mercredi 21 mars 2012

Georges Laraque à Moncton : Mission Humanitaire Haiti 2012 reçoit un appui de taille

par Martin Savoie

Depuis le séisme qui a frappé Haïti en janvier 2010, des groupes d’étudiants de l’Université de Moncton, campus de Moncton, se rendent sur place afin d’aider de façon active à la reconstruction du pays. Cette année, Mission Humanitaire Haïti peut compter sur un tout nouveau supporteur en l’ancien joueur de la Ligue Nationale de Hockey (LNH) et activiste social, Georges Laraque.

Lui-même d’origine haïtienne, l’ancien joueur de la LNH était de passage à Moncton dans le cadre d’une réception bénéfice afin d’y donner une conférence, le 16 mars dernier. Il a profité de l’occasion pour souligner les efforts des étudiants ainsi que partager son expérience avec eux.

« Ça faisait un bon bout que les gens de Moncton me contactaient pour venir supporter cet organisme, mais je ne trouvais jamais le temps. Et ça me fait plaisir de supporter leur cause puisque Haïti est mon pays d’origine et c’est le fun de voir des gens s’y rendre pour aider les autres, » confie-t-il.

M. Laraque n’a pu cacher son admiration devant les initiatives étudiantes afin de se rendre là-bas aider le peuple haïtien puisque, selon lui, « dire que l’on supporte une cause, signer un papier, donner de l’argent, c’est une chose. Mais donner de son temps pour aider la population et poser de gestes concrets sur le terrain, c’en est une autre. »

S’étant lui-même rendu dans le pays de ses parents à quatre reprises depuis le séisme, M. Laraque a profité de l’occasion pour partager ses expériences avec les étudiants qui prendront part au voyage ainsi que tous ceux qui planifieraient faire parti d’un éventuel voyage humanitaire.

Malgré ses quatre voyages, Georges Laraque fait le constat d’une progression lente dans les travaux de reconstruction.

« La première fois que je suis allé, les travaux de nettoyage ne faisaient que commencer. On dégageait les rues et on décontaminait. Depuis, plusieurs groupes se sont rendus sur place pendant quelques mois, mais sont ensuite repartis. Au rythme que vont les choses, il faudra au moins un autre 10 ans avant que le pays soit reconstruit. »

M. Laraque a aussi souhaité aux gens qui participeront au voyage de profiter au maximum d’une expérience qui, et il en est convaincu, changera leurs perceptions de leurs vies.

« Les gens qui vont se rendre là-bas, ça va changer leur vie une fois revenus. On ne réalise pas toujours qu’ici, on peut accomplir nos rêves. Nos parents rêvent parfois de nous voir devenir médecins ou avocats, mais ce qu’un parent haïtien souhaite le plus pour son enfant, c’est qu’il vive. »

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