jeudi 14 février 2013

La FÉÉCUM se retire de l’Alliance étudiante du Nouveau-Brunswick

par Anthony Doiron

La FÉÉCUM (Fédération des étudiants et étudiants du centre universitaire de Moncton) met un terme à son statut de membre associé au sein de l’Alliance étudiante du Nouveau-Brunswick (AÉNB) pour la quitter complètement. C’est ce qu’a voté unanimement son conseil d’administration (CA) lors de sa réunion du vendredi le 8 février dernier.

La Fédération reproche à l’AÉNB de trop se concentrer sur son fonctionnement interne au
détriment de jouer un rôle actif en tant que groupe de pression pro-étudiant. La Fédération clame pouvoir mieux investir les ressources qu’elle attribuait à l’AÉNB et ne pas avoir besoin de cette dernière afin d’avoir l’oreille du gouvernement.

La cotisation annuelle d’un membre ordinaire à l’AÉNB se chiffre à 1,38 $ par étudiant à temps
complet et à 0,69$ pour un membre associé. La FÉÉCUM est passée de membre ordinaire à
membre associé l’année dernière sous la présidence de Ghislain LeBlanc.

Selon les rapports financiers de la FÉÉCUM, la Fédération a cotisé 12 909 $ à l’AÉNB en 2010
et 7 884 $ en 2010 Patrick-Olivier Meunier, vice-président externe de l’AÉACUM (Association étudiante des arts du centre universitaire de Moncton), se réjouit de la décision de la FÉÉCUM.

« Je pense que c’est pour le meilleur et qu’on n'a pas besoin d’être dans un groupe qui prend déjà
trop de temps à nos élus et d’argent à notre Fédération quand le groupe n’apporte rien de plus
que ce que la FÉÉCUM fait déjà toute seule. »

Le retrait prendra officiellement effet le 30 avril prochain, soit à la fin de l’année financière de
l’AÉNB.

Une décision attendue
De passage à Moncton quelques semaines auparavant afin de tenter de convaincre les membres
de demeurer membre de l’alliance, le président de l’AÉNB, Stephen Spence, était de retour afin
d’assister à la décision du CA de la FÉÉCUM.

Visiblement déçu de voir la Fédération quitter l’AÉNB, il explique que ce n’était pas une
surprise et que la décision était attendue. Il a toutefois confié au Front que s’il avait été du désir
de la FÉÉCUM d’avoir plus de poids au sein du conseil d’administration de l’AÉNB, il aurait été
possible d’étudier la question afin d’éviter son retrait de l’association.

M. Spence souligne qu’il n’y a pas de mauvais sang entre la FÉÉCUM et l’AÉNB, mentionnant
leur cheval de bataille commun: l’accessibilité de l’éducation postsecondaire et l’amélioration
de la qualité de vie des étudiants.

«Il n’y a pas de mauvais sang entre quiconques. […] C’est quelque chose auquel nous nous
attendions. Tout le monde était au courant. Notre seul regret est de ne pas avoir agi avant que
cette décision ne soit nécessaire. »

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