vendredi 9 novembre 2012

Dossier : Le cannabis – Partie 1

par Jessica Savoie

Le cannabis, aussi connu sous le nom de « Marijuana », de « Chanvre » ou de « Pot », est une tendance qui ne se perd pas au fil des années.

Effectivement, cette « drogue naturelle » à des vertus intéressantes pour ses adeptes. On parle ici de sensations de bien-être, d’euphorie, d’excitation ou encore de relaxation intense expérimentés seul, ou en groupe.

On voit le cannabis comme un mode de consommation récréative, cependant cette plante a d’autres utilisations bien spécifiques : on parle entre autres de la fabrication de certaines huiles, de cosmétiques, de la fabrication de tissus, pour l’alimentation humaine et animale, de soins médicinaux et on en passe. Cependant, nous nous intéresserons tout particulièrement ici à son usage récréatif.

La marijuana est populaire auprès des consommateurs pour une raison toute simple : elle est considérée comme une drogue douce et naturelle, où il est notamment impossible de faire une overdose en la fumant. Il ne faut tout de même pas oublier les dépendances physiques et psychologiques, qui elles sont bien présentes.

Une plante, deux catégories
Il existe à la base quatre catégories de marijuana. On parle entre autres de la Sativa (qui provient des régions équatoriales), de l’Indica (provenant du nord de l’Inde), la Spontanea (elle pousse exclusivement dans les régions de l’est de l’Europe) et la Kafiristanica (aussi nommé Cannabis afghan, provenant effectivement des régions afghanes).

Cependant, deux grandes catégories prédominent les autres : on parle de la Sativa et de l’Indica, qui sont présente à 99 % dans les trafics de consommation.

La Sativa est popularisée chez les consommateurs parce qu’elle possède les concentrations de THC (Tétrahydrocannabinol) les plus considérables. La molécule la plus présente dans le cannabis, elle possède un caractère psychotrope extrêmement élevé. Cette sous-espèce produit chez les consommateurs une plus grande euphorie, remonte l’humeur et apaise le stress.

L’Indica quant à elle agit surtout sur les sensations physiques : elle atténue la douleur, détend les muscles et procure une sensation de plaisir corporel lorsqu’elle est consommée en grande quantité.

Plusieurs techniques, plusieurs attentes
Bien que la marijuana soit présente dans la société depuis bien longtemps, les pratiques de consommations s’élaborent avec les années. Effectivement, il ne s’agit plus seulement de fumer avec un « joint » : on parle ici de « bong », de « pipes », d’« hotboxing » (aussi connu sous le nom d’aquarium), de bouteille, de couteaux, de brownies… Chacune de ces techniques procurent un degré différent d’euphorie psychique ou physique.

Par exemple, le joint aurait un effet moins écrasant qu’aurait le « bong », dans la mesure où une concentration plus importante de marijuana sera aspirée dans la deuxième option. Pour les consommateurs aptes et les habitués, le joint n’aurait plus l’effet désiré, ils devront donc changer de catégorie.

Bien qu’il soit impossible de faire une overdose de THC, personne n’est à l’abri des conséquences d’une trop grande consommation. Pour la plupart des consommateurs réguliers, leur cheminement est marqué par de mauvaises expériences suite à une consommation excessive de cannabis, communément appelé « Green Buzz », sans oublier la dépendance physique et psychologique qui s’en suit.

Que l’on consomme le cannabis en feuilles séchées, en « hasch » (qui soutient à consommer la résine du chanvre), en huile (lorsque le cannabis est trempé dans un solvant, servant exclusivement à y retirer le THC), ou que l’on utilise n’importe laquelle de ces techniques courantes, il semblerait que la consommation du cannabis est désormais une mode qui va rester.

Dans la prochaine édition : les effets psychologiques et physiques du cannabis.

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