mercredi 10 avril 2013

La nouvelle équipe de la FÉÉCUM se met en place


par Simon Delattre
Courriel: esd1062@umoncton.ca

Une équipe est sur le départ et une autre arrive à la tête de la Fédération étudiante. Depuis le 1er avril, Kevin Arsenault, Émilie Haché, Simon Ouellette et Samuel LeBlanc forment le nouveau comité exécutif de la FÉÉCUM. Tout au long de cette première semaine, les élus étudiants ont pu prendre leurs marques, s’approprier leurs locaux, s’organiser pour les horaires.

Émilie Haché, vice-présidente interne, est satisfaite de ces quelques jours : « Ça a bien été », nous dit-elle « C’est beaucoup de changement, il faut se mettre à jour sur les dossiers, et j’aime ça! C’est une période de transition, mais on se connaît déjà, il y a un bon esprit d’équipe et on sait où on s’en va. Ma première tâche sera d’aller voir les conseils pour savoir ce que pensent les étudiants de notre politique pour la baisse des frais de scolarité, puis avec les loisirs socioculturels je préparerai la rentrée universitaire. » Autre signe de renouvellement, l’équipe réfléchit déjà à une disposition différente des locaux de la FÉÉCUM pour un espace de travail plus ouvert.

Après un court temps d’adaptation, nos élus se sont tout de suite mis au travail. Kevin Arseneau, Président de la FÉÉCUM fraîchement installé, a déjà des projets pour l’été : « Nous allons mettre en place notre plan à long terme et préparer les différents échéanciers. Nous irons nous entretenir avec plusieurs organismes, associations et syndicats de la communauté pour faire passer notre message et faire de l’éducation un sujet de société ». Le mercredi 27 mars, ils ont rencontré Marie-Linda Lord, vice-rectrice aux affaires étudiantes et internationales, et Richard Saillant, vice-recteur à l'administration et aux ressources humaines. « On a pu avancer des idées : on va travailler ensemble sur l’idée d’un campus vert. Nous allons faire une demande pour que le sentier derrière le Ceps soit dégagé l’hiver et que des lumières soient installées », explique Kevin.
Premier combat : la hausse des frais universitaires

Le Conseil des Gouverneurs doit voter le budget pour l’année à venir lors de son assemblée, le samedi 13 avril. Suite au gel des subventions gouvernementales, une hausse des frais de scolarité risque d’être votée. Kevin Arseneau, qui siège au Conseil, est décidé : « Je voterai un non catégorique si une augmentation est proposée. Nous, les étudiants, sommes toujours les grands perdants des coupes budgétaires. Il y a certainement d’autres secteurs où on peut aller couper et trouver des fonds, chez l’administration par exemple ». Une réunion a été tenue au Coude ce lundi pour organiser une manifestation samedi 13 avril, jour du Conseil. La FÉÉCUM appelle tous les étudiants canadiens et internationaux à se mobiliser contre la hausse. Samuel Leblanc, vice-président académique, tente de sensibiliser la population étudiante sur le problème : « J'essaie de comprendre comment notre université va faire pour attirer de nouveaux étudiants quand les frais universitaires augmentent d'années en années. En faisant plus de publicité? Soyons honnêtes, les gens regardent d'abord le prix sur l'étiquette, pas la publicité. »

1 commentaire:

SamuelB a dit...

Dans un autre article, en peut lire que "Le Bureau du recrutement étudiant, quant à lui, bénéficierait d’une augmentation budgétaire de 288 000 $". Voilà une dépense qui pourrait être transféré pour combler le manque à gagner. Il y a aussi "le budget d’opération du Vice-rectorat aux affaires étudiantes et internationales se verrait augmenté de 44 000 $." Alors, le budget en soit pourrait certainement être modifié. Est-ce que les étudiants devraient avoir le droits de consulté le budget et d'y avoir un droit de parole? Surement. Est-ce qu'on ne devrait pas aussi repenser le financement de notre université? Justement,ce ne serait pas évident lorsqu'on a pas les chiffres sous les yeux... S'il devrait y avoir un investissement lié à la publicité, ça ne devrait pas être dirigé vers le recrutement mais vers la communauté, la population qui a élu notre gouvernement qui a établi le budget. Ce gouvernement "du peuple", anglais et français, qui finance une grande partie de l'université. Les personnes/compagnies qui ont l'argent devraient investir dans l'éducation post-secondaire pour éviter au étudiants d'utiliser le crédit qui apporte la population dans le gouffre de la dette. Comment encourager l'innovation et la prise de risque associé à la création de nouvelles compagnies si les entrepreneurs sont endettés avant même de faire ses premiers pas?! La publicité rapporte mais qui est notre publique cible? Notre message, il est pour qui? Seulement pour le Conseil des gouverneurs? http://www.ted.com/talks/dan_pallotta_the_way_we_think_about_charity_is_dead_wrong.html