par Yannick Nganhou
Symbiose est une
association étudiante dont la mission est de sensibiliser et d’éduquer les
communautés universitaires et locales aux enjeux reliés à la protection de
l’environnement et à la justice sociale, peut-on lire sur la page d’accueil de
leur site. Tout au long de l’année, elle organise des activités dont la vente
des livres usagés puisque la réutilisation des livres est un acte écologique.
La semaine
dernière, l’association procédait à une nouvelle cueillette de livres. Du 4 au
vendredi 6 septembre dernier étaient les jours choisis pour la cueillette. La
procédure était toute simple : les étudiants, qui ont une fois de plus
répondu présent, venaient déposer leurs livres. Une fiche était mise à la
disposition de chacun pour procéder à l’enregistrement des livres à vendre. La
période de récupération des livres allant du 16 au 18 septembre leur était
communiquée. La date butoir a été fixée au 18 octobre ; au-delà de cette
date, tous ceux qui n’auront pas récupéré leurs livres les perdront.
Dès les premières
heures, des étudiants venaient procéder à l’enregistrement de leurs documents
usagés. Le prix de vente des livres était laissé à la discrétion du vendeur.
En effet, « ce
sont les étudiants qui décident du prix de revente » indique Marianne
Bourgeois vice-présidente de Symbiose, alors qu’elle est très occupée par
l’affluence des étudiants. L’association, elle, prélève 10% des ventes. Ce qui
permet à la fois de renflouer les caisses de l’association tout en menant une
activité écologique.
Pour ce qui est de
l’organisation : il n’y a rien à critiquer, tout s’est bien déroulé. Les
bénévoles se relayaient chacun à leur tour.
L’association a
mobilisé environ 20 bénévoles pour assurer la cueillette et surtout la vente de
ces livres. En général, à peu près 2000 livres sont recueillis.
« Pour
Symbiose, commente Marianne Bourgeois, c’est la plus grosse activité de
l’année. »
Cet événement a le
mérite d’être une bonne façon d’aider les étudiants à minimiser les dépenses
nécessaires quant à leur documentation obligatoire.
L’activité est
appréciée de tous et fait beaucoup d’heureux, que ce soit pour les revendeurs
comme pour les acheteurs.
C’est cette joie
qui pousse Christel Mallet à dire : « Premièrement, c’est pour me
faire un peu d’argent. Ensuite vendre mes livres dont je n’ai vraiment plus
besoin. Et c’est aussi une façon d’aider les personnes qui n’ont pas assez
d’argent pour acheter des livres neufs. »
Les ventes sont
commencées depuis le lundi 9 septembre à 8h30. Elles se poursuivent
actuellement au sous-sol de la chapelle et prendront vendredi prochain à 16 h. Certains
ont pu réaliser de bonnes affaires.
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