jeudi 28 mars 2013

Éditorial : Ensemble pour la diversité

par Danielle Bilodeau, rédactrice en chef

La semaine dernière, la population étudiante et professorale de l’Université de Moncton a eu l’opportunité de participer à une semaine de sensibilisation de la diversité sexuelle organisée par l’Association 1 sur 10. Les détails concernant le déroulement des activités sont tous à la page suivante, dans l’article à Simon Delattre. Ici, vous y trouverez mes impressions personnelles.

Tout d’abord, j’aimerais féliciter très sincèrement le comité organisateur de cette semaine de sensibilisation. Comme on dit en anglais, « variety is the spice of life ». La diversité se doit d’être célébrée, mais surtout respectée, d’où le besoin pour une telle semaine. Malheureusement, il existe encore beaucoup de gens qui refusent d’accepter certaines « différences » chez les autres. Il est encore plus dommage de remarquer que certaines des personnes les plus homophobes sont des dirigeants importants, tel que le nouveau pape.

Il faudrait que nous arrêtions de tenter de placer des étiquettes sur tout le monde : bi, gai, lesbienne, trans, et le pire de tous, « normal ». C’est quoi une personne normale? Qui sommes-nous pour le définir? J’étais heureuse d’apprendre cette semaine qu’il existe un mot pour les gens qui ont une perception d’eux-mêmes et de leur genre qui est en accord avec leur sexe; on les nomme cisgenre. Quoique ce soit encore une étiquette de plus, ça sauve de définir ces gens comme « normaux » tandis que ceux qui n’ont pas cette concordance doivent être définis comme « différents ».

L’idéal, bien sûr, ce serait de ne pas avoir besoin de se définir selon ces petites boites ou catégories où on place tout le monde. Dans un tel cas, on pourrait simplement être nous mêmes comme nous nous sentons à l’aise et personne n’aurait à juger.

Remarque sur la marche
J’ai eu la chance cette année de participer à la marche pour la diversité sexuelle sur le campus. Malgré le froid, c’était une expérience que je suis heureuse d’avoir. J’étais tout de même un peu déçue du nombre de participants. La marche n’a pas duré 30 minutes et c’était une excellente façon de montrer son appui pour la communauté LGBT du campus.

On est une toute petite communauté d’étudiants à l’Université et c’est important que chacun d’entre nous puisse savoir qu’on est accepté, peu importe nos « différences ». Je me permets d’espérer que la présence du drapeau LGBT au CEPS la semaine dernière en aura réveiller quelques-uns et fera comprendre à tous que l’homophobie n’a pas sa place à l’Université de Moncton, ni ailleurs.

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