par Cassandre Armelle Vertus
Après
des mois de vacances, la rentrée est un moment que bon nombre d’étudiants
aimeraient repousser pour se reposer encore un peu. Toutefois, le Party Retrouvailles
apporte un élément différent à la perspective de revenir à l’université. C’est
l’un des rares moments ou toute la masse étudiante peut se rencontrer dans un
contexte différent que les cours et l’étude.
Cette année,
la fête a eu lieu au Centre étudiant, samedi dernier.
En se
promenant aux abords du centre ce soir-la, on avait l’impression que presque
toute l’université s’était donné rendez-vous là-bas, ce qui était le cas, à peu
de choses près.
Des mascottes toutes vêtues de vert
accueillaient les participants à la porte et offraient à chacun une paire de
lunettes fantaisistes.
En présentant
son billet, chacun était alors confronté à l’imposant service de sécurité,
plusieurs vigiles étant en effet postés tout le long du hall d’entrée. Ces
derniers exigeaient billet et pièce d’identification et fouillaient allégrement
tout sac un peu volumineux.
Les
premiers arrivés ont vite compris leur erreur lorsque, voulant sortir prendre
l’air en attendant que les groupes soient prêts, ils apprirent que ce ne serait
pas possible.
À l’évidence,
le mot d’ordre était : entrée irréversible, car tous ceux qui sortaient
devaient racheter un billet s’ils voulaient reprendre part aux festivités.
D’autre
part, fait intéressant : Il n’y avait plus aucune chaise au 63, toutes
avait été enlevées et placées le long d’un couloir au centre, inutilisables. Il
fallait donc danser toute la nuit, le privilège de s’assoir un instant ayant
été radicalement écarté.
Cependant,
il faut dire que les étudiants s’en formalisaient peu, l’essentiel étant sans
doute d’être réunis et de s’amuser.
« L’objectif
est que les étudiants se rencontrent de nouveau et aient du fun! », dit
Sylvie Poirrier, coordinatrice des activités sociales de la FÉÉCUM.
Et
pour un party de retrouvailles, on pouvait constater que les étudiants se sont
vraiment retrouvés!
Rires
et cris de joie résonnaient partout dans le hall, certains se faisant la bise,
d’autres préférant un bon vieux hug.
Les
gens s’étaient mis sur leur trente-et-un, quelques-uns arborant leur tenue de soirée,
d’autres plus relax en jeans et t-shirts.
Point intéressant
à noter, une belle file grossissait dans les toilettes des filles; l’impression
que les derniers gossip de l’été
flottaient dans l’air était saisissante.
La
soirée se divisait en deux à un certain moment, car une scène rock était aménagée
au Coude, alors que le 63 hébergeait une scène électronique. Le début des festivités
fut assuré par Joey Robin Haché. Par la suite, DEGG J Force3, un groupe venu directement de la Guinée fit vibrer
l’endroit.
Quelques
temps plus tard, le groupe hommage à Daft
Punk, un groupe électro-pop, vint faire bouger la foule avec un son très
futuriste, a l’instar de leur costume qui avait l’air de celui de motards,
casques à la tête.
Au même
moment, au Coude, The Stanfields se donnait aussi en spectacle, bien que
celle-ci était moins électro que celle du 63. Le groupe prévoit de faire
bientôt une tournée en Allemagne en vue de promouvoir leur tout nouvel album.
« Ce fut un party mémorable! »
Furent les propos de Hawa Sidibé, une étudiante de la faculté des Sciences.
Il
faut croire que bien d’autres pensaient ainsi, car malgré l’heure tardive, les
étudiants continuaient d’affluer!
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