mercredi 10 octobre 2012

Joël Cormier lance son premier album de percussion, « Les voiles blanches »

par Karine Martel

Les percussionnistes du département de musique de l’Université de Moncton à l’honneur.

C’est le samedi 6 octobre à 19 h dans la salle Neil-Michaud, pleine à craquer, qu’a débuté le lancement de l’album à Joël Cormier. Joël a quitté la grande ville de Toronto pour revenir là d’où il a commencé afin de lancer son premier album de percussions. « Je tenais à faire mon lancement ici, puisque c’est avec les gens ici que je voulais partager le moment. Ma famille est ici, mais surtout, les deux compositeurs de mon album, Richard Gibson et Christian Hébert sont ici, et je voulais faire mon lancement avec eux », explique le jeune musicien.

Les compositeurs de l’album ont également tous deux leurs liens avec le département de musique de l’Université de Moncton. Richard Gibson y enseigne, alors que Christian Hébert en est un de ses diplômés.
Le percussionniste Étienne Levesque, qui a également étudié à Moncton, s’est joint à Joël Cormier afin de jouer en harmonie à l’occasion de quelques pièces. La chimie partagée par les deux musiciens était aussi agréable à regarder que la musique était saisissante à entendre. Chaque fin de chanson était marquée d’un indicateur qui ne faisait qu’ajouter au succès de la soirée : un sourire pur et empreint de bonheur de la part de Joël Cormier.

Le concept de la soirée était aussi sympathique qu’intéressant. Chacune des pièces a été présentée, soit par Richard Gibson, soit par Joël Cormier. Richard Gibson racontait entre autres quelles avaient été ses inspirations pour la chanson qui s’apprêtait à se faire jouer, alors que Joël Cormier racontait diverses anecdotes. Parmi ces anecdotes, Cormier racontait qu’il avait demandé à Christian Hébert s’il pouvait lui composer des chansons, et qu’en quelques semaines à peine, il recevait les partitions dans le courrier. Il expliquait également qu’il était toujours un défi de se faufiler dans les installations requises pour jouer les chansons de Gibson, celles-ci comprenant un nombre impressionnant de différents instruments.

Lors de l’une de ses prises de parole, Richard Gibson a affirmé, devant une salle remplie d’étudiants, d’anciens étudiants et de professeurs en percussion, que « parmi tous les percussionnistes extraordinaires qui sont dans la salle ce soir, Joël est un percussionniste extra extraordinaire. »

Joël Cormier a reçu son diplôme en percussion à l’Université de Moncton en 2004, sous la direction de Michel Deschênes. Depuis, il est déménagé à Toronto où il a fini sa maîtrise et son doctorat en musique. Il joue maintenant avec plusieurs orchestres de la région de Toronto, en plus d’être part d’un trio de percussion, le groupe Sonore.

« Ça fait chaud au cœur de voir où Joël est rendu maintenant, de voir le cheminement qu’il a fait d’année en année », explique Michel Deschênes. « Le premier sentiment qui me vient c’est vraiment la fierté. Même si on est loin, et qu’on est une petite université, des événements comme ceux-ci nous rappellent qu’on peut rivaliser avec les grands centres. Et que les chansons aient été composées par Richard et Christian, ça vient vraiment compléter la boucle. »

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