jeudi 17 janvier 2013

Chronique étude : Thérapie animale et stress

par Emily Briand

Il se peut que vous vous rappeliez qu’avant Noël, pendant la session d’examens de l’automne, à Dalhousie University il y avait eu une chambre de chiots pour les étudiants stressés. Ils pouvaient venir caresser les animaux afin de se détendre. Il s’agit de la thérapie animale, une des plusieurs interventions pour diminuer le stress.

Il y a de nombreuses études qui ont été faites sur la relation entre les animaux et le stress humain, notamment au sujet de leur effet sur la tension artérielle (TA) et le pouls (P); l’interaction avec des animaux semble avoir toutes sortes d’effets positifs sur le stress (Beetz, Uvnäs-Moberg, Julius & Kotrschal, 2012). Si vous vous demandez pourquoi nous évaluons la TA et le P lorsque l’on parle du stress, l’augmentation de ces deux derniers est une réponse du corps face au stress (Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, 2008). Évidemment, notre santé mentale a un effet sur notre santé physique.

Stress et études
Retour aux étudiants maintenant : quel est le lien entre le stress et l’apprentissage? Le stress peut être une bonne chose ou une mauvaise chose quand ça vient à l’étude. Pas assez de stress et vous vous retrouvez lâche et sans motivation, trop de stress et vous vous retrouvez paralysé dans votre coin en position fœtale, le tout illustré par la courbe Yerkes-Dodson.

Bien, nous savons que ce ne sont pas tous les étudiants qui ont accès à la thérapie animale lors de leur session d’examens, que ça soit en raison des règlements, de leur lieu de résidence ou autre. De toute façon, attendre à la fin de la session pour des interventions ayant comme but diminuer le stress semble imprudent. De plus, Santé Canada (SC) recommande de prévenir le stress en ne faisant pas les choses à la dernière minute. Nous entendons souvent la phrase « Mieux vaut prévenir que guérir», et le message est également vrai pour la santé mentale. D’autres conseils de SC incluses : de ne pas tarder à prendre une décision, de ne pas essayer de tout faire vous-même et d’être en même temps positif et réaliste. Aussi banal que cela puisse être possible, il est aussi très important de dormir suffisamment, de manger sainement et de faire de l’exercice régulièrement.

Commencez dès maintenant à apprendre à gérer/empêcher votre stress et prévenez que vous soyez dans votre coin recourbé sur vous-même. Il existe plusieurs façons de diminuer le stress (autre que la thérapie animale) telles que la relaxation musculaire progressive de Jacobson, l’imagerie mentale dirigée, la méditation, le yoga/faire de l’exercice, et plus encore. Vous avez aussi, en tant qu’étudiant à l’Université de Moncton, recours au Service de psychologie au Centre étudiant qui offre gratuitement de services à court terme.

Finalement, pour ceux aimeraient toutefois essayer la thérapie animale, mais qui ne sont pas en mesure d’en avoir, la Société protectrice des animaux (SPA) pourrait vous offrir une solution : vous pouvez payer pour devenir membre et passer du temps avec leurs animaux. Leur site web fournit plus de détails.

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