mercredi 3 avril 2013

Classe ouverte en art dramatique: Deux femmes pour un fantôme


par Karine Martel
ekm2554@umoncton.ca


Les trois étudiants de deuxième année du programme d’art dramatique ont présenté le 27 et 28 mars le fruit du travail de leur cours d’interprétation avec leur classe ouverte. Les représentations ont eu lieu devant un petit public au Studio 3 du Pavillon Jeanne-de-Valois.

Monica Bolduc, Alyssa Boudreau Pellerin et Marc-André Robichaud ont présenté la pièce « Deux femmes pour un fantôme » de René d’Obaldia.

« Notre prof et metteur en scène Marcia Babineau nous a donné l’option d’aller chercher dans les archives à la bibliothèque. On avait entendu des bonnes choses de René d’Obaldia. On a lu plusieurs extraits et après ça a été unanime qu’on prenne celui-là. C’était vraiment un choix qu’on a fait les quatre ensemble », explique l’étudiante Alyssa Boudreau Pellerin.

« On savait qu’on voulait aller beaucoup dans le mouvement et dans l’absurde aussi. On voulait faire différent du semestre passé où on travaillait plus le réalisme, quelque chose de plus psychologique », ajoute Marc-André Robichaud.

Les trois étudiants ont débuté le travail sur cette pièce au début de la session, soit au mois de janvier.

« Ça a quand même assez bien été. Y’a eu quelques accrochages, comme toujours. C’est ça la beauté du théâtre. Sauf que ça a bien été, parce qu’on a eu du fun à le faire aujourd’hui. C’était la dernière fois qu’on le faisait. On a poussé l’énergie et la foule était beaucoup réceptive aussi, alors c’était bien », explique Monica Bolduc.

Durant les deux premières années, les étudiants présentent des classes ouvertes dans leur cours d’interprétation, d’expression corporelle et de respiration et voix. À partir de la 3e année, ce sont des exercices publics où les gens sont invités à acheter des billets pour assister à la pièce qui est présentée durant cinq soirées consécutives à La Grange.
« C’est rare qu’avant la 3e année on fasse des pièces au complet parce que d’habitude il y a plus de gens, alors on fait seulement des extraits de pièce. C’est sûr que c’était beaucoup de travail, c’était un gros challenge mais j’ai adoré ça. Jusqu’à maintenant on avait fait des extraits de pièces et des monologues. On a vraiment expérimenté beaucoup de choses jusqu’à aujourd'hui », explique Alyssa.

Le texte de René d’Obaldia est rempli d’humour et de subtilités. Il s’agit de la rencontre entre une femme (Monica) et l’amante de son marie (Alyssa). Alors que les femmes discutent et s’apprivoisent, leur homme perd la vie dans un accident de voiture, et son fantôme (Marc-André) va leur rendre visite.

Les spectateurs ont eu droit à des phrases songées telles que « Pierre, du moment où il ne ment pas, dit toujours la vérité. » Ou encore « En venant ici, je croyais pouvoir discuter raisonnablement avec vous. Aussi raisonnablement que l’on peut parler quand on est en amour. »

Maintenant les étudiants de 2e année sont prêts à aider leurs homologues pour la pièce Le songe d’une nuit d’été de William Shakespeare qui sera présentée par les 3e et 4e années du département du 9 au 13 avril prochain au Studio-Théâtre La Grange.

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