par Shayna-Eve Hébert
Des caricatures
satyriques du président sortant du Conseil des Gouverneurs ont retiré
l’attention durant les derniers jours.
Après avoir vérifié
avec un avocat, les membres de la FÉÉCUM ont publié via leur site web plusieurs
images à l’effigie du président sortant, lançant le message qu’un deuxième
mandat de sa part n’est pas la bienvenue pour la fédération des étudiants et le
corps professoral.
André Richard, qui faisait
partie du Conseil des gouverneurs de l’Université de Moncton depuis trois ans, songeait
renouveler son mandat pour une deuxième fois.
Alors que plusieurs personnes
se sont opposées à cette élection, soient les étudiants de l’université, les
membres de la fédération des étudiants et des étudiantes du Centre
universitaire de Moncton, la FÉÉCUM, ainsi que l’Association des bibliothécaires
et professeures et professeurs de l’Université de Moncton, l’ABPPUM, ainsi que Serge
Rousselle, professeur de Droit.
M. Rousselle,
l’auteur du livre Pris en flagrant délit,
a publié une lettre dans l’Acadie
Nouvelle, la semaine dernière, où il s’opposait à l’élection de M. Richard.
« Je pense que
l’Université de Moncton et la communauté acadienne n’ont pas besoin d’un
président comme M. Richard. » avait-il écrit.
Dans son livre, M.
Rousselle a aussi écrit qu’il « il
ne faut pas oublier que c’est sous sa gouverne (à André Richard) que n’ont pas
été respectées à la fois la Loi sur l’Université de Moncton, la Loi sur les
droits de la personne, la politique de sélection des cadres, la politique
d’équité et, enfin, l’équité procédurale par l’entremise de l’élection
irrégulière et illégale de Marie-Linda Lord à titre de vice-rectrice. »
Pour ce qui est des droits de scolarités, ils ont monté en flèche
durant la gouverne de monsieur Richard.
Celui-ci désirait de poursuivre en cours l’auteur du livre, en
embauchant un avocat. Il voulait poursuivre en justice M. Rousselle à cause de
ses écrits dans son livre.
De plus, M. André Richard, qui s’opposait sur plusieurs points apportés
par la FÉÉCUM et son président, Kevin Arseneau.
Le président a été
accusé de faire preuve de conflits d’intérêts, à nombreuses reprises.
« Nous sommes tous pour la transparence et on fait constamment des
modifications en ce sens », disait-il en retour.
Cette semaine, la
nouvelle de sa démission faisait le tour des médias et il disait que toutes les
accusations portées contre lui ne faisaient que nuire à l’image de l’institut
et que ces raisons l’ont poussé à réviser son retour sur le conseil.
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