par Sylvain Bérubé
La semaine dernière, la période de mise en candidature pour les élections de la FÉÉCUM s’est terminée et nous nous retrouvons avec seulement un poste contesté. Cette situation qui dure depuis quelques années fait ressortir chaque année l’impertinente question : est-ce que les étudiants sont dociles face à la politique étudiante? Mais cette question est fausse, elle suppose qu’il existe une politique étudiante et elle ne reconnaît pas l’omniprésence de la Réforme acadienne traditionnelle qui tranquillement s’infiltre pour contrôler la totalité des opérations de la FÉÉCUM afin de voir exécuter son plan de campus agricole. Avec cette lente prise en main de la RAT, il faudrait plutôt se poser la question : à quand une réforme du mode de sélection de nos élus? Nous pouvons nous inspirer du sujet de cette semaine pour répondre à cette question, peut-être pourrons nous élire la présidence de la FÉÉCUM par un conclave des disciples de la RAT à l'avenir? Vous aurez compris; cette semaine on discute de la démission du Pape Benoît XVI, qui a surpris le monde entier.
Le Pape Benoît XVI a préféré, pour le bien de l’Église, démissionner lorsqu’il sentait être incapable de remplir ses fonctions papales, en raison de sa santé. Cet exemple qu’il donne envoie le message à tous les dirigeants, qu’ils soient dans le communautaire, le privé ou le législatif, que les intérêts de l’institut qu’ils servent doivent venir en premier, et ce, avant les mérites personnels de la fonction. Certains dirigeants devraient s’inspirer de cet acte papal. Mais encore une fois nous nous éloignons des intentions de notre chronique. Si nous avons voulu parler de la démission du Pape, c’est pour vous présenter au personnage du Cardinal Marc Ouellet. Vous avez sûrement entendu parler de cet homme qui pourra possiblement accéder au Saint-Siège, mais saviez-vous qu’il a des racines brayonnes?
À la nouvelle de la démission, la Réforme acadienne traditionnelle à immédiatement cherché à valider si le Cardinal Ouellet pourrait dans les faits devenir le premier Pape acadien, et les résultats de notre enquête généalogique le confirment; dès son premier ancêtre à mettre pied en Amérique, le Cardinal trouve des racines chez nous.
Le premier descendant des familles Ouellette et Ouellet fut un dénommé René Hoûallet, fils de François Hoûallet. François était un homme assez aisé qui était responsable de l’administration de grands territoires agricoles en France. Son fils, René, de la région Poitou, quitta pour l’Amérique à l’âge de 21 ans pour fonder un Nouveau Monde. Suite à un premier mariage qui lui donna trois enfants, René se rendit dans la région de la Rivière-Ouelle (le nom de la rivière ne tire pas ses origines du nom de famille Ouellette), région appartenant bien sûr à la légendaire République du Madawaska, dans son territoire du Témiscouata. Ici René se maria une seconde fois et cette fois-ci sa femme lui donnera huit enfants, dont 6 hommes qui répandront le nom Ouellet un peu partout sur le territoire acadien et québécois. Le nom Hoûallet s’est tranquillement transformé et on note déjà après trois générations l’appellation que nous connaissons aujourd’hui soit Ouellet et Ouellette. Se situant dans la région du Témiscouata la famille Ouellet aurait eu beaucoup de contact avec les Acadiens venus squatter le territoire suite à la Déportation.
Le cardinal Ouellet a donc en lui un peu plus d’acadien que Beyonce ; va t’il donc devenir l’Acadien le plus influent du monde en accédant à la fonction de Pape? Nous allons devoir attendre de voir la fumée blanche pour savoir!
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