mercredi 25 janvier 2012

Jeux de Biochimie 2012 : une année enflammée pour Moncton

par Rémi Frenette

La délégation étudiante du campus de Moncton s’est démarquée à plusieurs niveaux aux Jeux de Biochimie qui avaient lieu les 13 et 14 janvier derniers à l’Université Laval. En plus de se mériter quatre podiums des épreuves sportives, elle a terminé au deuxième rang du classement final et, surtout, elle a défendu son titre de « Party animal » pour une troisième fois en quatre ans.

Les Jeux de Biochimie sont un événement à saveur sportive, sociale et académique mettant en compétition six universités francophones, soit Laval, McGill, Moncton, Montréal, Sherbrooke et l’Université du Québec à Montréal (UQAM), réunissant ainsi près de 300 étudiants. Les cinq prix décernés sont celui de l’esprit sportif, le Pablo Picasso pour le meilleur peintre, le « Party animal », le Rosalind Franklin pout le volet académique, et le grand prix des Champions revenant à l’université ayant amassé le plus de points dans l’ensemble des épreuves. Cette année, Montréal a remporté les honneurs du prix Champions.

Ryan Richard en était à sa quatrième participation. Étudiant à la maîtrise en biochimie, co-organisateur pour l’équipe de Moncton et trésorier au sein du conseil de chimie et de biochimie, il met l’accent sur le volet sportif de la compétition :

« Les sports, c’est vraiment ça qui est les Jeux. Puis une petite partie du questionnaire durant le souper. Mais en gros, les points viennent des sports pour le trophée des Jeux. Donc dans les sports, cette année, il y avait volleyball, basketball, soccer, dodgeball, waterpolo, hockey, puis le sport mystère, une sorte de relais. »

En plus des sports, de l’épreuve académique et de la peinture, il y avait un party au célèbre club Dagobert, des jeux de groupes, un souper masqué à thématique « mascarade », ainsi que l’activité « Miss biochimie » qui incluait un numéro de talent.

Richard estime que l’édition 2012 a facilement été la meilleure dans l’histoire de la délégation de Moncton. D’après ses connaissances, Moncton n’a jamais remporté d’épreuve sportive alors que cette année, elle a écrasé UQAM au basketball, s’est rendue en finale au soccer et au dodgeball, en plus d’avoir terminé troisième au volleyball.

Si les étudiants de Moncton avaient gagné le soccer (qu’ils ont perdu deux à un en prolongation) ou marqué quelques points de plus au volleyball, Ryan estime qu’ils se seraient peut-être mérités le prix des Champions. Cet honneur, soulignons-le, n’a jamais été attribué à Moncton, qui termine habituellement au cinquième ou au sixième rang. Ce sont surtout Laval et Montréal qui excellent, ayant remporté le prix Champions respectivement quatre et cinq fois depuis 2002.

Interrogé au sujet de son moment le plus mémorable, Ryan Richard, qui se concentre exclusivement sur l’épreuve de basketball, répond avec un sourire rayonnant :

« Au basketball, quand le zéro a frappé, j’ai mis mes mains dans les airs et tout le monde s’en venait en courant vers nous. »

Les circonstances entourant cette finale étaient des plus spectaculaires puisque la foule se rangeait largement du côté de Moncton. Les délégations québécoises ont par ailleurs toujours eu un faible pour l’équipe acadienne : « Quand on va aux Jeux, tout le monde nous aime. On boit beaucoup, on a toujours du fun, on fait du bruit. »

C’est en partie ce qui explique pourquoi Moncton se voit attribuer le prix « Party animal » aussi couramment : « Les soirs, quand on est à l’hôtel, Moncton est toujours debout. D’autres universités sont plus préoccupées par les sports, je pense, mais Moncton est toujours debout. Aussi, pour le « Party animal », ce sont les délégations qui votent. Puis, comme ils nous aiment beaucoup … et ça a toujours été comme ça. »

Le trophée « Party animal » 2012 siège majestueusement dans l’édifice Rémi-Rossignol en guise de souvenir d’une année inoubliable aux Jeux de Biochimie.

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