mercredi 11 janvier 2012

Revue internationale : Ce qu’on n’a pas pu mentionner pendant les vacances...

par Martin Savoie

Bonne rentrée!

C’est le moins qu’on puisse dire : les vacances ont été mouvementées sur la scène internationale. Mais parmi les grands événements qui ont eu lieu durant ce temps de répit, deux ont su capter l’attention de plusieurs personnes à travers le monde d’une façon particulière.

Décès de Kim Jong-Deux… Euh, Jong-Il
Le président de la Corée du Nord, Kim Jong-Il, a succombé à un infarctus le 17 décembre dernier. Toutefois, la mort du dictateur ne fut annoncée que deux jours plus tard par la télévision Nord-Coréenne. Il était alors âgé de 69 ans.

L’annonce de la mort de Kim Jong-Il s’est vue accueillie de façon mitigée sur la scène internationale. D’un côté, des dirigeants restent prudents quant aux actions du pays tandis que d’autres, comme l’Angleterre, y voient une opportunité à inviter le pays à faire preuve d’une plus grande ouverture vis-à-vis les autres pays.

Plusieurs présidents et premiers ministres ont émis leur opinion quant à la mort de ce dernier. Le premier ministre canadien, Stephen Harper, avait laissé savoir par le biais d’un communiqué de presse que « Kim Jong Il restera dans les mémoires comme le leader d’un régime totalitaire qui a violé les droits de la personne du peuple nord-coréen pendant près de deux décennies ».

La discrétion du pays ainsi que son peu d’ouverture au reste du monde depuis la montée au pouvoir de Kim Jong-Il ont contribué à faire de lui l’un des dictateurs les plus énigmatiques du monde.

Son fils, Kim Jong-Un, prend ainsi le relai de son père à la tête de la Corée du Nord. Il devient ainsi le troisième de la lignée (après son père et Kim Il-Sung) à prendre le pouvoir du pays.

La Russie s’oppose à son gouvernement
Depuis la victoire du parti Russie Unie, parti de l’actuel Premier ministre, Vladimir Putin, la Russie est le théâtre de plusieurs manifestations.

Cette victoire, survenue le 4 décembre dernier à la suite des législatives du pays, s’est vue sujette à plus d’une centaine de plaintes, notamment de fraude électorale. Dans plusieurs bureaux de scrutin, on rapporte que les résultats réels et les résultats annoncés ont un écart considérable. Dans certains cas, les résultats annoncés pour le parti Russie Unie sont le double des résultats obtenus.

Suite à de telles allégations, lesquelles ont été partagées à travers internet et les réseaux sociaux, plusieurs manifestants se sont réunis sur les places publiques lors du mois de décembre. C’est avec des slogans tels que « La Russie sans Putin » ou « Rendez-nous nos élections » que plusieurs centaines de milliers de manifestants, éparpillés dans plusieurs grandes villes du pays, ont pris d’assaut les rues afin de réclamer la justice.

Du côté du gouvernement, l’actuel président russe, Dimitri Medvedev, affirme avoir ordonné qu’une enquête sur les élections ait lieu, ce qui ne satisfait pas les manifestants pour autant. En effet, ceux-ci réclament le remplacement de l’actuel chef de la commission électorale qu’ils soupçonnent d’avoir validé les fraudes soulevées. Parmi les autres requêtes, on peut compter l’annulation du résultat des législatives ainsi que la libération des citoyens arrêtés pour avoir pris part aux manifestations, lesquelles sont interdites dans le pays.

L’actuel chef du parti et premier ministre du pays, Vladimir Putin, n’a émis aucun commentaire sur le sujet.

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