mercredi 21 novembre 2012

Salut les Artistes…

par Yannick Nganhou

Du lundi 19 novembre au mardi 20 novembre dernier était organisée une représentation théâtrale par le département d’art dramatique. Il était question de deux représentations; une à 19 h 30 le lundi et l’autre à 15 h 30 le mardi à l’amphithéâtre de Jeanne de Valois. Que fallait-il au juste représenter? Une pièce classique du célèbre dramaturge Molière intitulée « Tartuffe ».

Pour en arriver là, il a fallu une supervision sans failles. Nos futurs professionnels du théâtre et du petit écran avaient le privilège d’être dirigés par la professeure Diane Ricard qui a bien voulu donner de sa personne pour les pousser un peu plus vers l’atteinte de leur objectif : devenir de bons acteurs. Inutile de dire que ces deux soirées avaient pour but de faire un test à échelle grandeur nature pour les permettre d’apprendre à gérer la pression qu’exerce un public par sa seule présence. Pour qu’il y ait théâtre, il faut qu’il y ait un public. Ainsi, le mot magique était prononcé : « Gratuit ». Pour assister à ces parcours scéniques, il suffisait de faire un effort de marche parce que les séances étaient ouvertes à qui voulait.

Grosso modo la pièce relatait une histoire comique où, Tartuffe, personnage principal, est un imposteur, un personnage qui excelle dans l’art de la manipulation. Il parvient à manipuler son bienfaiteur en usant de ses astuces pour arriver à ses fins. Mais son hypocrisie est démasquée à la suite d’un piège qui lui est tendu. Matérialiste convaincu, il essayera d’accaparer de ce qui ne lui appartient pas et se verra chasser par le roi.

En tout, pas moins de 7 étudiantes et étudiants formaient la troupe (dont exceptionnellement un de deuxième année) qui s’exerçait dans cet art difficile de la représentation. Il s’agissait entre autres de Caroline Bélisle, Mégane Elizabeth Comeau Dubuc, Nicolas Dupuis, Brigitte Gallant, Samuel Rioux et Hélène-Eugénie Roy. Mais aussi, et non des moindres, Marc-André Robichaud le fameux étudiant de 2e année qui a su se mettre au niveau. Les petits protégés de madame Ricard pouvaient mettre en pratique toutes les notions théoriques apprises jusque-là. Ils ont su s’exprimer et pris un plaisir certain à s’adonner à leur passion.

Même si la route est encore longue pour faire quelques grandes salles de spectacle devant un public exigeant qui a payé, on peut dire que c’est déjà un bon début. Un grand pas a été fait et une expérience de plus a été acquise.

Aucun commentaire: