mercredi 14 novembre 2012

Des kiosques de promotion de la santé sur campus

Par Emily Briand

Comment qualifiez-vous votre santé? Est-elle très bonne, bonne, moyenne, ou mauvaise? Pourquoi dites-vous cela? Si vous avez passé par les Kiosques santé et mieux-être au Pavillon Jacqueline-Bouchard le 8 novembre, il est fort probable que vous ayez répondu à ces questions.

Lorsque vous participez aux kiosques, une étudiante ou un étudiant de première année en science infirmière prend votre pouls, votre tension artérielle, votre tour de taille, calcule votre indice de masse corporelle (une mesure indiquant votre poids santé en relation avec votre grandeur), remplit avec vous un questionnaire et dispense de l’enseignement basé sur vos besoins. L’enseignement peut englober une alimentation saine, une activité physique suffisante et même toucher à la santé mentale.

Les kiosques font la promotion de la santé, et même les étudiants en reconnaissent son importance : « Bien, c’est important pour améliorer la santé des personnes qui nous entourent, pis la nôtre aussi. Les maladies chroniques au Nouveau-Brunswick sont élevées et il faut faire des changements », explique Sabrina Losier, étudiante en 1ère année en science infirmière.

La promotion de la santé peut aider à prévenir des maladies chroniques et donc occupe une grande importance dans la société d’aujourd’hui. Mais, en quoi consiste une maladie chronique? Selon le gouvernement du Nouveau-Brunswick (2010) : « Les maladies chroniques englobent les maladies qui persistent. En général, elles ne peuvent être prévenues par des vaccins ni soignées par des médicaments. Elles ne disparaissent jamais. Plusieurs maladies chroniques se développent lentement au fil du temps en raison de comportements nuisibles pour la santé. »

Cela étant dit, quelles sortes de maladies pouvons-nous prévenir et comment avec la promotion de la santé? « On peut prévenir certaines maladies comme le diabète, le cholestérol, même certains types de cancers, s’ils adhèrent aux bonnes habitudes : une bonne alimentation, un régime d’activités physiques régulier, s’ils maintiennent leur tour de taille et indice de masse corporelle à un niveau [santé], c’est sûr qu’ils vont prévenir beaucoup de maladies, comme le cancer, le haut cholestérol, l’hypertension artérielle, les ACV, les infarctus…» explique Rachelle Slaviero, monitrice clinique des kiosques.

Nous avons établi que les maladies chroniques sont présentes en grand nombre, mais il se peut qu'elles le soient plus que l’on pense. Selon la publication Cadre de prévention et de gestion des maladies chroniques (2010) du Gouvernement du Nouveau-Brunswick : « Au Nouveau-Brunswick, 58% des jeunes de 12 à 17 ans ont indiqué souffrir d’une maladie chronique, les allergies, l’asthme et les problèmes de dos étant les plus communes. Ce taux grimpe en flèche chez les adultes de 18 ans ou plus, où 74 pour cent souffrent d’une maladie chronique, l’arthrite, l’hypertension artérielle et l’asthme étant les plus communes.»

Si participer aux kiosques vous intéresse, il y en aura d’autres les jeudis et vendredis dans différents milieux, tels que les hôpitaux ou au CEPS. Les kiosques vont continuer jusqu’en fin novembre.

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