mercredi 30 janvier 2013

Ça jase avec le député libéral Brian Gallant

par Véronique LeBlanc

Le conseil de science politique a organisé une petite rencontre avec le débuté Libéral Brian Gallant jeudi dernier. Selon la présidente du conseil de science politique, Rachel Richard, elle affirme que « c’est un programme qui est misé cette année. Avant, c’était eux [les politiciens] qui venaient pendant la période électorale ». Bernard Lord participera en février à ce même genre d’activité et Rachel espère pouvoir inviter plusieurs députés de divers partis politiques.

C’est dans le café-bar étudiant le Coude que la discussion avec Brian Gallant a eu lieu. L’invitation avait été lancée dans les courriels étudiants que tous pouvaient venir assister à la discussion. Le public était majoritairement constitué d’étudiants masculins du programme de science politique, ce qui est curieux puisque les filles sont plus nombreuses dans ce programme.

Ceux qui étaient venus assister à la rencontre se sont assis près de M. Gallant, autour d’une table de sorte que ce soit plus informel. Sur un ton humoristique et calme, il s’est d’abord introduit puis a expliqué son parcours.

Messages de Brian Gallant
Ayant grandi à Shédiac-Bridge, il a fait ses études postsecondaires à l’Université de Moncton en Administration avec une spécialisation en finances. Par après, il a étudié en droit avant de se lancer dans la politique à 24 ans. Il a affirmé à plusieurs reprises que c’est son « implication qui m'a beaucoup aidé dans mon cheminement ». Il a commencé à s’impliquer depuis l’école primaire. Il précise toutefois qu’il y a plusieurs formes d’implications : cela n’a pas forcément besoin d’être avec un parti politique.

Le passionné de la politique transmet ses valeurs politiques précisément sur la transparence, de « garder les promesses que tu sais que tu peux garder » ainsi sur le respect d’autrui. Gallant pense que c’est gênant lorsque les politiciens manquent de respect. Il a aussi expliqué deux autres atouts d’un bon politicien : il a la « responsabilité de faire ce qui est bien » et il doit prendre le temps d’inclure la population lorsqu’il y a de grandes décisions à prendre.

Défis du Nouveau-Brunswick
Brian Gallant explique aussi que le Nouveau-Brunswick a une perte de population constante. Les jeunes peuvent poursuivre leurs études postsecondaires dans cette province, mais quelques facteurs vont faire en sorte qu’ils vont s’expatrier ailleurs au Canada. Principalement, ils quittent le N.-B parce qu’il y a un manque d’emploi ou alors pour payer leurs dettes beaucoup plus rapidement. Aussi, nombreuses sont les personnes qui viennent prendre leur retraite au Nouveau-Brunswick. Alors, le nombre de personnes qui sont âgées de 25 et 65 ans est moindre et c’est moins invitant pour les investisseurs.

Pour régler peu à peu les obstacles qui interfèrent avec la prospérité du N.-B., il suggère de garder une attention particulière envers l’économie. Au lieu de faire des coupures dans tous les secteurs, il pense que ça serait une meilleure idée de vérifier tous les financements de la province et de faire des coupures là où c’est nécessaire. Également, certains secteurs devraient être épargnés dans la mesure de la possibilité dont la santé et l’éducation. La stabilité de l’économie peut se produire avec les jeunes éduqués. D’autant plus qu’il soutenait l’idée de Bernard Lord, celle d’« instaurer des cours de politiques » dans les écoles secondaires.

Une petite période de questions a eu lieu à la fin de la discussion. Les sujets principaux portaient sur le vote obligatoire, le projet d’un réseau pétrolier de l’Alberta au N.-B., le gaz de schiste, et quelques autres. Ceux qui assistaient à la discussion avec Brian Gallant semblaient particulièrement apprécier la discussion.

Rachel Richard espère aussi que cette activité va se poursuivre malgré les modifications de gens du conseil et que plus d’étudiants de toutes les facultés vont assister à des activités de la sorte.

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