mercredi 30 janvier 2013

Une histoire de Cendrillon

par Karine Martel

La majorité du département de musique de l’Université de Moncton a participé, pendant plusieurs mois, à la préparation de l’opéra de Cendrillon qui a été présenté au Théâtre Capitol samedi et dimanche dernier.
En quatre actes a été présentée, sous forme d’opéra, l’histoire de Cendrillon qui, grâce à sa fée marraine, rencontre son Prince charmant qui tombe amoureux d’elle, malgré les fortes restrictions de sa méchante belle-mère.

La pièce mettant en vedette 40 comédiens, 24 danseuses de ballet et 15 musiciens formant un orchestre complet était, sans peu dire, un incroyable assemblage de voix, de musique, de danse et de costume.

Sylvie Boulianne, seule finissante en chant au département de musique, s’est vu accorder le rôle de Cendrillon. « Ma professeure de chant m’a demandé si je voulais faire Cendrillon. J’ai dit oui. Ce rôle est un de mes plus gros rôles dans un opéra jusqu’à maintenant. C’était un grand défi, et je suis fière de l’avoir relevé », explique la jeune chanteuse à mi-chemin entre les deux représentations.

Afin de combler les nombreux rôles de la pièce, des diplômés de musique, ainsi que des étudiants de d’autres départements se sont joints à l’opéra.

Julien Bouchard qui est depuis près d’un an diplômé en percussion assurait le rôle du père de Cendrillon. « Monette Gould m’a demandée, et j’ai dit oui. Ils avaient besoin de gens de plus et je me suis dit pourquoi pas! » Il ajoute en parlant de son rôle que c’était «bizarre » d’être le père de Cendrillon. «C’est pas juste le fait qu’elle avait mon âge, mais c’est plus le fait d’être père. T’apprends à développer un instinct que t’as pas encore.»

Marie-Julie Bourque, étudiante en traduction, et anciennement en musique a pour sa part joint l’opéra au mois d’octobre. «Au début je n’étais pas certaine à cause de l’horaire, mais finalement ça la bien été » explique la chanteuse. «Il y a fallu que je laisse ma job pour tout le mois de janvier pour être capable d’être là parce que sinon, j’aurais jamais pu faire tout ce que j’ai faite. Mais, ça la valu la peine. Ça vraiment bien été» rajoute-t-elle.

Les solistes reçoivent les partitions au début de l’été, et toute l’équipe commence à pratiquer de 2 à 3 fois par semaine dès septembre, pour finir avec des pratiques quotidiennes au mois de janvier.

Jacques Boudreau qui est en année préparatoire en musique semble avoir profité de cette expérience. «J’pense que je vais prendre chant comme instrument secondaire l’année prochaine. Je vais développer ma voix plus, puis éventuellement je vais probablement pouvoir avoir un rôle secondaire» explique-t-il.

Derrière ce spectacle qui démontre une qualité professionnelle, tant au niveau sonore que visuel, se cache des centaines d’heures de travail. «C’est sure qu’au début, il y a quand même le stress, mais après ça c’est comme rien. T’arrives là, tu sais qu’est-ce qu’il faut que tu fasses, puis là tu le fais et c’est fini! Aujourd’hui on a brisé la glace, demain ça va juste être mieux» explique Jonathan Sonier qui était celui en charge de faire essayer le fameux soulier aux jeunes femmes de la pièce.

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