par Justin Frenette
Vendredi soir
dernier, les vitrines des Francofêtes se sont poursuivies et pour l’occasion,
un artiste bien connu de la région a démontré au public qu’il a toujours le
«djâbe dans l’corps» : Pascal Lejeune, maintenant connu sous le nom de scène
Thomé Young.
Avant la prestation
de Thomé, c’était d’abord le tour du guitariste-compositeur Shaun Leblanc de
faire ses preuves sur scène. Nominé dans la catégorie Enregistrement de l’année
en musique du monde au East Coast Music Award 2013, dans les catégories
Enregistrement instrumental de l’année et Prix du public au Prix de musique
Nouveau- Brunswick et dans la catégorie Album de l’année – instrumentiste solo
au Prix de la musique folk du Canada, ce dernier se fait de plus en plus
reconnaitre pour son art qu’il travaille très fort à concevoir depuis le tout
début de sa carrière. Celui-ci affirme avoir commencé à jouer de la guitare en
apprenant beaucoup de chansons métal, puisque la vitesse et la technique de ce
genre l’attirait et le motivait beaucoup. Il cite par exemple comme influence
majeur le groupe de métal progressif Dream Theater, étant reconnu pour leur
technicité instrumentale époustouflante.
Shaun a épaté grandement les
spectateurs avec ses prouesses au manche et avec ses compositions hautement
mélodiques et originales. Il a joué deux de ses nouvelles chansons qu’il
planifie d’enregistrer prochainement, une plus vieille composition intitulée
The Old Coffee Shop et une chanson blues des années 30 avec laquelle il ne se
gêna pas de démontrer également ses talents vocaux. Shaun démontra plusieurs
différentes techniques de guitare lors de l’exécution de ses chansons, dont
beaucoup d’entre elles relèvent du fingerstyle. Il a même eu droit à une
ovation debout du public à la fin de son spectacle, qui était bien mérité.
C’était ensuite le tour
de Thomé Young de divertir le public. Ce dernier explique d’abord aux
spectateurs que son arrière grand oncle, Thomas Lejeune, était le premier
Lejeune à naitre à Pointe-Verte et qu’il était reconnu comme étant le fou du
village. Thomas Lejeune se faisait communément appeler Thomé Young et Pascal
affirme que les Lejeune de Pointe-Verte se font maintenant appeler les Thomé
Young, d’où son nouveau nom de scène. Il joua ensuite plusieurs chansons de son
nouvel album, Victoria (dédié à sa grand-mère Victoria, décédée en 2003), dont
Le croche à Edgar, Le djâbe dans l’corps et Victoria. Malgré une bronchite,
celui-ci a livré une performance énergétique et entrainante. L’humour était
également au rendez-vous lors de sa prestation, alors qu’il nous explique les origines
du mot orchidée et qu’il nous raconte certaines anecdotes récentes qui ont fait
grandement rire les spectateurs.
Ces vitrines nous
font constater à quel point ces artistes travaillent fort et mettent toute leur
passion pour vivre de leur art, il est donc très important de les encourager et
de démontrer notre support, que ce soit en achetant leur album, en assistant à
leur spectacle ou tout simplement en leur laissant savoir notre appréciation à
leur égard via réseaux sociaux ou par courriel. Nous ne devons pas prendre pour
acquis nos artistes francophones, puisque la vie d’artiste n’est guère simple
mais que pour bon nombre d’entre eux, le support vaut bien plus que l’argent.
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