par Alexandre Levasseur
Ce n'est pas une secret pour personne que, dans le domaine de
l'environnement, ce sont les petites victoires qui créent les grands
changements. Personne ne pourrait demander sérieusement à l'Université de
Moncton, par exemple, de bannir toutes les automobiles ou encore d'installer
des panneaux solaires sur le toit de chaque faculté. Ces idées (bien que très
intéressantes) sont irréalisables d'un point de vue pratique et financier. Il
faut alors se demander que sont ces « petites » initiatives qui sont
réalisables et qui peuvent avoir un effet intéressant sur la santé
écologique de notre campus.
Pour la chronique environnementale de cette semaine, j'ai
décidé de recenser trois différentes initiatives environnementales qui
seraient à la fois réalisables et efficaces. Je tiens à préciser que ces
initiatives ne viennent pas de moi : Je suis sur le campus depuis
longtemps et je les ai toutes entendues de quelqu'un. Je m'excuse de ne pas
être en mesure de créditer (en raison de ma mauvaise mémoire) ces merveilleuses
idées à leur créateur.
1. Bannir les répertoires en papier
Un des signes principaux que la rentrée universitaire approche à
grand pas est la réception par la poste du répertoire des programmes d'étude de
l'Université. Si vous êtes comme moi, cette « brique » vous est aussi
utile qu'une grippe dans le temps des examens. À notre ère technologique où
presque tous les appareils électroniques de la maison (portable, tablette,
téléphone intelligent et même télévision) peuvent être utilisés pour aller sur
le site Internet de l'Université, l'envoi de ces répertoires chaque année est
très couteux, inutile et surtout très mauvais pour l'environnement.
2. Bannir l'eau embouteillée
J'ai toujours considéré l'université comme une institution qui
doit donner l'exemple à la société en général. Il est très particulier
d'acheter de l'eau. C'est peut-être moi qui ai trop regardé de films de
science-fiction, mais lorsque je vois quelqu'un dépenser (parfois jusqu'à 3$)
pour une bouteille d'eau, je me dis que les scénarios de films futuristes où
l'eau est devenue une ressource rare ne sont peut-être pas si futuristes
que ça. Acheter de l'eau en bouteille, c'est une mauvaise idée pour deux
raisons. Premièrement on paie pour de l'eau et, dans beaucoup de cas, c'est
exactement la même eau qui sort du robinet. Deuxièmement, on a simplement à
regarder le compteur sur le nouvel abreuvoir au 63 pour voir combien de
bouteilles de plastique peuvent être économisées en seulement deux semaines
lorsqu'on offre une autre option aux gens. L'Université devrait donner
l'exemple et bannir l'eau embouteillée.
3. Les vélos
On est tous d'accord que, pendant les mois de décembre, janvier
et février, le vélo n'est pas exactement le meilleur moyen de transport.
Cependant, pour les neuf autres mois de l'année, le vélo est une solution
extrêmement intéressante à la pollution de la voiture. Ça coûte vraiment moins cher en
essence, et pour beaucoup d'étudiants, aller à l'Université en vélo est plus
rapide qu'en voiture. Finalement, c'est excellent pour l'environnement. Le problème est
que l'Université de Moncton n'est pas exactement un leader mondial en
installations pour les cyclistes. Les stationnements pour vélos sont très vieux
ou inexistants, et il n'existe pas d'espace réservé aux vélos sur les rues du
campus.
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