mercredi 21 septembre 2011

L’Université de Moncton refuse d’accroitre sa conscience environnementale

par Marc-André LeBlanc

Une proposition ayant pour but d’inclure une notion verte à la Politique des achats de biens et de services de l’Université de Moncton a été rejetée lors de la rencontre du Conseil des gouverneurs qui se déroulait à Edmundston samedi dernier.

En juin dernier, la Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton (FÉÉCUM) proposait au Comité de vérification « l’ajout d’une considération environnementale ». Cette proposition a été rejetée par le Comité de vérification, celui-ci ayant plutôt recommandé au Conseil des gouverneurs de garder la politique d’achat telle quelle.

Le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc, se dit déçu de la décision du Conseil des gouverneurs. « La FÉÉCUM a toujours eu à cœur les enjeux environnementaux, et ce que nous avons proposé était une manière concrète de faire une différence sur le campus ».

Quant à l’Université, celle-ci soutient que les notions environnementales ont déjà leur place dans la politique d’achat, et c’est pourquoi ils n’ont pas vu bon d’apporter des modifications à celle-ci.

« Le libellé, comme il existe en ce moment dans la politique, n’exclut pas la considération environnementale dans l’achat de biens et services pour l’Université », explique Thérèse Thériault, directrice des communications à l’Université.

Ghislain LeBlanc trouve que les arguments du Conseil sont faibles : « Présentement, le règlement dit que les requérants sont encouragés et non obligés de soumettre des initiatives vertes et ceux-ci ne seront considérés que s’ils n’augmentent pas les prix », affirme le président de la FÉÉCUM.

L’Université, par la voix de Thérèse Thériault, rétorque que sa politique a été créée « en consultation avec d’autres universités de l’Atlantique, pour voir comment on faisait les choses et c’est basé là dessus qu’on a décidé de laisser la politique comme telle pour l’instant. »

Le Conseil a également profité de la rencontre de samedi pour approuver les états financiers vérifiés de l’institution.

En outre, les membres se sont retirés en comité plénier sans la présence de Ghislain LeBlanc ou de Michel Cardin (président de l’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton) pour discuter de la poursuite qui vient d’être entamée face à l’établissement par Serge Rousselle et Yvon Dandurand.

Thérèse Thériault parle de ce comité plénier ainsi : « Le président a expliqué la nature de la requête et a également offert la chance aux membres du Conseil de poser des questions au sujet de ce qu’on peut s’attendre et comment cette requête va se dérouler. »

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