mercredi 28 mars 2012

Après avoir fait 7 victimes, le tueur de Toulouse n’est plus

par Martin Savoie

L’un des épisodes les plus sombres de Toulouse a connu son dénouement jeudi dernier. Après avoir assassiné 7 personnes, dont 3 militaires et 3 enfants, le meurtrier a été abattu par les forces policières lors d’une opération visant à l’arrêter.

Mohamed Merah, français d’origine algérienne âgé de 23 ans, était l’homme derrière les atrocités. Il se revendiquait comme faisant parti du groupe terroriste Al-Qaïda.

Les tueries ont commencé le 11 mars alors que Merah avait abattu de sang froid un militaire. Il a ensuite répété ses actes sur deux autres membres de l’armée française le 15 mars. Sa dernière tuerie s’est déroulée dans une école juive où il a ouvert le feu sur un rabbin et trois enfants. Ces épisodes auraient aussi fait deux blessés, un civil et un militaire. Merah avait même filmé toutes les tueries, comme le démontre la caméra retrouvée chez lui.

À travers les enquêtes, la police française a identifié plus d’un suspect : Mohamed Merah, pour les meurtres commis, et Abdelkader Merah qui serait complice des atrocités commises par son frère. Toutefois, seul Abdelkader s’est vu passer les menottes puisque Mohamed a succombé aux balles des policiers qui tentaient de l’arrêter, jeudi dernier.

C’est lors d’une altercation qui aura duré 32 heures que les policiers ont réussi à entrer chez Merah, mais l’opération, visant à l’arrêter, a mal tournée alors que ce dernier s’est vu criblé de balles après avoir refusé de coopérer ainsi que d’avoir tenté de s’en prendre, armé, aux forces de l’ordre.

Merah n’en était pas à ses premiers actes violents. Selon la presse française, Merah aurait reçu plusieurs plaintes contre lui, dont deux en 2010. Selon les rapports, il aurait agressé une famille, forçant leur fils à regarder des vidéos dites « insoutenables » du groupe Al-Qaïda. Peu de temps avant, il aurait été aperçu avec un sabre dans les rues de Toulouse.

Merah se serait également rendu à de multiples reprises dans des lieux reliés au mouvement terroriste dont il s’était revendiqué. De plus, dû à son statut d’apprenti djihad au sein de l’organisation, il se devait d’être constamment surveillé par les forces de l’ordre afin d’éviter des actes comme ceux qu’il a commis.

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