jeudi 29 novembre 2012

Saviez-vous que… c’est le mois du diabète?

par Emily Briand

Effectivement, le mois de novembre ne représente pas uniquement movembre, mais est également le mois du diabète. Pour faire de la sensibilisation, le « Comité Saviez-vous que », un sous comité du conseil étudiant de Science infirmière, a préparé un kiosque et prenait des dons pour un enfant atteint de diabète le 19 novembre. De leur côté, le conseil étudiant de l’École des sciences des aliments, de nutrition et d’études familiales (ÉSANEF) en collaboration avec le Comité Saviez-vous que, ont préparé une conférence le 22 novembre, aussi sur le diabète.

Le comité Saviez-vous que est une initiative étudiante; ce sont eux qui préparent leurs activités et ils ont un professeur pour les encadrer et les guider. Les kiosques avaient présenté la maladie et ses complications et avait donné des informations et des collations santé, tout ce en ramassant des dons. « L’argent qui va être ramassé ici va aller pour acheter une pompe à insuline pour un petit enfant qui a le diabète de type 1 », explique Mélanie Bois, étudiante en 2e année de Science infirmière.

Contrairement à l’année passée, le comité n’est pas uniquement composé d’étudiants en Science infirmière. Sophie Harquail-LeClair, étudiante en 4e année de Nutrition et la vice-présidente sociale du conseil étudiant l’ÉSANEF en est membre. « On s’est décidé que les VP sociales de Nursing pis de Nutrition allaient travailler ensemble cette année, pis ceci c’est un de nos projets ensemble (…). On va toujours travailler ensemble [comme professionnels de la santé], vaut mieux de commencer maintenant », dit-elle en riant.

Du côté de la conférence, la présentation était préparée par Laurie-Anne Patenaude, étudiante en Nutrition et vice-présidente externe du conseil étudiant ÉSANEF. À la suite de la présentation, Josée Léger, étudiante en 2e année de Kinésiologie, avait parlé de son expérience, étant atteinte du diabète de type 1. Il y avait également un goûter santé préparé par Stéphanie Brideau, étudiante de 1re année de Nutrition.

Laurie-Anne a distingué les types de diabète. Le type 1 est caractérisé par l’insulinodépendance, c’est-à-dire que la personne atteinte aura besoin d’injections d’insuline pour survivre étant donné que la majorité des cellules productrice d’insuline du pancréas sont détruites. Dans le cas du type 2, il y a quand même une production d’insuline, mais pas assez ou le corps ne répond pas correctement à cette hormone. Ce diabète représente la grande majorité des cas, et est souvent relié aux mauvaises habitudes de vie. Le diabète gestationnel qui peut survenir pendant la grossesse avait également été traité, et Laurie-Anne avait parlé de comment prévenir le diabète de type 2 avec une mode de vie saine.

Après la présentation de Laurie-Anne, Josée à son tour a parlé de son expérience : « Moi j’ai été diagnostiquée quand j’avais 5 ans. Ça a été beaucoup difficile pour moi, parce qu’à l’âge de 5 ans, c’est ce temps-là que pas mal tout le monde se fait introduire aux petits bonbons et des chocolats, tu vois tous tes petits amis qui mangent ça… Pis là j’étais à l’hôpital pour une semaine, car j’étais diagnostiquée, pis quand j’avais réalisé que j’avais le diabète c’est car j’avais uriné au lit 2 fois, et mon père, qui est infirmier, a dit qu’il pensait que c’était soit une infection d’urine ou le diabète », raconte -t-elle.

3 ans après qu’elle ait été diagnostiquée, elle a reçu la pompe d’insuline qui a beaucoup amélioré sa qualité de vie : « Les 3 premières années que j’étais diagnostiquée, j’étais sur les seringues, les injections, (…) là j’ai été sur la pompe d’insuline. Ça c’est beaucoup mieux parce que je pouvais manger ce que je voulais pis t’as tout le temps un petit montant d’insuline qui va dans ton corps, donc ça comme règle beaucoup, mais avec les injections c’est comme : tu manges, tu te donnes de l’insuline, mais pendant la nuit t’as pas d’insuline, donc le matin quand je me réveillais mon sucre était haut, mais avec la pompe c’est beaucoup stabilisé », explique-t-elle.

« Je contais ça à quelqu’un cette semaine : quand elle venait jouer chez nous, pis on arrêtait prendre un petit snack, il fallait qu’elle calcule tout ce qu’elle mangeait, pis nous autres on n’avait pas besoin, pis ça semblait difficile parce que moi, j’aimais manger », témoigne Serge Landry, voisin d’enfance de Josée et président du conseil étudiant de Science infirmière.

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