mercredi 4 septembre 2013

Chronique potins : Cravate ou carotte? Telle est la question!

par Karina Langis

J’entends de plus en plus d’échos concernant le nouveau président de la FÉÉCUM 2013-2014. En effet, plusieurs étudiants se demandent de plus en plus ce qui se brasse au B-101, de quoi on parle lorsqu’on dit « mouvement contre l’augmentation des frais de scolarité », mais surtout, qui est cette personnalité qui dirige le tout. C’est notre très cher président, Kevin Arseneau.

J’ai eu la chance de m’asseoir avec le président de la FÉÉCUM mercredi dernier, lors de la première journée portes ouvertes de la Rentrée 2013 à l’Université de Moncton. Kevin, sans hésiter, m’accorde quelques minutes d’entrevue malgré son horaire chargé. Il vient s’asseoir avec moi après avoir donné un dernier agenda à un nouvel étudiant. 

J’observe notre président de tous mes yeux. Il manque la tuque orange, mais la barbe et la chemise carottée sont certainement au rendez-vous. Je m’y lance : « Kevin, t’as été élevé comment? Tu dois savoir qu’il y a quelques rumeurs concernant ton identité plutôt fermière. Est-ce que tu pourrais m’expliquer?»

Kevin me répond qu’il est déménagé plusieurs fois pendant sa jeunesse. Il a donc vu beaucoup de pays. Mais, le président de la FÉÉCUM avoue que, pour lui, quand il était petit, l’Acadie était particulièrement floue. Bref, l’Acadie pour lui, c’était son « pépére, sa mémére et leur jardin ». 

Vous voyez peut-être où je veux en venir. Kevin aime les jardins! Non seulement il parle de carottes à Radio-Canada; il pense même devenir un jardinier professionnel! Mais ne vous en faites pas, chers étudiants, Kevin est loin de nous prendre pour ses carottes! Selon un plan bien établi avec sa conjointe, et à la suite de son baccalauréat en éducation, Kevin tentera de construire une ferme biologique, où il aimerait éduquer les enfants au sujet de la nutrition.

Un rêve assez osé me direz-vous. J’ai donc demandé à Kevin s’il encourageait les étudiants à devenir des travailleurs indépendants comme il désire le devenir. Toutefois, le président s’empresse de dire qu’il n’y a pas de problème contre le système administratif dans lequel les étudiants performent pour devenir des hommes et femmes d’affaires accomplis.

Selon lui, un étudiant a autant de chances de s’établir professionnellement en passant par le système d’éducation offert qu’il  en a pour devenir un travailleur autonome reconnu. Comme Kevin me l’a si bien dit, « tu peux changer le monde même si tu viens de n’importe quel domaine ».

J’ai pris notre président la main dans le sac lorsque je lui ai dit que j’avais vu une photo de lui en veston sur le réseau social Twitter. Puisque cet accoutrement n’est pas dans ses habitudes, je lui ai demandé quand sera la prochaine fois où l'on pourra le voir en complet. Kevin dit qu’il laisse aux étudiants le droit de choisir la prochaine occasion pour laquelle il devra porter le veston. À vous de décider! Sur ce même sujet, je lui ai demandé combien de cravates il a dans sa garde-robe. Il me dit deux. La première est un cadeau; la deuxième ne lui appartient pas!


Kevin avoue avoir encore du pain sur la planche concernant la bataille contre l’augmentation des frais de scolarité. Étant conscient qu’au campus de Moncton, plusieurs étudiants portent la cravate politique, Kevin a pour son dire qu’au fond, ce n’est pas tant l’habit que la personne qui la porte qui fait une réelle différence : « mon pépére m’a dit que t’as pas besoin d’avoir une cravate pour changer le monde! »

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