mercredi 14 septembre 2011

Pas de vacances pour la FÉÉCUM

par Danielle Bilodeau

Un temps de relaxation pour plusieurs, l’été 2011 n’a pas été ainsi pour trois des membres du comité exécutif de la Fédération des étudiants et étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM). Le président, Ghislain LeBlanc, ainsi que la vice-présidente exécutive, Joëlle Martin, et le vice-président des activités sociales, Olivier Doiron, ont tous travaillé pendant la période estivale sur les dossiers importants pour les étudiants de l’Université de Moncton, ainsi que la Rentrée 2011.

Parmi les dossiers qui ont été mis de l’avant cette année, les nouveautés dans le modèle de financement aux universités ont suscité beaucoup d’intérêt et de travail de la part de la Fédération.

Traditionnellement, les subventions accordées aux universités sont annoncées une année à la fois. Les universités projettent donc leurs frais de scolarité pour cette période.

Comme il l’avait promis lors de la dernière compagne électorale, le gouvernement conservateur est en train de mettre sur pied un modèle dans lequel le financement des universités serait annoncé une fois pour les quatre années suivantes. Ainsi, un étudiant entrant à l’université pourrait projeter ses frais de scolarité pour l’ensemble de ses études ou presque.

À travers les nombreuses conversations que la FÉÉCUM a eues avec le gouvernement, elle a tenté le plus possible de maintenir une éducation abordable et de bonne qualité pour les étudiants de l’Université.

Malgré tous ces efforts et la bonne ouverture du côté du gouvernement, les établissements postsecondaires ne seront pas à l’abri des coupures qui sont prévues et il semblerait que les droits de scolarité augmenteront encore une fois l’année prochaine.

C’est un fait inquiétant pour le président de la FÉÉCUM, Ghislain LeBlanc. « Le Nouveau-Brunswick a déjà les droits de scolarité les 2e plus élevés au Canada. Si nous avons une augmentation des droits de scolarité, on ne va pas se rapprocher de la moyenne mais s’en éloigner encore plus, » affirme-t-il.

Comme règle générale, les universités ont besoin d’une augmentation de 4% par année dans leur budget pour maintenir le statu quo. Présentement, tout semble indiquer que le gouvernement ne pourra pas subvenir à cette demande. Les établissements universitaires se retrouvent alors avec deux options : augmenter les droits de scolarité ou faire des coupures dans le budget.

Par contre, la situation se complique davantage lorsque le gouvernement réduit la valeur de ses subventions et impose des limites sur la hausse des frais de scolarité.

« C’est une game politique, » affirme Ghislain LeBlanc. Il prévoit une année assez mouvementée où les étudiants vont devoir se mobiliser. C’est important pour la FÉÉCUM que les jeunes de l’université soient derrière leur comité lorsqu’ils contestent les décisions du gouvernement afin que ce dernier soit conscient des conséquences que ces changements pourraient emmener.

Parmi la foule d’autres travaux entrepris par la Fédération, elle a également préparé un document pour le gouvernement afin de l’assister dans son nouveau dossier qui désire mesurer la performance des universités. Ghislain LeBlanc et Joëlle Martin ont aussi participé à la conférence de l’Alliance canadienne des associations étudiantes qui s’est déroulée en juillet, et où les priorités des représentations des mouvements étudiants ont été déterminées. De son côté, Olivier Doiron s’est lancé dans la préparation des nombreuses activités de la Rentrée 2011, dont le Méga Show, afin d’assurer un fantastique début d’année scolaire pour les étudiants.

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