mercredi 14 novembre 2012

Protège-toi !

Par Sébastien Eyholzer

Etudiant international en soins infirmiers, Sébastien a tenu à sensibiliser la population étudiante au sujet très actuel et préoccupant des infections transmises sexuellement. Il nous rappelle à quel point prévention et protection sont des mots importants, et pourtant si souvent négligés.

As-tu changé de partenaire sexuel? T’es-tu toujours protégé lors de tes rapports sexuels, qu’ils soient oraux, vaginaux ou anaux? Est-ce que ton partenaire a eu des relations sexuelles avec différentes personnes? Sais-tu si une infection serait parvenue jusqu’à toi? Au Nouveau-Brunswick, une fille sur dix et un gars sur vingt, âgés de 20 à 24, ont été infectés par la chlamydia, la plus fréquente infection transmise sexuellement (ITS) dans notre province.

Les ITS sont des infections qui se transmettent principalement par des rapports sexuels oraux, vaginaux ou anaux. Une trentaine ont été identifié : ils peuvent être de nature virale (le sida ou VIH, l’hépatite B ou encore l’herpès génital), bactérienne (la chlamydia, la gonorrhée et la syphilis) ou parasitaire. Mais attention : les signes et symptômes ne sont pas toujours présents! L’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle de syndromes des ITS pour définir un ensemble de symptômes qui peuvent prendre la forme, entre autres : d'écoulement urétral, d'ulcères génitaux, d'œdème inguinal, de tuméfaction du scrotum, de pertes vaginales ou bien de douleur abdominale basse. Pour toute anomalie, telles que des démangeaisons ou des brûlures, il est avisé de consulter un professionnel qui aura les réponses à vos questions. Les conséquences dépendent surtout de l’ITS en question : certaines sont guérissables, d’autres non.

Pour éviter cela, la prévention est une intervention essentielle! L’OMS recommande des comportements spécifiques dans la vie sexuelle tels que l’abstinence ou des rapports sexuels avec un seul partenaire sain et régulier. Comme nous savons très bien que ces conseils ne sont pas applicables pour tout le monde, nous vous conseillons avant tout l’utilisation régulière du préservatif. C’est le moyen qui protège la plupart des ITS.

Léoline Hétu, l’infirmière des services de santé sur le campus, nous rappelle que les étudiants peuvent facilement passer un examen d’ITS, c’est-à-dire une analyse d’urine et prise de sang, qui est pris en charge par la caisse maladie. Elle souligne également l’importance d’utiliser le condom, mis à disposition gratuitement à divers endroits sur le campus. Par ailleurs, avant d’arrêter le condom dans un couple, il est conseillé que les deux personnes passent un contrôle afin de protéger leur partenaire. Alors n’oubliez-pas : soyez prudent!

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