jeudi 17 janvier 2013

Recommandations de la FÉÉCUM aux partis du N.-B. 2012-2013

par Anthony Doiron

La FÉÉCUM retire un passage et s’engage à redéfinir l’« abordabilité ».

Suite aux inquiétudes émises par des étudiants lors d’une consultation publique sur la question en décembre dernier, la FÉÉCUM (Fédération des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton) retire un passage d’une de ses recommandations aux partis politiques du Nouveau-Brunswick.

Lors de sa réunion du vendredi 11 janvier dernier, le conseil d’administration (CA) de la FÉÉCUM a adopté à l’unanimité une proposition de la présidente de la FÉÉCUM, Joëlle Martin, de retirer le bout de phrase « … des droits de scolarité abordables, c’est-à-dire des droits de scolarité qui n’augmente pas plus qu’au rythme du taux d’inflation » et de ne plus entamer d’action de sensibilisation sur cette question envers le gouvernement jusqu'à ce que la FÉÉCUM ait redéfini le terme de l’« abordabilité ».

Une tâche ardue, mais nécessaire
M. Levasseur est d’avis que bien que la tâche soit difficile, qu’il est du devoir de la FÉÉCUM de se mettre en accord sur une définition.

« Je pense que c’est nécessaire pour la Fédération étudiante de pouvoir définir pour elle-même ce que c’est que des frais de scolarité abordable, sauf que je pense aussi que c’est un travail qui est extrêmement ardu, parce que c’est un concept qui est abstrait. Il peut presque y avoir autant de définitions de l’abordabilité qu’il y a d’étudiants, toutefois, aussi ardu que le travail puisse être, c’est de notre responsabilité de nous informer auprès des étudiants pour savoir ce qu’eux considèrent comme étant abordable. »

Simon Ouellette, un étudiant présent à la consultation de décembre dernier, se réjouit du dénouement. Il estime que les inquiétudes soulevées en début décembre dernier ont forcé la Fédération étudiante à se poser des questions essentielles sur sa raison d’être.

« En fin de compte, j’espère que la définition de l’abordabilité trouvée sera suffisamment audacieuse pour durer sur le long terme et inspirer d’autres universités à l’adopter. J’espère que cette fois-ci, dans le processus de l’adoption d’une définition si cruciale, les conseils prendront bien le temps de consulter leurs étudiants avant de voter », dit-il.

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