mercredi 23 janvier 2013

Chronique étude : La grippe et l’étude

par Emily Briand

Lorsque nous sommes malades, l’étude peut devenir difficile. Écrasé par la fatigue d’un corps en lutte contre l’agent pathogène responsable, rester éveiller assez longtemps devant ses livres et notes pour assimiler la matière peut s’avérer une tâche herculéenne. « Ouais, tu feel mal, tu veux juste dormir. Ça m’est arrivé [tomber malade] dans tous mes cours en général », raconte Josée Bourque, étudiante en 1re année au Diplôme préparatoire aux sciences de la santé (DSS). Attraper la grippe pourrait être particulièrement dévastateur pour un étudiant et sa moyenne : ses symptômes peuvent durer une semaine ou plus. « Bien, j’étais trop fatiguée, pis là je ne pouvais pas me concentrer pis ça a fait que j’avais de la misère à étudier. J’étais malade pendant un examen pis j’ai échoué à mon exam. J’avais une douleur musculaire et une fièvre. Je ne sais pas si je commençais un rhume ou une grippe », explique Michelle Arseneault, étudiante en 2e année en Biochimie.

Effectivement, la grippe a plusieurs symptômes et peut parfois être difficile à distinguer d’un rhume : « La grippe se manifeste habituellement par un mal de tête, de la toux et des frissons, suivis rapidement d'une fièvre, d'une perte d'appétit, de douleurs musculaires, de fatigue, d'écoulement nasal, d'éternuements, de larmoiements et d'une irritation de la gorge », décrit l’Agence de la santé publique du Canada sur leur page Web, tandis que pour le rhume, « les symptômes comprennent l’écoulement nasal, la congestion, la toux et le mal de gorge ».

« C’était difficile parce que le fait qu’il fallait arrêter d’étudier chaque 10 minutes pour me moucher ou pour prendre des médicaments, il fallait que je recommence à étudier du début. Au collège j’ai déjà été malade, j’étais au beau milieu d’un examen avec une sinusite causée par la grippe pis je n’avais plus de mouchoirs… Il me restait encore 1 heure et demie avant que l’examen soit terminé. La prof m’a donné des mouchoirs, mais j’ai quand même dérangé toute la classe. C’était embarrassant, car tout le monde te regarde parce que tu fais sniff sniff », témoigne Natasha Levesque, étudiante en 2e année en Science infirmière.

Il ne faut pas, cependant, songer au désespoir. Il y a quand même des façons d’augmenter ses chances d’éviter la grippe. L’Agence de la santé publique du Canada offre des conseils pour réduire sa propagation : il est une bonne idée de pratiquer un bon lavage des mains avec la technique appropriée (qui est souvent documentée sur les affiches près des éviers dans les salles de bain), d’éternuer/tousser dans sa manche, de se faire vacciner, de garder les surfaces communes propres et d’éviter de se toucher le visage avec les mains. Ils peuvent sembler être des conseils assez communs, mais selon l’Agence : « On estime que les mains propagent 80 % des maladies infectieuses courantes comme le rhume et la grippe ».

Par contre, ce n’est pas tous les étudiants qui se voient dérangés par la maladie : « Non, je ne suis jamais malade, peut-être une fois chaque 5 ans. Chaque jour je mange des épinards et 2 carottes », dit Andrew Kilpatrick, étudiant de 2e année en DSS. « Pas vraiment de raison spécifique [pour ces légumes], mais ils sont moins chers. Tout le monde dit que c’est des superfoods. Faire de l’exercice ça aide aussi, au dernier semestre j’avais arrêté d’aller souvent au gym, et [comme conséquence] j’étais plus cranky ».

Il peut y avoir également des imprévus liés aux maladies saisonnières qui peuvent entraver vos plans d’étude. Peut-être ne serait-il pas une mauvaise idée de revoir votre technique de lavage des mains.

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