par Joey Couturier
La
fin des cours n’est pas synonyme de repos pour tous les étudiants de
l’université. Les représentants de la FÉÉCUM, le président Kevin Arseneau et le
vice-président Simon Ouellette, n’ont pas chômé. Ils ont largué les amarres
pour une tournée provinciale à la fin juillet afin de promouvoir l’importance
de l’éducation. « Le Nord se vide : l’exode des jeunes est vraiment
le sujet de l’heure », s’attriste Simon.
Le
duo a donc misé sur une approche plus conviviale et a rencontré la populace
dans des bars et cafés locaux. Ils ont bien été
reçus par la population, au commencement éloigné, les clients des
établissements peu à peu s’inclurent dans les débats. Même si certaines
réticences se sont faites ressentir dans la région d’Edmundston, Kevin croit
que le message aura de l'incidence dans les communautés. « C’était un
événement déclencheur », affirme le
président.
Ils
ont profité de l’occasion pour en apprendre plus sur les différentes réalités
sociales et économiques des communautés du nord. Ils ont aussi constaté que les
gens veulent du changement, mais qu’ils ne savent pas par où commencer. La
jeunesse étant absente, personne n’est là pour prendre le flambeau. « Y'a
des problèmes dans les régions qui pourraient être réglés si, par exemple, on
avait des étudiants en science politique ou en sociologie qui étudiaient les
problèmes des villes afin de proposer des plans d’action », clama le
vice-président.
De
retour au bercail et fiers de leur travail, Simon et Kevin disent avoir
beaucoup appris et affirment que l’événement a éét constructif. Ils espèrent
que le mouvement continuera avec leurs successeurs dans les années à venir de
la FÉÉCUM, mais, pour le moment, ils se concentrent sur les résultats obtenus
cet été. « Les répercutions, selon moi, seront énormes », mentionne
Kevin : « Il y a un mouvement social qui va se créer à partir de
ça. » La FÉÉCUM organisera donc un débat avec les chefs des partis
provinciaux suite à cette tournée qui aura lieu ici sur le campus en fin du
mois. Une pétition sera par ailleurs signée par différents organismes acadiens
afin de mobiliser la francophonie du Nouveau-Brunswick.
Il
faut dire que ça bouge beaucoup à l’association étudiante de l’université. Les
représentants se réservent plusieurs stratégies pour atteindre les populations
et comptent bien les mettre en pratique au courant de l’année universitaire.
Dans tous les cas, la FÉÉCUM entend bien élargir sa vision dans les communautés
rurales et urbaines de la province et multiplier ses alliés dans cette lutte
pour l’éducation : un projet de société.
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