mercredi 10 avril 2013

Les étudiants de psychologie présentent leurs projets


par Alexandre Levasseur

La diversité intellectuelle présente sur notre campus est des plus intéressante, et ce, particulièrement en fin de semestre. Mercredi 3 avril dernier à la salle Richelieu a eu lieu la présentation annuelle des projets de mémoires des étudiants graduant de la spécialisation en psychologie. Cette activité qui représente la culmination de plusieurs mois de travail pour ces étudiants est un excellent moyen de voir toute la diversité dont fait part le département de psychologie, ici, à l'université.

La professeure Ann Beaton, responsable de l'encadrement et du bon déroulement de la présentation des mémoires, nous explique qu'il ne s'agit pas uniquement d'un travail obligatoire, mais bien de la première vraie expérience en recherche pour beaucoup d'étudiants. Ce projet permet aux étudiants de développer des compétences fondamentales en recherche, mais également pour le marcher du travail. Mme Beaton explique aussi que les étudiants ne sont pas obligés de nécessairement choisir un sujet de mémoire qui cadre avec les intérêts des professeurs du département, ce qui rend l'expérience encore plus intéressante pour les étudiants. Les sujets présentés cette année étaient bien démonstratifs de la variété du champ d'intérêt de la psychologie, du plus fondamental au plus appliqué. Pour ne vous donner que quelques exemples nous avions Marie-Hélène Fournier avec La procrastination et l'influence des pressions normative, du névrosisme et du caractère consciencieux, Pierre Nadeau Marchand avec Le développement de la permanence de l’objet et de l’intelligence sensorimotrice chez le loup gris (canis lupus) et aussi Luc Hébert avec Le rôle des attentes envers la caféine et son effet sur la vigilance.

Le Front eu la chance de s'entretenir avec Pascale d'Astous qui a présenté son projet de mémoire au 24e Colloque des jeunes chercheuses et chercheurs de l'université de Moncton et s'est vu mériter une 3e place dans la catégorie sciences humaines. Elle décrit brièvement sont projet de mémoire intitulé Deux têtes valent mieux qu'une : l'évaluation du modèle politique féminin en construction.

« Dans le cadre de cette étude, je m'attaque vraiment à la thématique de la sous-représentation des femmes en politique. C'est intéressant, car les recherches démontrent que lorsque les femmes se présentent, elles ont le même taux de réussite que les hommes. Or, le problème n'est pas que les femmes ne gagnent pas, mais qu'elles ne se présentent pas. Bref, je m'intéresse donc aux facteurs qui précipitent l'engagement politique, les facteurs qui amènent une femme à se dire “Moi je veux faire de la politique”. »

La présentation de ces projets par les étudiants de l'École de Psychologie est un excellent moyen d'apprendre à mieux connaitre cette discipline parfois obscure qu'est la psychologie. Continuons à encourager ces étudiants qui font de la recherche sur des sujets fondamentaux à l'existence humaine comme : comment arrêter de procrastiner? Et la consommation excessive de café nous aidera-t-elle vraiment sur nos examens?

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