous entendons les échos de grèves professorales. Depuis, celle-ci plane aussi au-dessus de l’Université de Moncton
Le président de la fédération des étudiants, Moncef Lakouas, s’explique  en ce qui concerne l’importance du sujet abordé: «Le but est d’informer la population étudiante bien d’avance sur ce qui peut amener à une telle grève et se donner les moyens ensemble de bien se préparer si ça doit arriver.»

Or, la fédération étudiante du campus de Moncton a fait sa petite enquête sur l’avis des professeurs et de l’administration dans cette affaire. Jusqu’à présent, la FÉÉCUM a discuté avec l’ABPPUM (Association des Bibliothécaires, Professeures et Professeurs de l’Université de Moncton). Selon eux, il ne suffit que de maintenir l’équité au sein des salaires des professeurs par rapport à ceux des autres universités de la province. Ils avancent que, grâce à cela, l’Université de Moncton pourra garder un bon plancher d’employabilité grâce à un environnement de travail adéquat et de ce fait, augmenter la rétention et le recrutement de ses professeurs. Ce qui consiste en leur seconde demande.
Pour le moment, il ne reste que de dialoguer avec des représentants de l’administration afin d’avoir l’autre côté de la médaille. Selon Sébastien Lord, vice-président aux affaires internes, ce n’est qu’une histoire de temps, même très peu de temps. Avec de la chance, cela pourrait se produire cette semaine, avant l’assemblée générale.
Un autre combat qui va probablement surgir sera celui de la transparence. Encore une fois, le vice-président interne de la FÉÉCUM soutient que ce sera un combat qui pourra, facilement être mené par l’ABPPUM, mais surtout, avec les étudiants.  

Une question de participation

Le but ultime de cette réunion est donc de donner le maximum d’information à la population étudiante afin de la préparer à une possible situation de grève professorale. Ensuite, il sera question de travailler ensemble vers des solutions et mettre en place un plan qui sera le plus favorable pour tout le monde. Moncef Lakouas, président de la FÉÉCUM, ne fait qu’affirmer : « mes attentes sont de voir une bonne représentation étudiante pour nous aider dans notre réflexion par rapport aux différents enjeux du mouvement étudiant». 

Donc, la fédération étudiante démontre des attentes positives vis-à-vis de la réponse étudiante concernant l’AG et les sujets abordés. Comme l’explique Sébastien Lord, le sujet principal de la possible grève professorale, à bien plus de chance d’aller toucher la masse étudiante au grand complet qu’un autre enjeu du moment. «C’est quelques choses qui a un impact très important sur la vie étudiante [implications ou non] [...] ». Il lance donc l’appel à la population. Il insiste sur le fait que c’est leur devoir à la FÉÉCUM de représenter tous les étudiants, sans exception, « On a besoin de ces gens-là qui viennent nous voir et qui nous donnent leurs opinions [...] on veut être sûrs que leurs voix soient bien entendues», ajoute-t-il.   

Il termine en disant qu’il aimerait voir présent au moins 70 personnes à l’événement, ce qui serait suffisant pour le quorum, mais aussi pour avoir un pouls correct de la population étudiante. « 70 personnes, c’est à peu près 5 ou 6 personnes par faculté, ce n’est pas si pire» mesure-t-il. 

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