mercredi 13 mars 2013

La LICUM de retour de Trois-Rivière


par Sarah Anne Grandisson

Pendant que plusieurs étudiants profitaient de la semaine d'étude pour travailler et même s'amuser, 6 de ces derniers se sont rendus à la CUI (coupe universitaire d'improvisation) afin de représenter l'Université de Moncton. La compétition qui célébrait son 26e anniversaire s'est déroulée du 1er au 3 mars dernier à Trois-Rivière, Québec.

Sébastien Haché, Amélie Montour, Renée Leblanc, Olivier Robichaud, Carole Belliveau ainsi que leur capitaine Martin Léger ont su représenter l'université avec toute la grandeur qui leur est
due. La CUI est un événement qui regroupe, chaque année, une centaine d'improvisateurs qui provient du Québec de l'Ontario et bien sûr des Maritimes. Puisque toutes les universités francophones au Canada sont invitées, la compétition est plutôt féroce. Après quatre parties, la LICUM s’incline avec 3 scores identiques de 5-2 et un autre de 6-1. C’est la LUDIC qui ressort vainquant de ce tournoi. Même si l’équipe de l’Université n'a pas fait le poids face à ses
adversaires tenaces, les joueurs en tirent une expérience constructive.

«'On a fait face à de bonnes équipes, ce qui va sûrement nous aider quant à nos futures
performances que ce soit ici à l'Université de Moncton ou ailleurs. De plus, on a dû composer
avec la perte de deux éléments importants de notre équipe, dont Isabelle Bartkoviak et Nicolas
Dupuis », indique M.Haché.

«J'ai trouvé ça vraiment l'fun, ça ouvre les yeux sur ce qui se passe au Québec en
improvisation, ils ont un jeu qui est quand même assez différent du nôtre», explique Amélie
Montour, improvisatrice.

L'improvisation c'est quoi?
Un mélange de théâtre et de hockey définit bien ce que peut représenter l'improvisation. D'abord
à partir d’un thème chacune des deux équipes possède trente secondes pour préparer un sketch de
longueur définie par l'arbitre. De plus, ces derniers performent dans une arène semblable à celle
du sport canadien, le hockey. Puis, les athlètes sont punis lorsque les règlements ne sont pas
respectés, par l'arbitre qui lui est muni d'un sifflet.

« L'impro c’est comme écrire une histoire, mais à l’envers, au lieu d’écrire l’histoire pour ensuite
y trouver un titre on se fait donner le titre à partir duquel on créé la situation », ajoute Sébastien
Haché, joueur de la LICUM.

Personne n'aime les arbitres et c'est pourquoi ce sont les membres du public qui démontrent leur
appréciation à la fin des quelques minutes qui composent une improvisation. Quelle équipe ont le
plus impressionnée les spectateurs? À vous de choisir! Les membres de l'équipe étoile seront
présents lors de la finale de la LICUMle 18 mars prochain à 19h au bar de l'université, le
Coude.

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