mercredi 28 mars 2012

Entrevue avec Ghislain LeBlanc: retour sur ses deux mandats consécutifs à la présidence de la FÉÉCUM

par Rémi Frenette

Le premier avril 2012 constitue non seulement la date d’entrée en fonction du nouvel exécutif de la Fédération des étudiantes et étudiants du centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM), c’est également le terme officiel du deuxième mandat de Ghislain LeBlanc à la présidence de la Fédération. Le Front s’est donc entretenu avec LeBlanc dans le but de recueillir l’essence de son expérience et de ses souvenirs en tant que président.

Le Front : Quel a été ton plus grand défi à travers tes deux ans à la présidence ?

Ghislain LeBlanc : Je pense que le plus grand défi, c’est qu’on cherche à apporter des modifications, que ce soit au niveau de l’Université ou que ce soit à partir des programmes de financement du gouvernement, on cherche à faire des changements au niveau de l’éducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick. Puis on s’aperçoit que pour effectuer un changement, ça ne prend pas juste un ou deux mois, ça prend des années. C’est un grand défi car ça prend du temps. C’est aussi une frustration parce qu’évidemment, j’ai fait un mandat de deux ans et c’est sûr qu’on a fait avancer les causes, mais parfois les changements peuvent tarder à arriver.

LF : Quel fut ton moment le plus mémorable ?

GL : Il y a une série de choses que je pourrais dire. Mais une des choses qui se place certainement dans le top 5, c’est le mariage étudiant qui avait été organisé par la FÉÉCUM cette année. Faire le prêtre, premièrement … [rires] Mais autre le fait que c’était amusant, voir tant d’étudiants participer à un événement de sensibilisation, puis le fait qu’on a eu une couverture nationale suite à l’événement, c’était probablement un des meilleurs moments de mes deux mandats.

LF : Quel a été le moment le plus pénible ?

GL : Quand Éric Larocque [directeur-général de la FÉÉCUM] a démissionné. J’étais à mon premier mandat, je commençais à la présidence, c’était ma première année à la FÉÉCUM puis j’ai perdu mon agent de projet, mon directeur général et j’ai eu la démission d’un v.-p. Éric Larocque étant le dernier à quitter, ça a vraiment rendu cela le moment le plus pénible.

LF : À travers ces derniers deux ans, selon toi, quel a été le plus grand succès de la FÉÉCUM ?

GL : Au niveau de l’interne, je pense qu’on a vraiment augmenté la coordination entre les associations étudiantes. Maintenant, on voit vraiment une meilleure coordination et une meilleure communication, puis ça se transmet dans une meilleure participation aux activités étudiantes. Par rapport à l’externe, au début de mon premier mandat, on a eu un nouveau gouvernement [provincial]. Et je peux fièrement dire que la FÉÉCUM est définitivement une des associations étudiantes les plus respectées et les plus crédibles dans la province.

LF : Pourrais-tu cerner ce qui a été le plus grand échec de la FÉÉCUM ?

GL : Il n’y a pas eu d’échecs. [rires] Un des plus grands échecs au niveau de la FÉÉCUM dans les derniers deux ans… Bien qu’on ait pu améliorer la coordination entre les activités organisées par les différentes associations sur le campus, les activités organisées par la FÉÉCUM, ou plutôt le volet «activités sociales» de la FÉÉCUM, a été problématique pendant les deux ans. Ça se reflète avec les changements constitutionnels [l’élimination du poste v.-p. social dès l’année 2013-2014] à la fin de mon deuxième mandat.

LF : Résume en une phrase ton épopée présidentielle.

GL : Ça a été de loin la meilleure expérience que j’aurais pu souhaiter pendant mon séjour à l’Université de Moncton parce que ça m’a permis de rencontrer de nombreux étudiants puis de voir que bien qu’on soit une petite université dans une petite province, on a parmi les plus grands étudiants au Canada.

LF : Maintenant, résume ton expérience en un mot.

GL : [Après de longues secondes de réflexion] Mouvementée.

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