jeudi 29 novembre 2012

Mondiale Solidarité : destination Cambodge

par Véronique LeBlanc

À l’ombre de Right to Play, Mondiale Solidarité est une organisation à laquelle des étudiants universitaires prennent part. Celle-ci fait directement affaire avec la Fédération des étudiantes et étudiants du centre universitaire de Moncton, la FÉÉCUM, et avec l’International Volunteer HQ (IVHQ). Cette organisation fait son possible pour assurer la sécurité des étudiants qui vont faire du bénévolat dans un autre pays du monde et pour assurer que les frais de voyages sont abordables.

Le but du voyage varie chaque année et peut être pour enseigner, donner des soins médicaux, etc. La durée du voyage peut également varier. Pascale D’Astous spécifie que les membres du groupe sont des gens grandement motivés, de tous les domaines, qu’ils « vont [au Cambodge] pour les bonnes raisons », et qu’ils aiment avoir un choc culturel.

Bénévolat au Cambodge
Cette année, un groupe de sept filles et cinq garçons sous la présidence de Jean-Michel Robichaud se regroupent pour faire du bénévolat dans un orphelinat au Cambodge. C’est un séjour de 4 semaines qui débute le 1er mai. Pendant leur voyage, ils auront la chance d’aller explorer les régions avoisinantes pendant les quatre derniers jours. Toutefois, quelques étudiants devront retourner au Canada une semaine plus tôt pour aller vivre un autre moment important : leur remise de diplôme universitaire.

Les bénévoles vont faire des tâches ménagères et autres en plus de jouer avec les orphelins pendant la semaine. Lors de leurs temps libres, l’étudiante en 4e année en psychologie, Pascale D’Astous, serait ravie de pouvoir aller voir « The Killing Field ». C’est l'endroit où a eu lieu le génocide organisé par le Khmer rouge qui a tué 25 % de la population entre les années 1975 et 1980. Elle aimerait également observer les réalités dans d’autres pays proches pendant leurs journées libres.

Collectes de fonds
Toutefois, ce voyage ne se pait pas du jour au lendemain. Puisque c’est un long processus pour accumuler l’argent, les 12 participants tentent de leur mieux de trouver des solutions. Jusqu’à présent, ils ont fait des cueillettes de fond dans les épiceries, de la vente de chocolat, du porte-à-porte et la vente d’un panier d’alcool qui sera tiré au début décembre avant la semaine d’examens.

Leur dynamisme de groupe est tout à leur avantage. Chaque personne a une tâche et un objectif pour la semaine suivante. En plus, ils offrent la chance aux commanditaires d’inscrire leurs logos sur une banderole avec laquelle ils vont prendre des photos lors de leurs voyages.

Toutefois, ce que déplore Pascale D’Astous est le fait que l’obtention des permis se fait très lentement. Il y a plusieurs projets qui sont en attente, parce que les contacts répondent lentement. De plus, elle souligne que dans les épiceries, toutes les occasions d’assister avec les sacs d’épicerie sont réservées d’ici mai 2013. Il est donc difficile de se créer de la visibilité.

Plus tard dans l’année universitaire, ils vont faire une récolte de jouets, de vêtements, de livres, et d’autres objets pour stimuler les apprentissages et les interactions des orphelins. Également, le groupe s’attend de voir une différence d’habitudes de vies, d’habillements et d’interactions lorsqu’ils seront présents au Cambodge. Avec un peu de recherche, on apprend que les femmes là-bas ont les bras et les jambes couvertes en public.

Le groupe de Mondiale Solidarité compte de différents membres que l’année dernière. Toutefois, pendant le mois de septembre, certaines filles qui ont fait partie du voyage au Kenya sont venues donner leur appui au groupe. Elles auraient bien aimé avoir un tel soutien lors de leurs phases de préparatifs.

L’année dernière : bénévolat au Kenya 2012
L’an dernier, un groupe de 12 filles est allé au Kenya pour faire elles aussi du bénévolat dans un orphelinat. La communication se faisait bien puisque quelques Kényans avaient eu la possibilité d’apprendre l’anglais. Elles sont arrivées équipées de sacs de hockey plein d’articles pour les enfants. La majorité des interactions avec les enfants se faisaient avec ceux qui étaient encore trop jeunes pour aller à l’école. Certaines filles du groupe avaient parfois des discussions avec les plus vieux, qui ne pouvaient pas payer les frais scolaires et devaient rester à l’orphelinat.

Miah Robichaud-Lorde explique qu’une journée typique débutait par un repas à leur hébergement dans la famille des directeurs de l’orphelinat. Ensuite, elles faisaient le lavage de vêtements dans le lavabo une fois arrivé à l’orphelinat. Pour les préparatifs du dîner, elles devaient trier le riz, préparer l’ugali et couper les légumes. Elles jouaient à différents jeux avec les enfants entre-temps. Puis elles leur préparaient également un souper. Elles soupaient une fois arrivées à nouveau à la maison de leurs familles d’accueil pour se nourrir.

Certaines filles ont eu la chance d’aller en safari, de faire de la plongée en apnée, de visiter un village Maasai où les habitants vivent encore dans des maisons traditionnelles, de négocier avec les marchands dans un marché à Nairobi, etc.

Il est évident que les filles ont été marquées par leur expérience et qu’elles ont des anecdotes et des souvenirs qu’elles vont se rappeler pendant longtemps. Miah Robichaud-Lorde souligne que leurs familles d’accueil ont été très gentilles pendant toute la durée du voyage. De plus, ces familles les ont même invitées à héberger chez eux si elles retournaient un jour au Kenya. Il est évidemment difficile de se préparer mentalement à l’arrivée au pays, et au retour au Canada. Parfois, il suffit d’avoir un choc culturel pour réaliser à quel point nous sommes chanceux.

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