jeudi 29 novembre 2012

Expérience musicale TD à l’Université de Moncton : L’ouragan Aoki-Dragonette sur le campus

par Karine Martel

Un concert d’une valeur de 300 000 $ (pour 3 spectacles) mettant en vedette Steve Aoki, Dragonette et Young Empires gagné sur Internet. Voilà ce qu’était le spectacle du vendredi 23 novembre.

Le spectacle a eu lieu dans le stade du CEPS et les portes ouvraient à 19 h : un spectacle qui commence tôt, qui finit tôt, et qui est sans alcool. La soirée s’est tout de même poursuivie au iRock.

Il est difficile de dire combien de personnes étaient sur place puisqu’aucun compte n’a été fait, mais il ne serait pas trop de dire qu’au moins 1000 personnes étaient dans la salle au moment ou Steve Aoki a commencé, vers les 21h50.

Le terme crowd surfing a pris tout son sens lorsqu’après l’épisode du bateau gonflable servant à faire du « bateau-surfing », un jeune homme s’est servi d’un matelas gonflable pour faire du crowd surfing debout!

En plus de fournir des éléments permettant de surfer sur la foule, Steve Aoki s’est également chargé d’écraser un gâteau sur le visage d’un amateur se trouvant à l’avant de la scène.

Les commentaires concernant le spectacle sont très partagés. Une chose est certaine : les fils d’actualités sur Facebook étaient remplis de statuts à propos du spectacle Steve Aoki.

Le son
Plusieurs personnes ont fait part de la mauvaise qualité du son comme étant un élément central de la soirée. Selon Joey Couturier, « la qualité sonore n’était vraiment pas adéquate pour l’ampleur du show ». Cependant, certains étudiants comme Sylvie Boulianne, étudiante en musique, ont vu la situation autrement. « Pour un free concert, c'était WORTH IT! Pour 0 $ j'ai pu voir Dragonette et Steve Aoki! Les sound guys ont fait leur possible avec le son, comme c'était au CEPS, dans un gym, c'est sûr que ça n'allait pas être la meilleure qualité. Moi, j'ai adoré ça. »

Un stade divisé avec quelques rideaux n’a pas la prétention d’avoir l’acoustique d’une église, quels que soient les ingénieurs sonores sur place. Reste néanmoins que certains étudiants se sont dits déçus. « La qualité du son était vraiment affreuse et c’est vraiment dommage parce que j’aurais vraiment voulu profiter de la chance de voir Steve Aoki en concert », explique une étudiante en communication.

L’ambiance
Des commentaires qui reviennent souvent sont également le peu de salles de bain, soit une de chaque sexe, pour une soirée où 2000 billets étaient à donner, ou encore l’absence de vestiaire.

Plusieurs parlent également du fait que la foule était « violente » vers l’avant. « Les artistes étaient bons, mais la crowd foutait la marde partout et la plupart d’eux n’étaient pas étudiants! Je voulais voir le show jusqu’à ce que je me fasse pousser partout » explique Josée LeBlanc, qui rajoute que : « la crowd était de la vrai rapace ».

Malgré tous les commentaires concernant le son et les toilettes, il est important de noter que les endroits à Moncton pouvant accueillir un évènement de cette envergure sont limités. D’autant plus lorsque le spectacle est organisé à peine quelques semaines avant l’évènement.

Revente de billet
Bien que le concert ait été affiché partout comme étant gratuit, certaines personnes ont profité de l’occasion pour se faire de l’argent de poche. « Ça faisait un boute que je cherchais pour un billet. Puis là il y en a qui les vendaient, ça fait que j’ai pensé, vu que c’est des billets gratuits, bien ce sera comme 10 ou 20 $, mais là ils envoyaient des messages sur Facebook pour dire que c’était 60 puis 70 $ du billet » partage Manon Robichaud, une étudiante à l’Université.

Kijiji a également été inondé d’annonces de billets à vendre. Le coût était en moyenne entre 15 $ et 45 $ par billet.

Quoique le concept du concours semble quelque peu utopiste, il reste que ce n’est pas tous les jours que d’aussi grandes têtes d’affiche viennent à Moncton, et encore moins dans le Centre universitaire de Moncton. « C'est sûr que y'avait des problèmes, mais quand même, c'était un FREE CONCERT!! On es-tu pas rendu proche de Noël, faut-tu pas être content de ce qu'on reçoit? », conclut Sylvie Boulianne.

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