par Karine Martel
Pour une deuxième année consécutive, l’humoriste Philippe Laprise est venu présenter son premier spectacle, Je peux maintenant mourir, à la salle de spectacle de Jeanne-de-Valois le jeudi 31 janvier à 20 h.
Le spectacle à saveur intime se déroule dans une représentation de la cuisine de l’humoriste. Il reçoit les gens dans sa cuisine pour discuter avec eux, pour leur conter des anecdotes.
« C’est un spectacle qui trace mon portrait. C’est un bilan de vie dans le fond; une présentation de qui je suis, d’où je viens. Ça permet aux gens de me connaître au travers de ça, car c’est mon premier “one man show” », explique l’humoriste originaire du Saguenay, au Québec.
Père de famille et ancien éducateur spécialisé, le récipiendaire du prix de la « Découverte de l’année » du Gala Les Olivier de 2009 a beaucoup d’histoire à conter. Que ce soit l’accouchement de sa femme, sa relation avec ses enfants ou encore des aventures qui lui sont arrivées en tant que jeune éducateur souhaitant sauver le monde, Philippe trouve toujours le mot pour faire rire.
Son spectacle se veut un mélange de conte et de stand-up. « Mon but c’est que quand je dis une phrase, les gens aient l’impression que je viens de l’inventer, pas sentir le procédé derrière », partage l’humoriste qui dit avoir été beaucoup influencé par Jean-Marc Parent.
Ayant de nombreuses années d’improvisation à son actif, Philippe Laprise n’a aucune crainte d’improviser avec les gens dans la salle lors de ses spectacles.
« Si il se passe quelque chose, je ne suis pas capable de le laisser passer sous silence, donc j’en parle », explique-t-il. Et c’est ce qu’il s’est permis de faire à mainte reprise dans son spectacle, dont entre autres une fois au plaisir de la foule et au détriment de trois étudiants qui étaient entrés dans la salle 30 minutes après le début de la représentation.
Animateur de radio, animateur de soirée d’humour, improvisateur et comédien sont tous des rôles bien connus de l’humoriste, mais la scène reste néanmoins son endroit favori. « J’aime beaucoup le contact direct avec les gens. J’aime ça parler au monde et le spectacle est le contact le plus direct qu’on a. C’est le contact le plus le fun. Si la blague n’est pas bonne, je vais le savoir tout de suite. Et si elle est bonne, je vais le savoir tout de suite aussi », explique-t-il.
Pour s’assurer de donner le meilleur spectacle possible, Philippe Laprise dit aimer se mettre en danger. « Quand tu te mets en danger, t’es comme toujours un peu sur le nerf. T’es toujours d’attaque. Contrairement à si tu tombes dans quelque chose que tu es habitué, dans tes pantoufles, tu tombes comme endormie ».
La tournée de Philippe Laprise au Nouveau-Brunswick s’est poursuivie à Kedgwick, à Miramichi et à St-Jean.
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