mercredi 20 février 2013

Une puppy room à Moncton

par Catherine Dumas

Vous êtes stressé de remettre un travail à temps? Vous avez eu une mauvaise performance? Votre futur vous stresse? Que ce soit à l’école, dans votre famille, vos relations, votre travail, et plus encore, le stress se retrouve dans toutes les sphères de votre vie, c’est pourquoi, vous, communauté universitaire, avez l’occasion de venir vous détendre et d’oublier vos tracas avec le meilleur ami de l’homme.

Pour la première fois, l’Université de Moncton, grâce à la FÉÉCUM, aura, pour deux jours, sa propre puppy room (ou salle de chiots), soit le mardi 19 février et le jeudi 21 février de 14 h à 16 h au local B-149 du Centre Étudiant.

En collaboration avec Ambulance St-Jean du Nouveau-Brunswick, la puppy room se trouve être une salle réservée où deux chiens sont à la disposition des gens afin de pouvoir les flatter. Ces chiens thérapeutiques sont entrainés pour apporter des effets bénéfiques aux gens. Aux amoureux des animaux, c’est l’occasion d’en profiter. Cette activité qui est une sorte de zoothérapie utilise la proximité de l’animal domestique, auprès d’humains souffrant de troubles mentaux, physiques ou sociaux, pour réduire le stress ou les conséquences d’un traitement médical. Cette thérapie permet, entre autres, de réduire l’anxiété et la pression artérielle, en plus de permettre d’oublier les études pour un instant. Et qui n’aime pas recevoir l’amour inconditionnel d’un chien?

À travers le pays
Suivant l’initiative de Dalhousie University en Nouvelle-Écosse, qui en décembre a été la première université en Atlantique à présenter ce projet, l’Université de Moncton espère aussi, malgré le nombre d’étudiants moins important que Dalhousie, avoir un taux de réussite élevé qui leur permettra d’élargir le projet, affirme Hélène Couderc, coordonnatrice socioculturelle de la FÉÉCUM. De plus, la fédération des étudiants et étudiantes du centre universitaire de Moncton trouvait cette activité amusante et adéquate pour la semaine de la santé mentale qui se déroule présentement à l’école, soutient-elle.

Il y a près de deux ans, l’Université d’Ottawa a eu l’initiative de lancer ce projet. Depuis, plusieurs universités à travers le pays offrent cette expérience thérapeutique avec les chiens. Beaucoup de changements se font lors des années universitaires et le stress est une des conséquences reliées à ceux-ci. Des études démontrent, aussi, que les jeunes d’âge universitaire sont parmi les plus vulnérables aux problèmes de santé mentale, c’est pourquoi les universités tentent d’innover afin de réduire cette problématique.

Qu’en pensent les spécialistes?
Le projet de puppy room a été bien reçu parmi les spécialistes de la santé du campus. L’infirmière Léoline Hétu et la psychologue Edna Pelletier-Doucet s’entendent pour dire que c’est bien que : « les étudiants se prennent en charge pour faire cette activité qui semble agréable. On félicite tout ce qui peut être initiative des étudiants. De plus, la zoothérapie fonctionne! » Marie-Linda Lord, vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, appui ces dernières : « Je ne doute pas de l’efficacité de la zoothérapie ».

Ainsi donc, durant ces deux jours, vous aurez la chance de combler cette partie de vous qui s’ennuie de votre animal domestique et aussi de réduire votre stress à la venue des examens de mi-session. D’autres activités sont aussi proposées dans le cadre de la Semaine de la santé mentale qui se déroule présentement.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Questions sur les citations...

Est-ce que Mme Hétu et Mme Pelletier-Doucet ont parlé en même temps pour leur citation? Pcq si oui, c'est pas mal drôle!

Et pour Mme Lord, c'est tu moi ou les journalistes du Front l'apprêtent à toutes les sauces? Me semble c'est une drôle de sources pour des affaires comme de la "zoothérapie" et c'était quoi la semaine passée, l'environnement? On se demande juste.