vendredi 9 novembre 2012

Irez-vous vous faire vacciner?

par Emily Briand

Si vous avez écouté les reportages de la CBC des deux dernières semaines, il se peut que vous ayez entendu parler que deux vaccins contre l’influenza (la grippe) produits par l’entreprise Novartis ont été suspendus. Selon la page Web de Santé Canada, la raison pour cette action est qu’ils ont découvert une matière blanche qui flottait dans les vaccins et voulaient faire des tests afin d’assurer sa sécurité.

Donc, est-ce que cela veut dire qu’il faut être méfiant des vaccins? «  Moi, je ne trouve pas que c’est une méchante affaire. Là, je trouve que c’est positif parce qu’ils font la réglementation et la vérification des vaccins. Ça veut dire qu’ils assurent la qualité et l’efficacité des vaccins qu’on reçoit par Santé Canada. Je trouve qu’ils font leur travail, puis ils le font comme il le faut », explique Anik Dubé, professeure à l’École de science infirmière.

Récemment, Santé Canada a publié un autre document à ce sujet, disant que la suspension est finie. Selon leurs tests, les vaccins ne présentent pas de risques pour la santé et peuvent être administrés. Il peut encore y avoir la présence de matière blanche, mais, dans son communiqué, Santé Canada affirme que « la présence de ce genre de matières blanches n'est pas rare dans les vaccins et ne présente pas de risque pour la santé. »

Il y a une clinique de vaccination au campus aujourd’hui le 7 novembre et demain le 8 novembre de 10 h à 14 h au  local 180 à Jaqueline-Bouchard. Les vaccins sont au prix de 17,50 $. Par contre, dans le cas des personnes à haut risque de complications liées à la grippe, la vaccination est gratuite, mais cette clinique sera à une autre date qui n’a pas encore été déterminée. Ceci a été décrit plus en détail dans vos courriels des Services aux étudiantes et étudiants (SAÉE) de la semaine dernière.

Est-ce qu’il est possible que les étudiants en Science infirmière puissent donner les vaccins comme stage afin de réduire le prix? La professeure Dubé n’en est pas certaine, mais illustre comment assurer la sécurité peut être dispendieux : «Il y a des règlements très rigides par rapport à comment on garde les vaccins. Il faut que tu [les] gardes à une telle température et que tu fasses la surveillance. Ce qui fait qu’à toutes les heures, il faut aller voir et s’assurer que le thermomètre soit à la bonne température pour le vaccin, puis il y a un système d’alarme sur les réfrigérateurs qui conservent les vaccins, donc si la température baisse, l’alarme va partir, donc l’infirmière ou les inspecteurs des vaccins peuvent savoir qu’il y a quelque chose. Ça veut dire que ces vaccins ne sont pas bons. »

Pour que les étudiants puissent faire la clinique de vaccination, il faudrait avoir cet équipement spécial, en plus d’une formation spécialisée. « Idéalement, ça serait bien, mais je pense que ça serait trop cher et compliqué », conclut-elle.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Les ongles doivent de l'infirmière doivent être courts pour la propreté.