jeudi 1 mars 2012

Les référendums confirment toutes les attentes

par Mathieu Plourde Turcotte

L’unanimité montrée par les membres des conseils de facultés et les membres de la FÉÉCUM présents lors du C.A du 14 février dernier, lors de l’annonce officielle d’un référendum le 27 et 28 décembre, s’est voulue représentative de la pensée de la population étudiante qui s’est prévalue de son droit de vote. Le « oui » au référendum sur une passation de pouvoir de signataire de la vice-présidence exécutive à la vice-présidence interne, ainsi qu’un nettoyage de la constitution, a été appuyé à 78.5% des 1002 votes comptabilisés. Sur ce nombre, 152 étudiants se sont abstenus. À la seconde question voulant l’élimination du vice-président aux activités sociales, 63.9% des 985 votes comptabilisés ont été en sa faveur. 17.4% des votes ont été placés dans la case abstention. Des résultats qui somme toute rendent fier le principal partisan du changement et président de la FÉÉCUM, Gislain Leblanc, pour qui c’était la dernière décision d’importance à ce poste. Les référendums sont non exécutoires. C'est-à-dire qu’il y a encore moyen pour le C.A. de la FÉÉCUM de modifier quelques détails de la décision avant son application totale le 1er avril 2013.

L’heure des adieux sous le signe des bilans, lors de l’assemblé générale annuelle de la FÉÉCUM
À cette assemblée du 28 février, tous les yeux et oreilles étaient orientés vers le résultat de l’élection. Les représentants de la FÉÉCUM ont rendu compte de leur décision et défendu leurs bilans respectifs. Aucune ferveur véritable, laissant même le président Gislain LeBlanc – le dernier à rendre des comptes – placer à la blague: « Bon, plus personne m’écoute. » Et de réagir à deux trois rires dispersés: « Ah non! Finalement, y en a quelques-uns. » Des conseils ont été donnés pour les prochains représentants: « De continuer les démarches pour quitter l’Association étudiante du Nouveau-Brunswick. De ne pas siéger au C.A de la Société acadienne du Nouveau-Brunswick puisque perte de temps, en continuant toutefois d’aller aux forums de concertations, » a recommandé Joëlle Martin au prochain vice-président aux affaires externes. Madame Martin rajoute à cela de faire travailler la vice-présidente externe pendant l’été à la FÉÉCUM pour éviter le cumul de nouvelles responsabilités et l’organisation des cours à l’automne. Pour le vice-président académique (représentant des étudiants pour s’occuper des plaintes académiques), il a été recommandé de cibler deux mandats pour assurer une continuité, ainsi que de créer un bureau à la FÉÉCUM afin que les étudiants qui siègent dans les conseils de facultés puissent avoir un accès direct à la FÉÉCUM et puissent ainsi faire part des plaintes académiques et autres troubles parfois difficiles à amalgamer à une proximité aux étudiants, compte tenu des réalités totalement différentes entre les plus grandes et les plus petites facultés. En somme, une petite soirée tranquille en ce mardi soir au Café Osmose.

Aucun commentaire: